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Après avoir lu la trilogie impériale de Patrick Rambaud, j'ai eu envie d'en connaître un peu plus sur le fils légitime de Napoléon 1er, nommé roi de Rome à sa naissance en 1811. Mon premier choix s'est porté sur l'ouvrage de l'historien André Castelot, L'Aiglon : Napoléon II, mais en furetant sur Babelio, j'ai découvert celui de Gonzague Saint-Bris, un auteur dont j'avais pu apprécié la prose auparavant et que je croyais, peut-être à tort, d'un abord plus facile. Saint-Bris, dans la première partie de cette biographie, revient sur les dernières années au pouvoir de Napoléon 1er. Mais l'intérêt du récit réside ensuite dans la destinée du fils, Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, séparé de son père dès l'âge de quatre ans et remis aux mains des Habsbourg, la famille royale d'Autriche, dont Marie-Louise sa mère est apparentée. On le protège des rumeurs, on l'éduque à la manière autrichienne, on lui parle peu de son illustre père. L'enfant entretient quand même une admiration pour son père, avivée par ses souvenirs et les réponses évasives qu'on lui fournit sur ce sujet. Séparé aussi de sa mère, peu affectueuse et occupée à refaire sa vie avec un autre homme, le duc de Reichstadt, un titre qui lui est donné par son grand-père maternel François 1er d'Autriche, se consacre à la vie militaire avec ardeur mais la tuberculose l'emportera à vingt-et-un ans. C'est bien écrit, bien construit, bien documenté et l'émotion est aussi bien présente dans ce portrait d'un enfant célèbre dont on attendait, à son époque, qu'il reprenne la place et continue l'oeuvre de son père. + Lire la suite |