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EAN : 9782755623109
240 pages
Hugo Publishing (07/01/2016)
3.42/5   18 notes
Résumé :
Faute des ressources nécessaires pour le placer en maison de retraite, la famille d’Armand Bouzies se résout à lui trouver une place dans un Établissement Collectif de Séjour pour Personnes Dépendantes, une nouvelle forme d’hospice mise en place pour faire face au papy-boom.

À Nogent-le-Rotrou, l’octogénaire se refuse à se laisser mourir. Ancien flic, Parisien fort en gueule, il refuse de partager sa chambre avec un vieux et il met en oeuvre mille et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà une lecture que je vais vite oublier.
Armand papi de 85 ans se retrouve dans une maison médicalisée au rabais. Il est infect avec tout le monde, manipulateur. Il pousse son vice très loin en éloignant ses colocataires de manières abrupts. Et puis un jour sa vie change, quand Elisabeth débarque mais pas dans le même couloir que lui.
Je suis désolée mais je vais être odieuse. Pour moi ce roman n'avait que de bien la trame. le titre et la couverture étaient accrocheurs mais je suis descendue bien bas. Je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur.
Je m'attendais à un petit polar rigolo dans une maison de retraite. Il n'y a eu aucune suite.
Je m'attendais à une jolie romance entre personnes âgées et bien j'ai eu un peu de mal. le personnage principal essaie de nous faire rire mais il tombe à plat complet. Les joutes verbales sont d'un ennui mortel. Des passages forts sympathiques pour retomber comme un soufflé.
Et puis quand débarque la révolution de la maison de retraite, je me suis dit sympa on aura de la maille pour un bon livre. Et que nenni, cela tombe à plat complet.
Je n'ai pas compris le but du roman et surtout la fin qui n'avait ni queue ni tête.
Je m'excuse auprès de l'auteur mais pour moi c'est la catastrophe. Heureusement que c'est bien écrit et que parfois des passages font sourire mais ce mélange de fil conducteur je n'ai pas accroché.
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J'avais découvert et apprécié la plume si particulière de Thiébault dans Les dessous en dentelles de l'Elysée et les enquêtes de Phil Mazelot. La lecture d'Hospice & Love confirme le talent, la plume affutée de cet auteur caméléon qui manie les styles avec brio et qui nous offre ici une romance intemporelle.

Nous voilà donc projeté en 2024 dans un monde futuriste mais tellement actuel. Armand Bouzies alors âgé de 85 ans vit depuis la mort de sa femme chez sa fille Camille et son beau fils Arthur. Pourtant une mutation professionnelle du couple va engendrer la rupture du cordon familial et Armand se voit relégué au rang des personnes dont on ne s'occupe plus et qu'on met au chaud dans une maison de repos ou plus précisément un Hospice.

Le personnage d'Armand est très attachant et très intéressant car il a un côté Jekyll et Mr Hyde. On le découvre avec deux visages aux antipodes l'un de l'autre au fil de ce roman et Elizabeth Löturz va tout chambouler. On découvre donc un vieil homme assez aigri qui ne veut qu'une seule chose : rester seul et sans voisin dans sa chambre. Mais à Nogent le Rotrou nous ne sommes pas à l'hôtel et les règles sont les règles. Pourtant Armand, ancien policier ( ne serait ce pas un joli clin d'oeil de la part de Thiébault à son cher Phil) , ne se laisse pas démonter et va développer des tas de stratagèmes pour parvenir à ses fins. Il a une verve incroyable et c'est le show man de l'Hospice. Il a toujours le mot qu'il faut pour s'adresser à ses camarades et leurs échanges sont incroyablement écrits et nous font rire. Il porte un regard acerbe mais tellement réaliste sur les gens qui l'entourent et le milieu où il se trouve. C'est un sacré chenapan qui n'hésite pas à utiliser les gens pour obtenir les services qu'il désire, tenter de faire un chantage à la directrice ou mettre KO verbalement le Don Juan de l'hospice. Pourtant une femme va changer la donne et alors que la première partie du roman se révèle être une comédie , nous plongeons ensuite dans une romance qui nous offre un toute nouvelle lumière sur la personnalité d'Armand. Sous les apparences d'être bourru et désinvolte se cache un coeur qui bat qui est touché au plus haut point par certaines choses au point de l'émouvoir et on fond encore face à ce papy pas comme les autres.

Un des personnages clés est donc Elizabeth Löturz. Une pièce maitresse dans cette partie d'échecs. le roi arrivera t-il à conquérir sa Reine ou sera t-il échec et mat. La présence de cette femme mystérieuse va relancer l'intrigue et apporter une nouvelle "jeunesse" à tous les pensionnaires. Elizabeth est très intrigante et son mutisme sur certains aspects de sa vie va donner un peu de piment à la vie d'Armand. Ses recherches parviendront à une conclusion étonnante et le voile du secret sera enfin levé. Sa présence va aussi susciter bien des réactions chez nos chers pensionnaires. le Prince Noir à savoir le cher Patrick Duvernay Patelière va ainsi reprendre du poil de la bête et va vouloir tester ses talents de séducteurs. Mais attention à Armand qui n'est pas prêt de lui laisser le chemin libre. L'antipathie entre les deux hommes va aller crescendo et nous offrir par la même occasion de belles scènes humoristiques. Je vous laisse découvrir si nos Roméo et Juliette des temps anciens vont pouvoir affronter les distinctions entre les pensionnaires des chambres bleus et des chambres rouges? Armand et Elizabeth auront ils droit au bonheur et à leur forever?

Thiébault nous offre ainsi un panel de personnages secondaires aussi attachants que comiques et chacun d'entre eux apportea sa pierre à l'édifice. La plus espiègle de toutes est et restera sans doute Jeanne alias Huggy les bons tuyaux . Il vous faut le moindre objet , la reine du trafic et de la contrebande est là. Il y a aussi les infirmières Elodie et Fabienne qui chacune à leur façon vont apporter leur aide à Armand . Que dire de la directrice Huguette Chapillons ? Elle se laisse dans un premier temps embobinée par les petites magouilles d'Armand mais très vite ce bouledogue va reprendre le dessus sur son territoire et tenir en laisse ce fougueux octogénaire.

Bref, Hospice & Love est une douce romance comme je les aime. Les personnages entiers nous offrent une vision réaliste de la fin de vie des personnes âgés mais au lieu de nous offrir un portrait lugubre d'une situation cynique, Thiébault de Saint Amand nous parle avec justesse de l'amour , de l'amitié et des moments de bonheur qu'on peut vivre à tout âge
Lien : http://thelovelyteacheraddic..
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Décousu, téléphoné, humour douteux lorsqu'il n'est pas inexistant… 2 étoiles pour le côté déjanté de l'histoire

« Voilà une lecture que je vais vite oublier » comme dit @Gaoulette

PS - Un critique (1) fait un rapprochement avec ''Mémé dans les orties''... roman que je n'ai pas davantage apprécié que le livre de Thiébault de Saint Amand
(1) https://www.focus-litterature.com/7979755/hospice-love-de-thiebault-de-saint-amand/
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Mon avis: Je ne connaissais pas cet auteur avant de découvrir ce roman, le titre et la couverture m'ont plu instantanément, moi qui adore la littérature déjantée, là je vous avoue que j'ai bien eu ma dose, ce roman est un pur délice, je l'ai englouti en très peu de temps .

Du coté de l'histoire: Armand se retrouve placé contre son gré dans un hospice au fin fond de la France à Nogent-le-Rotrou , sa fille pour cause de déménageant en Chine a décidé de le mettre dans cet établissement pour qu'il ne soit pas seul et pour s'en débarrasser faut bien avouer. Cet ex policier, va s'amuser à semer le trouble et la terreur dans cet hospice. C' est un éternel râleur et un beau parleur, rusé comme un renard il va mettre en place un trafic de médicaments. Ne supportant pas partager sa chambre, il va mener la vie dure à tous les nouveaux pensionnaires qui ont la malchance d'arriver et qui vont mystérieusement décédés très rapidement. Pas d'inquiétude particulière sur ce fait au début puisque ces vieux messieurs sont là pour mourir de toute façon. Mais un jour, notre vieux bougon voit débarquer Élisabeth Löturz, une nouvelle pensionnaire, une femme élégante, très belle au passé assez sulfureux, pour qui Armand va avoir un coup de foudre instantané. Tombé sous le charme, notre vieux bougon va alors commencer son numéro de beau charmeur, et d'excellent parleur pour tenter de séduire sa belle.

Du coté de l'écriture: J'ai adoré la plume de Thiebault de Saint-amand, toute en humour et dérision mais avec une très belle pointe de sentiments et d'émotions. Notre Papy grincheux est égoïste et insupportable certes mais qu'est ce qu'on l'aime tout de même, je m'y suis attachée et qu'est qu'il m'a fait rire ( au détriment des autres pensionnaires et je m'en excuse :) ) Ce roman m'a fait comme je le dis juste avant, rire mais il m'a fait pleurer aussi et c'est ce que j'ai vraiment aimé dans cette histoire, ce mélange de sentiments et d'émotions qui nous laissent pantois juste après.
C'est un roman que j'ai dévoré en très peu de temps , l'histoire dès les premières pages t'aspire inconsciemment dans cet univers burlesque.

En conclusion: J'ai adoré ma lecture, ce roman est une belle bouffée d'amour et d'humour, un livre et des personnages que je ne suis pas prête d'oublier
C'est une très jolie plume comme je les aime que je viens de découvrir et que je suivrais avec un réel plaisir.

Si vous aimez l'humour décalé et si vous avez envie de suivre les tribulations d'Armand dans cet hospice alors n'hésitez pas foncez chez votre libraire, je vous le recommande vraiment

Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Nous voici donc en 2024, le papy-boom atteint son apogée, et pour y faire face de nouvelles formes d'hospice ont vu le jour. C'est dans un de ces charmants établissements que Camille décide de placer son père, Armand, ancien flic pas très commode au caractère de chien.
Notre papy a bien du mal à se faire à l'établissement, il y instaure un trafic de médicaments et fait tout pour se débarrasser de ses voisins, mais quand arrive la mystérieuse Élisabeth, tout change...

Quelle lecture! A peine avais-je lu 10 pages que j'avais déjà ri 3 fois, ce qui est plutôt bon signe. Autre point non négligeable, le personnage principal est ici un papy irascible, égoïste et misogyne et honnêtement, je l'ai adoré! Ce n'est pas tous les jours qu'on nous offre un héros aussi tête à claques, j'ai eu l'impression qu'on nous avait transféré Raymond de Scènes de ménages à Nogent-le-Rotrou! Bien sûr, il y a des fois où il en fait un peu trop, parfois il dit des choses un peu bêtes et méchantes qui font forcément de la peine, mais on n'arrive pas à lui en vouloir.

J'ai aimé le couple qu'il forme avec la discrète Élisabeth, que j'ai aussitôt imaginée comme une vieille dame très chic et élégante, bien loin du côté parfois un peu beauf d'Armand. Celui-ci se retrouve maladroit devant elle, un peu comme un adolescent qui découvre ses premières amours et ne cesse de faire des gaffes en voulant bien faire. Leur couple est charmant, les voir s'aimer alors qu'ils sont en fin de vie m'a émue, un peu comme ces couples de personnes âgées que l'on peut croiser et qui ont encore des gestes tendres l'un pour l'autre trente, quarante ou cinquante ans après.

Armand le misogyne se découvre romantique et tendre. Certes il a du mal à se défaire de ses mauvaises habitudes, il ne peut s'empêcher d'enquêter sur Élisabeth quand bien même celle-ci fait tout pour ne pas attirer l'attention sur elle.
Leur escapade est touchante, l'idée de s'offrir comme ça une petite virée tant qu'ils le peuvent encore est une très jolie preuve d'amour. Ils tentent de profiter de ce que la vie peut encore leur offrir et je trouve qu'ils ont bien raison!

La plume de l'auteur m'a beaucoup plu, je pense lire un autre de ses livres si d'aventure je réussis à mettre la main dessus. Il y a un savant dosage d'humour bien noir et de scènes plus émouvantes et ce mélange fonctionne parfaitement bien, d'autant que l'on ne verse jamais dans le pathos.

Bref, ce livre nous prouve qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences, et que parfois une couverture pas tip top peut révéler un vrai petit bijou! Je vous le recommande, que vous ayez ou non un "vieux" dans votre entourage!
Lien : http://pinklychee-millepages..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
A la fin de l'office, les participants sortirent en rangs par deux. Comme toujours, le rythme était lent. Le pas typique de l'enterrement avait prévalu sur tous les autres sacrements, y compris à l'occasion des jours ordinaires. Quelles que soient les circonstances, l'assistance avait toujours l'impression de suivre un corbillard.
Ca claudiquait, ça pingouinait, ça clopinait ...
De la boiterie à canne sur tapis rouge, le curé retenait parfois l'image émue du meilleur prix d'interprétation dominical de l'aîné le plus recroquevillé sur le bâton de marche. Souvent, l'heureux élu lui revenait en mode déplié, quelques jours plus tard, la palme brodée sur le drap recouvrant le cercueil, les pieds devant. Une dernière figure de style.
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Un homme chic, habillé au plus près d'une élégance anglaise, affirmée et du flegme associé. Smart pour les dames, précieux pour les mâles virils. Le vieux commissaire de police ne lui trouvait aucun mérite. D'une part, s'il se tenait encore bien droit, c'est qu'il n'avait que soixante- dix - huit ans. Sa dégaine ne devait en rien à un goût particulier pour les belles étoffes ou la mode du siècle passé, mais il avait été commerçant dans le Sentier.
En plus, il avait fait faillite.
Ce con.
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Assis côte à côte durant l'office, les deux colocataires devisaient tranquillement.
- C'est une belle fable, chuchota Pierre.
- C'est pas une histoire, c'est l'Evangile.
- Ah ! C'est bien quand même. Ca sert à quoi ?
- En pratique, à passer une heure en dehors de l'hospice. Après, intellectuellement, pour les mecs à particule comme toi, tu peux d'évader dans les bons sentiments. Souvent, moi, j'extrapole.
- Tu extrapoles ?
- J'essaie de voir si mes actes suivent mes pensées. Enfin, sommairement, j'applique la parole de Dieu. Là, par exemple, Jésus fait sa B. A. ,mais il dit au miraculé de la fermer parce qu'il n'a pas de personnel suffisant à son guichet unique. D'où l'idée du sacrifice.
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Il fit le point.
Un peu sur lui, beaucoup sur les autres.
Ceux qui lui manquaient et qui n'étaient plus là et, bizarrement, ceux qui étaient encore bien vivants et qui n'avaient pas eu la bienséance de partir avant lui. L'humanité avait un grave défaut à ses yeux. On n'était jamais le dernier à se retirer. En s'installant pernicieusement entre la vieillesse et la fin, le temps devenait angoissant.
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"Quand j'ai vu votre perfusion, j'ai deviné que notre amour serait impossible.

- Pourquoi donc ?

- Avec tant de glucose dans vos veines, si j'embrassais vos lèvres, considérant mon début de diabète, ce serait un défi à la médecine." (p.82)
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