C'est avec un tome comme celui-ci qu'on se dit qu'avoir le son manque cruellement. J'aurais adoré lire ce volume dix avec le concert des Beck en fond sonore. Franchement, cela aurait été parfait.
Harold Sakuishi arrive à nous retranscrire l'énergie et la passion de ses héros, mais il arrive aussi à nous faire ressentir le manque de son. Ce qui est vraiment bien, selon moi, car cela prouve que même en couchant une histoire de musique sur le papier, on est capable de dépasser le support.
Sans grande surprise, Beck joue enfin au Greatful Sound, avec un début chaotique, puis une mise en bouche, pour finir par une apothéose. C'est très bien fait, vraiment, surtout du point de vue des émotions. On sent combien les membres de Beck sont heureux et entiers en étant sur scène. le groupe est encore un peu bancal car les héros manquent de maturité pour la plupart mais il y a une harmonie, une alchimie qui fait que même s'ils sont très bons chacun de leur côté, ensemble, on atteint un autre niveau.
Un concert qui se vit et que l'on apprécie vraiment du début à la fin. le calme avant la tempête cependant, car les magouilles avec Léon sont loin d'être finies. Ce personnage antipathique est comme une épée de Damoclès, et je ne suis jamais très sereine quand il est dans les parages. Nos héros ont déjà bien assez de soucis… A voir ce que cela donnera par la suite.