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Lili a la passion du cheval", tome 92 de la collection Max et Lili, fait partie des derniers emprunts de mon cadet. C'est l'un des rares tomes que nous ne connaissions pas encore. Nous l'avons découvert ensemble pour la première fois en lecture du soir.
Max a la passion du foot. Clara, sa passion, ce sont ses copines. Marlène a celle des gâteaux et des garçons. Valentine, quant à elle, a la passion du cheval. Pourtant ennemie jurée de Lili, Valentine invite cette dernière chez elle à la campagne, quand elle comprend que Lili aimerait bien monter à cheval. Là-bas, Lili fait la connaissance de Chocolat, un cheval prêt à l'adoption. Ni une ni deux, elle tente de persuader ses parents, qui refusent tout net d'abord mais qui se laissent petit à petit convaincre grâce à l'enthousiasme et la force de persuasion de Lili...
Au passage, avant que je n'oublie, j'ai adoré les petits apartés entre le chien et le chat qui se sentent menacés par l'éventuelle arrivée d'un nouvel animal. Leurs petites répliques et réflexions sont tordantes ("Déjà qu'il y a un animal de trop dans cette maison", "Les parents d'aujourd'hui ne savent pas dire non", etc).
Quant à la petite histoire, je l'ai trouvée pleine de complicité et de partage. Les sujets abordés ici, comme l'amour des animaux, la découverte d'un milieu inconnu, la confiance en soi, l'affrontement de ses peurs et appréhensions, le fait de vouloir se surpasser et se découvrir de nouveaux centres d'intérêt, sont menés tout en douceur et tout en humour. C'est mignon tout plein.
Petit bémol tout de même en ce qui concerne la fin, très vite expédiée, aussi rapidement que la nouvelle passion de Lili, qui s'est finalement vite découragée, faute de soutien et d'explications véritables sur la nature des chevaux. Car non, les chevaux ne sont pas ingrats : comme chaque être vivant, ils ont leur caractère. Il aurait été judicieux que ce soit clairement explicité...
Et comme d'habitude, les petites questions à la fin entraînent un moment de discussion avec son enfant. C'est toujours aussi appréciable. Je sais maintenant que le fiston ne veut pas monter à cheval, il préférerait faire du diplodocus... Sur ce, je vous laisse, il me faut me renseigner sur les centres dinosauriens du coin !