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Citations sur Les Brillants, tome 3 : En lettres de feu (11)

La perception n'est qu'une affaire de signaux électriques dans le cerveau. Les philosophes, les poètes et les prêtres disent que ça ne se limite pas à ça, et ils ont peut-être raison. Mais ça ne change rien au fait que la conscience relève d'une question de flux. Il n'y a pas de vérité objective, seulement des expériences subjectives perçues par notre esprit.
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Ils avaient réussi à répliquer le génie des Brillants. Ils étaient parvenus à donner des capacités hors du commun à des gens normaux. Une fois que cela serait disponible à grande échelle, la guerre perdrait toute raison d'être. La majorité n'aurait plus à craindre les dons d'une infime minorité et, par conséquent, cette dernière n'aurait plus à redouter le courroux du plus grand nombre. Le monde n'aurait plus aucune raison de s'embraser.
Sauf qu'au lieu de partager cette découverte, Abraham Couzen avait plié bagage et disparu.
Et le monde avait bel et bien pris feu.
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- (...) C'est juste... Je n'ai jamais signé pour aller faire la guerre.
- Ça ne te met pas à l'abri des bombes pour autant.
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– C’est quoi, cet endroit ?
– Un conduit de maintenance. Tesla a été conçue et construite comme un tout, alors la première chose que les ingénieurs ont creusée, ce sont des systèmes de soutien de l’infrastructure. » John leva la main pour désigner les câbles qui couraient au-dessus d’eux. « Toutes les données de la ville passent à travers ces lignes.
– Où est-ce qu’on va ?
– Dehors. Le point d’accès le plus proche est à moins de cinq cents mètres. Il y a un camion garé à côté.
– Un camion ? » Hawk se raidit, se cogna la tête contre un renfort métallique, grimaça. « Tu savais qu’ils allaient venir ?
– Tu crois qu’on serait restés là si je l’avais su ? » John lui lança un regard par-dessus son épaule. « Ça fait deux ans que le camion est garé là. C’est comme ça qu’on gagne, Hawk. Ne concentre jamais toutes tes forces sur un seul chemin pour atteindre ton but. Développe autant d’hypothèses que possible.
– Qu’est-ce que tu veux dire ?
– La plupart des options, tu n’auras même pas à t’en servir. Mais si tu les as à ta disposition au bon moment, tu peux transformer la défaite en victoire. Comme changer un pion en reine. »
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Faire le bon choix ne te met à l'abri de rien mais t'aide à en supporter les conséquences (...)
Pas des monstres, juste des hommes qui ont perdu des êtres chers, qui ont perdu la foi, qui sont trop paniqués pour voir au-delà de leur peur animale.
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Il fallait alors recommencer de zéro. Comme Sisyphe, qui faisait indéfiniment son rocher au sommet d'une montagne du Tartare et qui devait perpétuellement recommencer. Camus a écrit qu'il faut imaginer Sisyphe heureux, car son combat absurde reflète les efforts de l'humanité pour donner un sens à un monde qui en est dépourvu, et il faut ainsi considérer le combat pour lui-même. ( p 132 )
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[...] les artistes sont plus dangereux que les assassins.
Le tueur en série le plus prolifique a fait quelques dizaines de victimes, mais un poète peut décimer des générations entières.
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Le Soleil ne médite pas sur la nature humaine, la galaxie n'émet pas de jugement. L'Univers se fiche complètement de nous. L'évolution a fait de nous ce que nous sommes parce que le modèle actuel de l'humanité a survécu et les versions précédentes ont disparu. C'est aussi simple que ça.
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Les femmes de sa vie étaient fascinantes.
Lorsque les dieux veulent vraiment te compliquer la vie, ils te donnent trop de bonnes choses.
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"J'en ai assez d'être comparé à la Gestapo", dit-il lentement et fermement." Un voix dans sa tête disait Tranquille, tranquille, mais une autre lui rappelait qu'il avait eu deux occasions de tuer John Smith, qu'il avait fait tomber un président et contribué à l'échec de son successeur. Aussi durement qu'il se soit battu pour offrir un monde meilleur à ses enfants, il n'avait fait qu'en précipiter la fin. "L'Amérique est en guerre parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo. Soixante-quinze mille soldats sont morts parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo. Ce gamin a été lynché parce que je ne me suis pas comporté comme la Gestapo."
[...] Il se força à prendre une grande inspiration, vit la peur dans les yeux d'Ethan, et sa propre rage disparut aussi vite qu'elle était venue.
"Je suis désolé, dit-il en lâchant le scientifique. J'en ai juste marre que des gens qui n'ont jamais à assumer la moindre décision me traitent de monstre."
Ethan l'observa. Il ouvrit la bouche, puis la referma. "Soren aurait tué toute ma famille. Tu as sauvé ma femme et ma fille. On n'est peut-être pas toujours d'accord, mais je ne te considérerai jamais comme un monstre."
Cooper hocha la tête et se remit en marche.
"Un tout petit peu imprévisible, peut-être."
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