ENFIN ! On décolle enfin ! Bon cinq tomes ce n'est pas non plus très long, je sais, mais là clairement, il y a un tournant bien net. Je ne vais pas non plus trop me faire de films, parce que cela risque de ne pas durer, mais j'ai clairement aimer ce tome cinq de Beck.
Musique à gogo. On laisse quasiment le lycée de côté, et c'est le groupe Beck qui prend le dessus. En fait, je pense que ce qui me manque depuis le début, c'est de voir les membres du groupe interagir entre eux. Bon, jusqu'à présent, ils n'étaient pas un groupe, j'entends bien, mais je trouve dommage que Chiba ou Taira soient laissés de côté vis-à-vis de Koyuki. Ce qui est maintenant quelque chose que je vois se mettre en place, et j'ai hâte de voir la suite.
Entre les lives et la rencontre avec Eddie et Matt, il se passe pas mal de choses. Et c'est vraiment une bonne dynamique, car Beck commence vraiment à devenir quelque chose de concret mais on voit aussi l'envers du décor de l'industrie musicale. C'est romancé, certes, mais je pense que le mangaka ne va pas y aller avec le dos de la cuillère et nous montrer un univers réaliste, avec notamment tous ces défauts. Cela va donner un côté un peu noir au manga, à n'en pas douter, cependant avec les touches d'humour dont
Harold Sakuishi a le secret, il y aura un bon équilibre, sans aucun doute.
Donc un bon tournant avec ce tome. Je trouve aussi qu'au niveau du graphisme, il y a un côté plus affiné, plus intuitif. le mangaka est sûrement plus à l'aise avec ses héros pour leur donner plus de personnalité. Je croise les doigts pour la suite.