Contre toute attente, j'ai vraiment beaucoup aimé ce tome onze de Beck, et pourtant, il n'a rien de très réjouissant au premier abord. Mais
Harold Sakuishi arrive à créer un tournant pour Beck avec une nostalgie et aussi un coup de pouce vers un futur qui semble briller de nouveau. Un traitement de l'histoire intuitif, plein d'émotion, et vraiment très sympathique.
Après le concert du Greatful Sound, le groupe s'est donc séparé. C'est dommage, même si en un sens, il est facile de comprendre que Ryusuke veut aussi protéger les plus jeunes du deal qu'il a passé avec Léon. Mais il n'empêche qu'il est difficile de voir les cinq amis se séparer et surtout, pour certains, délaisser la musique. Cela donc une impression très nostalgique, et j'ai eu un pincement au coeur de les voir ainsi.
Mais, parce qu'on est quand même qu'au tome onze sur trente-quatre, Koyuki relance la machine. le départ de Saku lui fait un choc, et il se rend enfin compte de ce qu'il a réellement perdu. Beck n'était pas une phase pour lui, ni pour les quatre autres garçons, et l'on s'en rend bien compte.
Même si ce tome n'est pas très facile à lire à certains moments, il est aussi solaire. On voit ce que Beck a apporté à nos héros même si eux ne s'en rendent pas encore totalement compte. C'est beau de voir une telle passion changer la vie d'une personne. Et il y a aussi cette humilité qui fait sourire, notre Koyuki qui ne se rend pas compte de combien il est doit. Pour lui, ce sont ses amis qui ont progressé, mais il n'arrive pas encore à avoir une totale confiance en lui. Cela fait son charme, donc, surtout pourvu qu'il reste ainsi.