Le général de Gaulle n’estimait pas beaucoup les « stylographes », mais il dévorait la presse. Le Monde en particulier. Le Monde qu’il avait voulu pour représenter la France. Le Monde que fit Hubert Beuve-Méry, en toute indépendance. Entre le chef d’État pas comme les autres et le quotidien différent des autres se tissent vingt-cinq ans durant — le temps d’une génération — d’étranges liens. « Tout le monde a été, est ou sera gaulliste », a dit André Malraux. Le Mond...
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