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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce n'est pas un roman qu'on a entre les mains, c'est la première saison d'une série télé. Oui je sais, ce n'est pas exactement comme cela qu'il est vendu, il s'agit d'une adaptation du Roi Lear...Mais pourtant...Imaginez Donald Sutherland en empereur des médias, relayé dans un hospice par ses filles, d'affreuses personnes sans coeur intéressées uniquement par son argent. Il veut reconquérir son empire, et n'a qu'une solution s'échapper. Il est accompagné dans sa fuite par un acteur alcoolique complètement loufoque. Alors que ses filles jubilent, il s'échappe....Fin de l'épisode 1.
Tout au long de la lecture, c'est comme ça, c'est rythmé, c'est drôle et en même temps la vengeance, le pouvoir sont toujours en embuscades. Les personnages sont tellement caricaturaux qu'on ne peut que les voir devant soi à la lecture.
Bref, c'est une lecture dont je me suis régalée, une lecture que je n'aurais aucune surprise à voir adaptée à la télé et que surtout je regarderai avec plaisir...
Merci à Grasset et Netgalley pour cette lecture.
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Dunbar, un magnat des affaires et des media vieillissant confie à deux de ses trois filles les rênes de son empire financier et, peu après, se voit mis sur la touche dans une maison de repos située en Angleterre, près du Lake District. Il voudrait renouer avec Florence, sa troisième fille, sa préférée, qui a préféré s'éloigner pour mener une vie plus retirée mais plus libre. En aura-t-il le temps ?

Librement adapté du « Roi Lear » de Shakespeare, ce roman conserve l'aspect fortement dramatique de son origine. Je ne me suis pas ennuyé une seconde et ma lecture a été très fluide. Aucun des personnages n'est totalement innocent des manoeuvres, trahisons, complots et meurtres qui en nourriront l'intrigue. le personnage de Florence est moins machiavélique que les autres, mais cela ne suffira pas à l'éloigner du nid de vipères du Trust Dunbar.

Malgré son sujet assez noir, le ton de Edward St Aubyn est légèrement teinté d'humour et d'ironie. Sans en avoir l'air il y a beaucoup de profondeur dans sa description du monde des affaires et des ultra-riches, qui apparemment ne le sont jamais assez. le style est relevé, comprend souvent de longues phrases sans toutefois être précieux, ni comporter de grandes difficultés de lecture. Chapeau au traducteur, David Fauquemberg, qui me semble avoir fait de l'excellent travail.

En conclusion je conseille ce roman et j'ai envie de dire aux lecteurs potentiels de ne pas craindre trop d'obscurité shakespearienne. La découverte en vaut largement la peine.

#DunbarEtSesFilles #NetGalleyFrance
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Je n' y ai pas reconnu le roi Lear mais plutôt des personnes a la Tom sharpe .
Pittoresque décalé un roman jubilatoire par le père de Patrick Melrose
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Enfermé dans une maison de retraite de luxe, Henry Dunbar tente tant bien que mal de garder les idées claires. Magnat de la presse, multimillionnaire, cet homme puissant est en train de se faire évincer du trust Dunbar par ses filles aînées, perfides, cupides et un brin dérangées, Megan et Abigail. Dunbar n'a pour le moment qu'une idée en tête : fausser compagnie à l'infirmière Reynolds et prévenir Florence, sa dernière fille avec qui il a coupé les ponts le jour où elle a osé lui tenir tête.
Dans une course poursuite haletante, Dunbar va, à 80 ans, comprendre qu'une autre vie est possible et qu'il est peut-être passé à côté de la sienne, aveuglé qu'il était par l'éclat du succès et de l'argent.
Avec cette réécriture moderne du Roi Lear de Shakespeare, Edward St Aubyn livre un roman aux allures de polar, une poursuite effrénée où chaque heure, chaque minute compte et peut tout faire basculer. Dunbar et ses filles ne saurait faire mentir le proverbe « L'homme est un loup pour l'homme » tant la trahison, la mesquinerie, la cupidité, la méchanceté semblent mener le monde – celui des filles de Dunbar et du grand capital en tout cas. Dans cette tragi-comédie qui file à toute allure comme notre monde, la lumière au bout du tunnel de noirceur semble bien ténue.
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Merci à NetGalley et aux éditions Grasset de m'avoir permis la lecture de ce bon roman .

Henry Dunbar, le magnat des médias canadien, a été placé dans un sanatorium par ses filles ,Abby et Megan qui veulent mettre la main sur son empire.Aidé de Peter Walker,un comédien alcoolique ,il s'évade du sanatorium pour récupérer sa présidence,punir ses filles malfaisantes et tout léguer à sa troisième fille,Florence partie dans le Wyoming vivre simplement loin de l'entreprise familiale.
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