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Usagi Yojimbo tome 25 sur 33
EAN : 9782888904588
186 pages
Paquet (17/04/2013)
4.44/5   8 notes
Résumé :
La voie du guerrier est semée de périls, ainsi qu'en fait l'expérience Miyamoto Usagi alors qu'il chemine avec son ami chasseur de primes, Gen. Parcourant les campagnes, le couple de samouraïs doit se préoccuper aussi bien de ses revenus que de sa route, croisant de nombreux dangers tels des renards farceurs, une joueuse experte au fouet, et des hordes de ninjas perfides. Les risques s'élèvent encore d'un cran lorsque le duo se sépare pour suivre chacun son chemin, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce tome 25 regroupe les récits suivants :

"Kitsunegari" (mars 2008) est un petit conte fantastique dans lequel Gen et ses fameux raccourcis tombe sur non pas 1 mais 2 renards transformeurs ici particulièrement vindicatifs ^^

Dans "Sakura" (avril/mai 2008), Usagi et Gen tombent sur une connaissance singulière de ce dernier : Sakura est une noble déchue, devenue une croupière experte du fouet à la recherche de son jeune frère. Elle hantent les maisons de jeu dans l'espoir d'informations qui la feront avancer dans sa quête, mais c'est plus fort qu'elle il faut qu'elle vienne en aide à la veuve et à l'orphelin. C'est ainsi qu'elle demande l'aide d'Usagi et Gen quand elle soustraie la jeune servante Momo des griffes du parton Kaneko... La chute du récit est assez saisissante, où comment la folie peut se mettre au service de la justice (remember le Batman ^^) !

Dans "L'Indic" (juillet 2008), le crevard créature du Veau d'Or que Stan Sakai a créer au coeur des années fric tentent de monter Gen, Chien Errant et leur proie commune Murakuni les uns contre les autres... sauf qu'Usagi démasque la supercherie et que la justice immanente finit enfin par frapper !

"Saya" (janvier 2009) est un récit court dans lequel Usagi donne à une rencontre de passage une leçon de bushido.

Dans "Le Mendiant" (septembre 2008), Usagi vient en aide à un mendiant qui s'avère être un metsuke = un espion du shogun traqué par les ninjas neko pour s'emparer des secrets qu'il détient : entre deux maux, le lapin rônin doit choisir le moindre...

"La Forteresse" (octobre 2008) est un récit très triste mettant en avant tant l'inanité des games of thrones à la con que les absurdités du bushido : un seigneur est mort sans descendance, et le shogun a octroyé au Seigneur Awasé la possession du Château du Nuage Rouge à condition qu'il en prenne possession en personne... Et Hijiki le Sombre Seigneur fait tout pour qu'il échoue, pour que le fief revienne ensuite à l'une de ses créatures ! Morikawa, Usagi et Chizu font tout pour que les partisans du shogun l'emportent sur les partisans d'Hijiki et finalement tout le monde meurt pour rien !

"Le Hors-la-loi" (décembre 2008) est aussi un récit très triste dans lequel Gen et Chien Errant sont dans la dèche et se séparent pour couvrir plus de terrain et remporter la prime pour la capture du dénommé Taniguchi. Gen l'attrape en premier mais se lie d'amitié à un pauvre bougre victime des caprices d'un énième ploutocrate pourri-gâté persuadé que la réalité doit se plier à ses quatre volontés... Et il se lie tellement d'amitié qu'il renonce à sa prime, le libère et l'escorte jusque chez lui... sauf que le destin frappe à quelques encablures de la rédemption de l'un et de l'autre et que Gen n'a plus que ses yeux pour pleurer et des condoléances à apporter !
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Ce tome fait suite à Usagi Yojimbo, tome 24 (épisodes 103 à 109) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Néanmoins comme la série met en scène des personnages récurrents, la lecture gagne en saveur si le lecteur est familier des tomes précédents. Celui-ci contient les épisodes 110 à 116, ainsi que l'histoire courte incluse dans Dark Horse presents 18, initialement parus en 2008, écrits, dessinés et encrés par Stan Sakai. Il s'agit d'une série en noir & blanc. Ce tome commence avec une introduction rédigée par Floyd Norman qui dit tout le bien qu'il pense de Stan Sakai, en tant qu'ami. L'intérêt réside donc plus dans le portrait d'un individu que dans un nouvel éclairage du comics.

Épisode 110 - Miyamoto Usagi et Murakami Gennosuke se sont arrêtés sur la place d'un village pour observer Sakura (une femme avec quelques cheveux blancs) réaliser un tour de prestidigitation, avec une pêche et un tokage (lézard). Usagi lui donne de l'argent, Gennosuke non. Placé devant 2 chemins menant au village suivant, ils décident d'en prendre chacun un différent, le premier arrivé au village attendant l'autre. Gennosuke devient le jouet de 2 esprits renards facétieux. Épisodes 111 & 112 - Arrivés aux abords du village suivant, Usagi et Gennosuke voient Sakura en passe de se faire attaquer et détrousser par un groupe de 4 malandrins. Usagi découvre alors qu'elle sait se défendre et qu'elle connaît Gennosuke. Les 2 compères s'installent dans une auberge, pendant que Sakura va proposer ses services de croupière au boss Kaneko. Prise de pitié pour la jeune Momo, elle décide de l'enlever à Kaneko.

Épisode 113 - Miyamoto Usagi et Murakami Gennosuke sont arrivés dans un nouveau village où ils recherchent des indices sur la localisation d'un individu dont la tête est mise à prix. Ils acceptent de rémunérer un mouchard pour obtenir des indices. Celui-ci joue double jeu en faisant monter les enchères avec un autre chasseur de prime (Inukai, Stray Dog) à l'insu des 2 parties. Épisode 114 - Se déplaçant de village en village Miyamoto Usagi finit par repérer qu'il croise souvent le même mendiant. Il s'agit de Matsutani, un Metsuke pour le shogun. Épisode 115 - Miyamoto Usagi et Shizu (une ninja du clan Nekko) aide le seigneur Awase à atteindre le Château du Nuage Rouge pour en prendre possession au nom du shogun. Épisode 116 - Murakami Gennosuke et Inukai refont route ensemble et sont à la recherche de Taniguchi, un individu dont la tête a été mise à prix pour une forte somme. Par hasard, Gennosuke se retrouve à prendre seul en charge Taniguchi et à faire connaissance avec lui. Saya (8 pages) - le fourreau de l'épée d'Usagi heurte par mégarde celui d'un noble samouraï qui le prend comme un grave affront.

Dans le tome précédent, Stan Sakai avait conçu une histoire de grande ampleur se déroulant sur l'ensemble des épisodes. Après ce récit de grande envergure, il revient à une suite d'histoires plus courtes, mais tout aussi consistantes. le lecteur se retrouve même surpris que le personnage principal apparaisse dans tous les épisodes à l'exception du dernier, car ce n'était pas le cas dans le tome précédent. Celui-ci commence par une histoire d'esprits comme l'auteur en réalise régulièrement. Il s'amuse aux dépens de Gennosuke, tout d'abord pour son manque de générosité chronique, puis pour sa défiance pas forcément bien placée. Il s'agit d'un épisode de détente dans lequel Stan Sakai joue sur le caractère renfrogné de Gennosuke, et dans lequel il prend plaisir à mettre en scène des duels entre lui et un individu qui pourrait bien être Usagi. Comme d'habitude, le lecteur admire la capacité de l'artiste à impliquer le lecteur avec des dessins en apparence simplistes et des personnages évoquant des animaux anthropomorphes. C'est à nouveau une preuve éclatante de la qualité de la direction d'acteurs, et de l'intelligence des plans de prise de vue qui donnent l'impression au lecteur de progresser sur un chemin au coeur de la forêt. C'est également un jugement de valeur sur le fait que la gentillesse ne coûte rien.

Avec les 2 épisodes suivants, Stan Sakai reprend un schéma classique dans les aventures d'Usagi : un nouveau personnage, un nouveau village, un individu abusant de sa position de force. Dans un premier temps, le lecteur est étonné que la saltimbanque ne soit pas Kitsune, mais il prend plaisir à découvrir cette nouvelle venue dans la série. Il découvre une femme forte, très capable de se défendre toute seule, elle aussi sensible aux souffrances de plus faible qu'elle. En quelques pages et quelques répliques, Stan Sakai a su donner une histoire personnelle à Sakura et à la rendre tragique et sympathique et à réserver une grosse surprise la concernant par a suite. Il réalise des séquences habituelles : prise de repas dans une auberge, cheminement dans la forêt. Il compose aussi des séquences inattendues et prenantes. le lecteur aura rarement été aussi absorbé par une partie de dés en bandes dessinées. Il se retrouve impressionné par la gravité de Sakura maniant le cornet à dé. Il observe la tension monter alors que les 4 malandrins commencent à menacer Sakura sur le chemin, proférant des menaces à demi-mots, de la manière dont ils l'entourent, se préparant à l'agresser physiquement. Il sourit en voyant Usagi faire de son mieux pour la secourir. Cette histoire est une franche réussite. Encore une fois l'auteur intègre subrepticement un petit commentaire social, à la fois sur les femmes en tant que population fragile, mais aussi sur le réconfort qu'il y a à s'occuper de quelqu'un d'autre (Sakura prenant la responsabilité de Momo).

Dans l'épisode suivant, Stan Sakai revient à un ton plus humoristique avec le retour du mouchard. Visuellement parlant, il force la dose dans sa description, montrant un individu au visage toujours dans l'ombre du foulard qu'il porte sur sa tête, et toujours en train de courir, soit pressé de réaliser sa prochaine arnaque, soit en train de fuir un gogo dont il a abusé de la crédulité. le lecteur sourit également devant la manière dont Gennosuke et Inukai sont dessinés quand ils commencent à échanger des noms d'oiseau, montrant un antagonisme des plus virils. L'histoire se déroule de manière linéaire vers une fin prévisible, mais l'auteur réussit quand même à insuffler un minimum de personnalité à l'individu dont la tête est mise à prix. de même les prises de bec entre Inukai et Gennosuke comportent une forme de commentaire sur l'attitude qui consiste à vouloir imposer sa vision en criant plus fort que l'autre, et sur le déroulement prévisible quand l'interlocuteur adopte la même stratégie.

L'histoire du mendiant croisant régulièrement la route d'Usagi est beaucoup moins habituelle. Stan Sakai met en scène un métier classique au sein des gouvernements, mais pratiqué de manière originale par Matsutani. du coup, le lecteur prête plus d'attention aux images pour voir s'il ne s'y cache pas des indications quant à ce mystérieux mendiant. Il observe les habitants déambulant dans la rue d'un village. Il regarde les attitudes des clients dans l'auberge où Usagi prend son repas. Il détaille la position du mendiant dans la maison abandonnée où il passe la nuit avec Usagi dans la même pièce. Chacune de ces séquences attestent de la qualité de la narration visuelle de l'auteur qui laisse les images entretenir le mystère. L'exercice de ce métier incite le lecteur à se demander à quoi pouvait ressembler la vie d'un tel individu.

Avec l'épisode suivant, Stan Sakai raconte un récit de type chanbara, avec une dimension tragique. Il est possible de l'apprécier pour le périple d'un dignitaire devant à tout prix atteindre un château tout en sachant pertinemment que des ennemis ont tendu des embuscades le long de sa progression. le lecteur prend alors plaisir à voir les différents gardes du corps deviser entre eux pour essayer d'anticiper les guets-apens, ainsi qu'à observer le déroulement des affrontements armés. Il peut aussi se laisser prendre par cette histoire de dignitaire contraint d'accomplir ce que lui impose son rang, incapable de se dérober aux contraintes du système. À nouveau, en une poignée de phrases, Sakai confère un minimum de personnalité à ce dignitaire, le rendant tangible pour le lecteur qui peut alors s'y projeter.

La dernière histoire reste dans un registre tragique. Une fois encore, Inukai et Gennosuke ne font qu'exercer leur métier de chasseur de primes. Mais cette fois-ci les circonstances, font que Gennosuke apprenne à connaître son gibier en parlant avec lui, en découvrant son histoire personnelle. Une fois de plus l'auteur montre que chaque individu est un être humain avec son histoire personnelle, ses valeurs et que les circonstances sont pour beaucoup dans la position où il se retrouve. Comme d'habitude, le lecteur apprécie le cheminement sur la route, les combats bien organisés. Il observe également les visages des personnages et leur langage corporel pour se faire une idée de leur état d'esprit, et de leurs états d'âme. Stan Sakai l'épate une fois de plus par les nuances qu'il sait faire apparaître dans ses dessins qui semblent pourtant si simples. La dernière histoire est plus basique car il s'agit pour Miyamoto Usagi de donner une leçon à un samouraï un peu arrogant.

Après une longue histoire dans le tome précédent, Stan Sakai revient à des histoires plus courtes. Il épate son lecteur par une variété de récits que rien ne semble en mesure de tarir, par des environnements souvent de même nature (forêt, chemin, auberge) mais jamais répétitifs, par des personnages d'apparence simple, mais d'une grande richesse émotionnelle et personnelle.
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Miyamoto Usagi chemine avec Gen, le samouraï rhinocéros, camarade d'aventures bien connu et toujours aussi agaçant, tête brûlée et prompt à s'énerver. « Ce chemin ne m'a pas l'air d'une bonne idée. / À quoi bon vivre si on ne prend jamais de risque ? de toute façon, je préfère les raccourcis que les chemins longs. » (p. 13) Mais à prendre des sentiers détournés, nos deux compères doivent se défendre d'une bande de renards farceurs plutôt affamés. Au gré de leurs étapes, un sujet revient souvent dans leurs conversations : l'argent, ou plutôt son manque et la façon dont Gen sait si bien dilapider les ressources des autres. Ils recroisent Chien Errant, un autre samouraï qui cherche à attraper Taniguchi, criminel pour lequel une prime importante est promise. Les trois braves unissent leurs lames pour le bien commun. Et, comme plusieurs fois par le passé, Gen prouve qu'il est capable de sensibilité face à plus démuni que lui.

Cet album remet les terribles ninjas neko sur la route du ronin aux longues oreilles. le vaillant guerrier croise aussi une tripotée de sales types, tous plus ou moins ivres de saké. Toujours fidèle au bushido, Miyamoto protège les faibles et punit les coupables.
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les voyages d'Usagi sont toujours surprenants, encore plus quand Gen l'accompagne.Cette fois, on rencontre quelques renards malicieux, et un indicateur plutôt rusé.Mais dans ce tome, l'histoire qui m'a le plus marqué met en scène Gen et chien errant, et montre que, malgré tout, Gen est un homme de coeur.Et c'est ce genre de chose qui fait que j'aime cette saga : pas la dureté d'un japon aussi imbécile que violent, mais la douceur qui se cache parfois même dans le coeur des plus durs.
9782888904571"
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans notre société, les gens se donnent beaucoup de mal pour ne pas remarquer les mendiants.
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Garder le pouvoir doit rendre paranoïaque.
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« Ce chemin ne m’a pas l’air d’une bonne idée. / À quoi bon vivre si on ne prend jamais de risque ? De toute façon, je préfère les raccourcis que les chemins longs. » (p. 13)
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Résumé : Cela fait environ dix ans que, suite à une évolution naturelle, tous les hommes fertiles peuvent tomber enceints. Et jusqu'à ce que ça lui arrive, Kentarô Hiyama n'avait jamais envisagé cette éventualité. Salaryman chargé d'un poste à responsabilité, coureur de jupons célibataire, il profitait de la vie sans réfléchir aux conséquences. Mais quand son médecin lui annonce qu'il est enceint d'environ dix semaines, il devra tout remettre en question. Réalisant alors à quel point la société est inégalitaire, il décide de porter l'enfant à terme et de créer sa place lui-même !
#Netflix #InstantShôjo #LaGrossesseDeMHiyama #HesExpecting
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