AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Dans "La Musique du Paradis" (avril 1994) Usagi rencontre le moine musicien Omori Kazan qui après la musique des hommes et la musique de la nature recherche la musique du paradis, et le lancier de Shi en quête de vengeance. Un seul survivant pour une fin encore une fois belle mais triste...

"Le Joueur, la Veuve et le Rônin" (juin 1994) est la suite du récit "Le Duel" (voir tome 6). le parieur de vies humaines recommence sa combine avec un nouveau comparse, mais il est passé d'un véritable samouraï à une vraie brute et cherche un moyen de s'en débarrasser... La veuve de Shubo l'a reconnu et attend l'occasion propice pour l'empoisonner et venger la mort de son époux qui voulait tout abandonner pour se consacrer à sa famille... Et Usagi arrive dans le même village qu'eux et reconnaît l'un et l'autre ! D'une manière ou d'une autre justice sera faite !!!

"Les Esclavagistes" (août à octobre 1994) ressemblent un épisode de "L'Agence tout risque" : un troupe de bandits sans foi ni loi mené par un patron voyou sans scrupule mettent en coupe réglé un petit village et font bosser ses habitants comme de damnés pour récupérer le gros lot avant de les éliminer. le justicier solitaire Usagi est leur seul espoir non de victoire mais de survie, et le lapin rônin car devoir les organiser et les diriger pour triompher ! Il est édifiant, et ce n'est sans doute pas un hasard, que les discours du monstrueux Général Fuji ne soient pas très éloignés des discours sur le management du sinistre PDG de General Electric Jack Welch, dit « Jack Neutron » pour sa capacité à éliminer les employés mais à laisser les bâtiments intacts comme une bombe à neutron (son credo ? virer chaque années 10% des employés, car c'est aussi efficace que les coups de fouet). Il a été désigné "manager du siècle" selon le magazine Fortune en 1999, tout en ne cessant de clamer que « le réchauffement climatique est une névrose de masse, et constitue une revanche du socialisme contre le capitalisme » (sic). Tant que ces requins en costard cravates qui n'ont rien d'humain ni de près ni de loin seront acclamés et adulés par la ploutocratie mondialisée, l'humanité sera mal barrée !!!

Le récit intitulé "Bâtards" encadre les deux parties du récit intitulé "Daisho" pour former une véritable mini-série parue entre décembre 1994 et février 1995 . En introduction nous voyons un maître artisan forger les lames du daisho qui reviendra au Seigneur Mifune avant d'être offert à Usagi Miyamoto qui poursuit avec rage le Général Fuji qui continue en bon patron voyou ses déprédations... Il est guidé par la belle paysanne Hanako avant de tomber sur Gennosuke et Inukai qui se chamaillent déjà au sujet de la prime mise sur la tête du Général Fuji. Outre la confrontation entre Usagi et Fuji, tout le récit nous montre un Inukai orgueilleux et arrogant , qui ne croit en rien, qui ne fait confiance en personne, et qui est prêt à tout et au reste pour l'argent.

"Les Fugitifs" (avril à juin 1995) est un récit d'un classicisme ô combien plaisant : celui de la princesse rebelle et du chevalier servant... Au passage de Dame Hirano, Usagi se souvient du temps où elle était la princesse Kinuko et où en plein chagrin d'amour après le mariage de Kenichi et Mariko il devait escorter son convoi jusqu'à son futur époux quand ce dernier tomba dans une embuscade menée par les ninjas neko du chunin Shingen (une petite incohérence dans le saga, mais c'est la conséquence naturelle des guest stars qui deviennent des personnages récurrents ^^). Durant la cavale la peste tombe le masque et s'ouvre au samouraï auquel elle doit la vie sauve, et elle découvre la vie simple des gens du communs maîtres de leur destin, et s'en enivre au point de tomber amoureuse d'Usagi et de lui proposer de tout abandonner et de s'enfuir avec elle... Entre le devoir et l'amour le lapin samouraï doit faire un choix ! (quel tombeur cet Usagi ^^)

"La Nature de la vipère" (octobre 1994) est un petit conte noir qui annonce le retour imminent de Jei !!!

Un recueil sans sommaire est une faute professionnelle de la part d'une éditeur, et malheureusement c'est le cas ici...
Commenter  J’apprécie          250



Ont apprécié cette critique (25)voir plus




{* *}