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Critique de florencem


Clairement un tome d'entre deux qui ne m'a pas beaucoup convaincu. Il faut dire que la majeure partie du tome se consacre à Koyuki et Maho, et bien que j'aime beaucoup le jeune couple, ce n'est pas forcément ce que je recherche dans Beck. Surtout que Maho part carrément en vrille (et je ne vois pas trop d'où ça vient d'ailleurs parce qu'en seize tome je l'ai jamais vu comme ça).

La première partie est tout de même consacrée au single que Beck a enregistré et qui est enfin dans les backs. Enfin dans les backs... disons qu'avec à peine 1500 exemplaires tirés dans tous le Japon, ce n'est pas non plus la grande gloire. Mais cela permet au groupe d'avoir conscience de tout ce que devenir un groupe mondialement connu représente. J'aime bien ce côté : je les fais galérer un max (sans non plus être trop méchant) du mangaka. Encore une fois, on reste dans du réaliste, et si un jour Beck perce, c'est qu'ils l'auront mérité. Et puis les garçons ne prennent pas la grosse tête, loin de là. Ils bossent comme des acharnés, tout en sachant ce qu'ils veulent. J'aime le message qu'il y a derrière toute cette histoire.

Et puis, nous basculons dans la romance. Jusqu'ici, le couple Kotuki/ Maho était très sympa. A petite dose, avec des scènes mignonnes, c'était le petit plus. Mais là... Je ne comprends pas vraiment ce que l'auteur a voulu faire. Déjà en nous changeant le comportement de Maho. Elle est plutôt du genre je fonce, je profite de la vie, mais là... On est dans des pulsions assez délirantes, sans compter la petite crise qu'elle pique. Je ne sais pas si elle s'en rend compte mais à chaque fois qu'elle sort avec Koyuki avec ses amis anglais, notre pauvre héros doit se dépatouiller tout seul. Il n'est pas très doué dans la langue de Shakespeare, et cela fait vraiment de la peine de le voir. Et Maho qui appuie dessus le fait qu'il ne s'amuse pas pendant ces moments-là... Perso, si j'étais à sa place, je ne me serais pas non plus éclatée. du coup, en les voyant tous les deux comme ça, j'ai eu du mal avec cette seconde partie.

Un tome en demi-teinte donc. Une grosse partie de ce seizième volume n'a pas vraiment d'intérêt pour l'histoire globale, et cela casse le rythme, pourtant si bon dernièrement.
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