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EAN : 9782246819370
288 pages
Grasset (27/03/2019)
3.04/5   26 notes
Résumé :
Henry Dunbar a décidé de s’enfuir du foyer pour personnes âgées où ses filles l’ont placé en Cumbria, dans la région montagneuse du nord-ouest de l’Angleterre. Son acolyte dans l’aventure est un ancien comédien alcoolique avec lequel il a sympathisé... Ils tentent le tout pour le tout, et aucun des deux n’ignore qu’on essaiera de les retrouver par tous les moyens dès que leur disparition dans la nuit et la neige aura été découverte. Car Henry Dunbar n’est pas n’impo... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Rendez-vous raté avec ce roman annoncé comme une adaptation de l'histoire du roi Lear. Certes on y trouve comme personnage principal un homme puissant par la valeur économique de l'empire qu'il a fondé, et qui une fâcheuse tendance à yoyoter au point de se retrouver interné dans une clinique de luxe par ses filles, dont la rivalité ne connaît aucun obstacle pour récupérer les richesses paternelles.

L'action se déroule dans le milieu de la finance, assez peu littéraire, et pas attractif en général, à mon goût, même lorsqu'il s'agit d'un polar. Et ici ce n'est pas le cas, c'est juste une histoire sordide de haine familiale ordinaire.

C'est dire que les personnages ne suscitent que peu d'empathie. Seul le père, délirant , peut faire sourire dans son escapade en compagnie de deux autres pensionnaires. C'est très insuffisant pour rendre la lecture attrayante et on ressent un profond ennui à tourner ces pages interminables.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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Le résumé était assez tentant et permettait de penser à la poursuite d'un milliardaire, qui vient de s'échapper d'une sorte de clinique psychiatrique où l'ont enfermé ses filles aînées avec la complicité du médecin. Je m'attendais à une aventure rocambolesque et drôle…

Certes la fuite de Dunbar, en compagnie d'un acteur sur le déclin alcoolique et d'une vieille dame atteinte d'Alzheimer est assez drôle au départ, mais on se lasse très vite de l'alcoolique en question.

Le milliardaire que ses filles Abigail et Megan veulent évincer : on serait tenté de compatir, et bien non, c'est un homme détestable qui piétine tous ceux qui travaillent pour lui.

Les deux soeurs issues d'un premier mariage, complètement cinglés, parano, perverses, magouilleuses, en un mot, exécrables, à vomir, alors que la demi-soeur Florence est clean et a toutes les qualités : un peu trop gros pour qu'on s'intéresse à elles. Les premières se lancent à sa poursuite pour lui voler son empire, l'autre voulant simplement se réconcilier avec lui…

Le seul qui est plutôt drôle, le Dr Bob : complètement accro à des pilules de toutes sortes, excitants, calmants, viagra etc… qui est le jouet sexuel des deux filles, sur le mode sado-maso, bien sûr mais…

Bref, ce livre m'est tombé des mains, je n'ai même pas pu atteindre la moitié du récit, et pourtant j'ai tendance à vouloir donner une chance à l'auteur en général avant de lâcher prise, mais cette lecture devenait un pensum alors ma chronique va se résumer à « circulez il n'y a rien à voir ».

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce roman, moins bonne pioche…

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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Ce roman se veut une adaptation moderne du Roi Lear, de Shakespeare, j'ai vu cette pièce il y a une éternité, en sixième, je crois lors d'un spectacle scolaire. J'avais déjà eu l'impression de ne pas y comprendre grand chose, ce roman ne m'a pas plus convaincue aujourd'hui.

Il commence bien, comme un roman noir plein d'humour : Henry Dunbar, un magnat de la presse octogénaire veut s'échapper du sanatorium (en réalité hôpital psychiatrique) où ses filles l'ont placé. Il réussit à déjouer la surveillance des infirmières avec son ami Peter, un acteur célèbre et alcoolique en cure de désintoxication, ils embarquent une vieille dame atteinte de la maladie d'Alzheimer. Rapidement Henry comprend qu'il n'ira pas loin avec de tels complices, il décide donc de s'aventurer seul dans la montagne dans le but de rejoindre Londres, en pleine tempête de neige. Ses deux filles ainées, qui ont décidé de lui voler son empire et sa fortune, se lancent à sa poursuite avec deux tueurs à gages, alors que Florence la cadette, qui a compris ce qui se trame se lance aussi dans la course avec une autre équipe pour le sauver.

Si le ton léger du début était conservé, même qu'il s'agit d'une histoire plutôt triste vu le nombre de cadavres au cours du roman, je l'aurais sans doute aimé, il y avait beaucoup d'humour anglais très agréable. Mais rapidement on tombe dans le complot ourdi par les deux ainées contre leur père et leur cadette, sans compter qu'Henry erre trois jours et trois nuits dans la montagne, en proie à des hallucinations. Il voit sa mort arriver et se culpabilise de tout le mal qu'il a fait durant sa vie pour agrandir sans cesse son empire, piétinant de nombreuses personnes. Il ne sait pas si ce qu'il vit est réel ou s'il est devenu fou, et ces longs passages sont très lassants, tout comme les scènes de sexe de la fille ainée ou de sa cruauté envers les autres personnages. On comprend vite que c'est elle la folle dangereuse, mais vraiment très dangereuse. Les magouilles entre trusts pour s'enrichir de plus en plus ne sont pas passionnantes non plus. Florence, la cadette est la seule qui semble honnête, elle agit pour sauver son père sans demander de contrepartie.

La fin est aussi bâclée, on ne sait pas comment va se passer le conseil d'administration du trust, qui va trahir qui, ni le devenir des survivants. J'avoue ne pas avoir aimé ce roman qui fluctue entre différents genres avec des personnages plutôt caricaturaux. Comme je ne me souviens plus du tout de l'original, je ne sais pas si Henry ressemble vraiment au roi Lear, ni à vrai dire quel est l'intérêt de ce roman.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance !
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Pas séduit par ce Roi Lear du XXIème siècle, même si de nombreux points évoquent l'oeuvre de Sakespeare.

Les personnages ne sont pas approfondis, ni dans les personnalités avides des soeurs aînées, ni dans celle de la benjamine. Encore moins dans les hommes satellites, au point que parfois la confusion peut perturber le lecteur, ne sachant plus exactement qui appartient à quel camp, qui aime qui et qui déteste qui. Seul Dunbar émerge, c'est le roi, le colosse aux pieds d'argile, le volontaire qui mourra dans les regrets.

La fin m'a paru bâclée, pas de précision sur le sort des aînées, celui de l'empire commercial de Dunbar reste flou.

Pas une écriture qui accroche, des dialogues plats, malgré les tentatives d'humour du "fou", pas grand-chose pour sauver ce texte, hormis le parallèle avec Cordelia, Goneril, Régane et les autres.
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Dunbar, un magnat des affaires et des media vieillissant confie à deux de ses trois filles les rênes de son empire financier et, peu après, se voit mis sur la touche dans une maison de repos située en Angleterre, près du Lake District. Il voudrait renouer avec Florence, sa troisième fille, sa préférée, qui a préféré s'éloigner pour mener une vie plus retirée mais plus libre. En aura-t-il le temps ?

Librement adapté du « Roi Lear » de Shakespeare, ce roman conserve l'aspect fortement dramatique de son origine. Je ne me suis pas ennuyé une seconde et ma lecture a été très fluide. Aucun des personnages n'est totalement innocent des manoeuvres, trahisons, complots et meurtres qui en nourriront l'intrigue. le personnage de Florence est moins machiavélique que les autres, mais cela ne suffira pas à l'éloigner du nid de vipères du Trust Dunbar.

Malgré son sujet assez noir, le ton de Edward St Aubyn est légèrement teinté d'humour et d'ironie. Sans en avoir l'air il y a beaucoup de profondeur dans sa description du monde des affaires et des ultra-riches, qui apparemment ne le sont jamais assez. le style est relevé, comprend souvent de longues phrases sans toutefois être précieux, ni comporter de grandes difficultés de lecture. Chapeau au traducteur, David Fauquemberg, qui me semble avoir fait de l'excellent travail.

En conclusion je conseille ce roman et j'ai envie de dire aux lecteurs potentiels de ne pas craindre trop d'obscurité shakespearienne. La découverte en vaut largement la peine.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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critiques presse (1)
Liberation
27 mai 2019
Version revisitée du roi de Shakespeare devenu patron d’un empire médiatique.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Il avait toujours eu un lien très fort avec la nature, depuis les étés de sa jeunesse dans la maison de vacances qu'il considérait comme son véritable chez lui, dans les forêts de l'Ontario, sur les bords d'un lac dont il était toujours le propriétaire, passant ses journées à naviguer en canoë ou à la voile, à se construire une cabane dans les arbres, à faire de la randonnée, du camping, à boire de l'eau fraîche du lac tout en nageant dedans, à savourer cette connexion qu'il ressentait profondément avec les plantes, les arbres et les animaux autour de lui.
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Je suis, ou j’ai été un jour—qui sait si j’appartiens désormais au passé, ou pas encore ? – un acteur célèbre, mais je souffre de dépression, ce mal comique, ou ce tragique mal du comique, ou ce mal historique des comédiens tragiques, ou cette fiction d’un mal tragique des comédiens historiques.
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Les arbres effeuillés, dont les branches sombres se tendaient, hystériques, dans toutes les directions, lui faisaient penser à des illustrations représentant un système nerveux central dévasté par la maladie : études anatomiques de la souffrance humaine découpées sur le ciel d'hiver.
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Les mots ne venaient pas, la résolution non plus, mais la rage continua d'enfler en lui jusqu'à ce qu'il se mette à grogner comme un loup sur le point d'attaquer, un grognement caverneux qui s'intensifia peu à peu sans nulle part où aller.
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La source du ruisseau se trouvait être un petit lac circulaire, juste avant l'ascension finale à gauche du sentier, et de ce côté-ci du plan d'eau se déployait une petite plage harmonieuse, un lieu de repos naturel, contemplatif à souhait, tapissé de neige. L'eau du lac était recouverte d'une fine couche de glace opaque, sauf là où le courant du ruisseau la maintenait sombre et liquide.
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