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Critique de latina


Décidément, lorsque les romans déprimants me laissent sur le pavé, je me tourne vers les romans marrants, et ça ne va pas non plus ! J'en ai marre, marre, marre !
Ce livre m'a été prêté par une amie, il a été lu avant moi par une autre amie, elles ont adoré toutes les 2. Je me disais chouette, après la lecture d'Instruments des ténèbres, de Nancy Huston, qui m'avait vraiment fait plonger dans le noir le plus total, voilà que je vais aborder une histoire marrante sur les établissements catholiques du dernier quart du 20e siècle, encore confits de bondieuseries et d'hypocrisies, tout en étant pleine d'humour.

Effectivement, c'est rempli d'humour. Mais tellement à ras bord que j'en ai attrapé une indigestion. Mais qu'ont donc tous ces auteurs à s'efforcer de trouver LA phrase qui tue, grâce à laquelle on se pâme ? Ici, toutes les phrases essaient de se concurrencer pour faire rire. Au début, c'est agréable, après, c'est lourd. D'autant plus que l'histoire me parait franchement très décousue.

L'histoire ? Une deux-chevaux genre celle de la soeur dans un film de Louis de Funès (Le gendarme) a eu un accident, et les deux soeurs qui étaient à l'intérieur sont retrouvées emberlificotées l'une autour de l'autre. Soeur Marie-Claire a la tête qui sort du pare-brise telle un champignon monstrueux, tandis que soeur Adélaïde a pu être extraite encore vivante mais très mal en point. Un mystère plane sur cet accident car cela pourrait être un meurtre… Et nous voilà au pensionnat des demoiselles tenu par la congrégation religieuse.
J'arrête là, tellement ça m'a paru sans queue ni tête.

Je n'ai plus envie du tout de parler de quoi que ce soit. Tellement découragée par cette littérature qui se veut spirituelle mais qui ne l'est pas, je vais essayer de retrouver une lecture qui pourrait m'enthousiasmer, une lecture où la réflexion, la psychologie, la philosophie titillent les contours de l'humour. Rassurez-moi, cela existe encore ?
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