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EAN : 9782820317001
231 pages
Kazé-Crunchyroll (07/05/2014)
3.66/5   50 notes
Résumé :
Il y a des cauchemars dont tu ne peux pas te réveiller, quels que soient les efforts que tu fasses. Moi, j’étais prisonnier d’un cauchemar, et peu importe le nombre de fois où je me réveillais, j’étais toujours piégé à l’intérieur. Savoir que j’étais pris dans une boucle, une boucle temporelle dont je ne pourrais plus sortir, était pire que tout. (…). Aucune importance si je gardais tout ça pour moi, si personne ne me croyait jamais. Ça n’en était pas moins vrai. (…... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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All You Need Is Kill

Un light novel (roman YA japonais) illustré à la base. Nous n'aurons nous pas droit aux illustrations. Adapté en Manga plusieurs années plus tard, puis on en fera un film (Edge of Tomorow).

J'avais commencé par le Manga. Il fallait donc que je retourne à la source de cette histoire. On oubliera pour le coup l'adaptation cinématographique. Roman et Manga se complètent, l'un apportant l'aspect visuel à l'autre et l'autre apportant une densité scénaristique un peu plus complète.

L'humanité a quasiment été éradiquée par une vilaine espèce envoyée par les ET pour terraformer la terre à leur profit, les Mimics. Seules quelques bases militaires internationales, très opérationnelles, luttent encore contre l'invasion. Kiriya Keiji , petit soldat de base, dans sa combi, armure mécanique, destiné à devenir chair à canon, revit toujours la même journée avec comme unique conclusion : sa mort. Mais comme les samouraïs, il va livrer de nombreuses batailles, tuer d'innombrables adversaires, accumuler de l'expérience sur le terrain, parfaire son entraînement jusqu'à acquérir des automatismes. Kiri-oboeru : le fait d'apprendre en tuant ses ennemis au sabre. (piqué de ma critique du Manga). Rita, fullmetal Bich à la tête des forces spéciales Américaines envoyées en renfort au Japon, spéciale elle-aussi, permettra-t-elle à notre héros de se sortir de ce bourbier ?

De la pure sf militaire, bien grasse (mais sans scène à caractère sexuel) à faire fuir les amateurs de poésie. Une histoire réellement originale avec les explications qui vont bien pour la boucle temporelle. On en regrettera la brièveté du roman. J'aurais aimé la même histoire avec 300 pages de plus pour poser le background, pour développer la psychologie des personnages, pour une immersion encore plus forte. Disons que nous avons un concentré en 150 pages.

C'est violent, rapide, sans temps mort, sans originalité sur ce que pense un bon soldat de base de ses officiers et des bureaucrates. Ah, c'est sûr, on est loin en ce qui concerne la littérature asiatique en matière d'invasion extraterrestre du problème à trois corps de Liu Cixin (chinois - Hiroshi Sakurazaka est japonais, je sais c'est pas pareil).

Mais ce roman est destiné à un public YA, masculin pour divertir, réfléchir un tout petit petit peu et il remplit parfaitement son office.
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Quelle honte d'avoir eu le culot de mettre cette couverture qui n'a rien à voir avec le contenu du livre. Pour tout dire j'ai eu l'impression d'être pris pour un imbécile dès la première page.

Le héros (Tome Cruise sur la couverture) est Japonais ! Oui, oui, c'est sûr, ce n'est pas si évident sur la couverture... L'histoire se déroule au Japon, plus précisément sur une île japonaise ou des troupes militaires de différents pays sont présentes pour lancer une attaque contre les Mimics. Les Mimics étant des bestioles sorties des océans et qui ont pour but d'anéantir la race humaine.

Alors évidemment que toute la partie du livre qui concerne la vie de Keiji Kiriya, ses traditions japonaises et autres est un peu déroutante. de même lorsqu'il rencontre Rita, qui elle, fait partie des forces spéciales militaires US. On est face à une femme aux cheveux rouges, qui se bat au moyen d'une hache géante dans une combinaison totalement rouge. Tout cela à une raison d'être bien détaillée dans le livre mais c'est très loin de cette image ou elle pose sur la couverture avec son fusil à la main.

Je veux bien comprendre que le film soit différent et que ça fait vendre de mettre la tronche de Tom Cruise sur un livre, alors cher éditeur je vous propose un truc. Tant qu'à faire et au point ou vous en êtes, pourquoi ne pas mettre la couverture de Titanic avec Léonardo di Carpacio la prochaine fois que vous voulez vendre un livre qui traite de la pêche intensive dans l'atlantique ? Non parce que à ce stade tout est possible.

Pour revenir à notre roman de SF militaire, il y a un autre défaut qui a rendu cette lecture relativement désagréable. La première moitié du livre, chaque mot qui sort de la bouche d'un soldat est un ramassis d'injures. L'auteur considère manifestement qu'un soldat n'est autre qu'un profond débile qui ne peut pas ouvrir la bouche sans prononcer des énormités très lourdes et très "grasses". Les femmes y sont décrites comme des objets sexuels sans aucun respect. Evidemment quand ces mêmes soldats ferment les yeux, il n'est pas possible que leur imagination voit autre chose qu'une paire de jambes écartées. Au final cela rend les personnages antipathiques et minables. Heureusement les choses se calment à partir de l'arrivée de Rita vers la moitié du livre.

Au Final, le roman manque d'enjeux, les personnages ne sont en aucun cas attachants au point que ça nous fait ni chaud, ni froid de les voir mourir.

C'est bien dommage car l'histoire, elle, est intelligente, intéressante, complexe et tout à fait originale. Je me réjouis de voir le film car cela pourrait être une très bonne surprise, si les défauts du livre y sont gommés.

Certified Bof-Bof by Wiitoo Takatoulire
Wiitoo.over-blog.com
Note 3/6
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Du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais apprécié Tom Cruise en tant qu'acteur. Je dois néanmoins avouer que le film The Edge of Tomorrow m'a beaucoup plu, ce qui m'a amenée à lire ce livre de Hiroshi Sakurazaka.

Le héros de l'histoire originale est Keiji Kiriya, une jeune recrue japonaise qui, lors de sa première bataille contre les Mimics, va se retrouver piégé dans une boucle temporelle.

Sans savoir comment en sortir il n'a pas d'autre alternative que de retourner au combat pour y mourir et... recommencer. Il va avoir du temps pour mettre à profit les heures qui précèdent la bataille pour s'entraîner et approcher Rita Vrataski, la Full Metal Bitch.

Son personnage est développé différemment, je l'ai trouvée plus humaine dans la version de Sakurazaka.

J'ai beaucoup apprécié qu'il soit expliqué l'origine des Mimics.

Sortir de la boucle n'a rien à voir avec la version cinéma tout comme la fin que j'ai trouvée plus crédible et intéressante.

Dans l'ensemble, un très bon moment de lecture.




Challenge SFFF 2021
Challenge mauvais genres 2021
Challenge duo d'auteurs SFFF 2021
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Comme pour toute adaptation cinématographique, « Edge of Tomorrow» est bien différente de l'oeuvre d'Hiroshi Sakurazaka. Même si Tom Cruise et Emily Blunt sont sur la couverture du livre, on est un bien loin de la nouvelle « All you need is kill » de l'auteur japonais …
Dans le roman, l'histoire se déroule entièrement au Japon. Kiriya Keiji , soldat nippon équipé d'une sorte exosquelette, revit toujours la même journée (boucle temporelle) avec comme conclusion : sa propre mort en plein combat. Notre planète semble sur le point d'être entièrement envahie par une espèce extraterrestre « les Mimics ». Seules quelques bases militaires dans le monde luttent encore dont celle de notre ami Kiriya. En revivant cette journée de combat (là on rejoint le film avec Tom Cruise), il va parfaire son expérience en devenant un super guerrier tueur d'ET. Il va aussi faire la rencontre de Rita qui fait partie des forces spéciales américaines. C'est une femme qui se bat avec une hache digne d'un guerrier Viking (d'ailleurs, elle possède une chevelure rouge) et qui semble être victime du même problème temporel que notre ami japonais. Ce personnage est plus construit et plus attachant que celui d'Emily Blunt dans le film.
Si l'origine et les desseins des Mimics sur la Terre sont mieux expliqués dans le bouquin, la fin de l'histoire n'a aussi rien à voir avec la version cinéma car elle y est plus dramatique.
La répétition des scènes causée par la boucle ne gêne en rien l'intérêt que l'on porte à l'histoire, l'auteur sait agrémenter la redondance des combats par des éléments nouveaux changeants et par les interactions entre les deux principaux protagonistes que sont Kiriya et Rita.
C'est un bon moment de science-fiction militaire.
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Edge of Tomorrow est initialement connu sous le titre All You Need is Kill ; ce roman japonais a été adapté en manga et en film avec, en têtes d'affiche, Emily Blunt et Tom Cruise. C'est certainement à cette adaptation cinématographique que l'on doit sa traduction dans nos contrées, avec ce titre moins évocateur, plus mystérieux.
Keiji Kiriya est une jeune recrue de l'armée. Demain, c'est le grand jour, il ira sur le champ de bataille affronter les mimics, ces créatures extraterrestres redoutables qui cherchent à détruire ce qu'il y a sur Terre. Mais l'opération va tourner au fiasco et… Kiriya va se réveiller dans son lit et revivre la même journée. Etait-ce un rêve prémonitoire ? Non puisqu'il se fait encore tuer et se réveille de nouveau même jour, même heure et, encore une fois, les choses se déroulent pareillement, sauf quand il ne reproduit pas les mêmes actions. Dans ce cas, il vit de nouvelles expériences mais, une fois mort, tout recommence. Encore et encore.
Edge of Tomorrow est un livre que j'ai lu il y a quelques années et que j'ai souhaité relire car je l'avais bien aimé ; j'ai apprécié redécouvrir ce récit et ses personnages hauts en couleur. Si Kiriya est un simple trouffion, ce jeune homme se décide finalement à s'entraîner non pas pour devenir le meilleur, ni pour surpasser Full Metal Bitch, mais simplement pour survivre car il en a vite marre de se faire tuer à chaque fois : c'est douloureux, sans compter que revivre sans cesse la même journée est lassant. Quant à la Full Metal Bitch, de son nom Rita Vatraski, c'est une soldate d'élite américaine, vêtue d'une combinaison d'un rouge flamboyant au combat, dépeçant ses ennemis à coups de hache. Elle est également surnommée la Valkyrie et, rien qu'à la voir sur le champ de bataille, les soldats redoublent d'effort pour vaincre les mimics ; elle inspire ses compagnons de guerre. Il y a également Ferell qui, s'il n'apparaît pas énormément, occupe une place importante, de même que la mécano de Vrataski (elle est généralement très maladroite mais elle est surtout très douée dans son domaine ; c'est presque un cliché, pourtant elle m'a bien plu, son histoire de figurines la rendant touchante).
La narration joue également un rôle important ; le récit nous est raconté à la première personne, par Kiriya. Si nous avons parfois droit à ses commentaires sur les poitrines des femmes de la base militaire, chose fort peu intéressante mais apportant un côté humain (et lourd) au personnage principal, nous avons surtout droit à son regard sur la guerre, comment évolue sa vision des choses tandis qu'il progresse, etc. Et nous avons de même droit à sa vision sur ses camarades, ses amis ou ces gens qui ne le connaissent pas mais que lui connaît très bien. Une situation bien étrange, très particulière qui, si elle l'arrange au début, va vite le pousser à s'interroger : à savoir le passé des individus et ce qu'il y a dans leur coeur, il pourrait aisément les manipuler pour arriver plus rapidement à ses fins, mais peut-il le faire continuellement et ne jamais avoir de remords ?
Comme l'on suit Kiriya, on ne peut également que constater un changement dans sa perception des autres et, s'il craignait Vatraski après le premier combat à ses côtés, tout cela va bientôt changer et on ne peut que ressentir avec force l'admiration du jeune homme pour la Valkyrie, celui-ci la prenant d'ailleurs pour modèle : s'il veut survivre, rien de mieux que d'apprendre de cette reine du combat. Pour autant, cette femme n'est pas une machine de guerre et l'auteur, Hiroshi Sakurazaka, n'a pas oublié de la rendre humaine, comme tous les autres personnages que l'on découvre au fil des pages.
Je pourrais encore vous parler un long moment de ce livre mais je vais juste terminer avec un point important avant de conclure : avec un bouquin qui nous raconte une histoire qui se répète, est-ce que cela n'en fait pas un ensemble trop redondant ? Est-ce que cela n'en devient pas lassant ? Et ma réponse est celle-ci : non. Parce que l'auteur a eu la bonne idée de ne pas tout réécrire à chaque fois, ou bien, s'il le fait, il a pris soin d'insérer quelques pensées nouvelles, ou d'inclure un élément perturbateur à cette routine, etc. Cela nous donne donc un roman bien ficelé, avec de l'action, quelques réflexions, des ennemis plus intéressants qu'il n'y paraît de prime abord… Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j'étais prise dans ce récit de guerre contre des extraterrestres, incapable de le lâcher alors que je connaissais déjà le gros de l'histoire.

Edge of Tomorrow a probablement des défaut mais il n'en reste pas moins un très bon roman de science-fiction et de guerre, avec ses personnages intéressants et impressionnants, avec sa narration qui, même si elle se base sur la répétition, ne lasse pas et s'avère finalement peu redondante, et avec son récit vraiment prenant. J'ai pris plaisir à cette lecture et, si le coeur vous en dit, je ne peux que vous inviter à découvrir ce livre.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je vais crever sur un putain de champ de bataille. Sur une île paumée, sans amis, sans famille, sans copine. Dans la douleur, la peur, couvert de ma propre merde à cause de la terreur. Et je ne peux même pas lever la dernière arme qui me reste pour descendre le bâtard qui me fonce dessus. On dirait que tout le feu qui restait en moi s’est éteint quand j’ai tiré mon ultime balle.
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La mort vient sans crier gare, en un battement de cœur, et elle ne fait pas la difficile.
Les soldats qu’elle prend vite – avant même qu’ils ne sachent ce qui les a touchés – sont les plus chanceux. La plupart crèvent dans d’atroces souffrances, les os fracassés, les organes déchiquetés, dans une mare de sang qui imbibe le sol. Ils attendent tous seuls dans la boue que la Mort s’approche dans leur dos et arrache leur dernière étincelle de vie de ses mains glacées.
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Il faut avoir plus que des yeux dans une bataille. Tu dois sentir l'impact qui traverse les couches de céramique et de métal jusque dans ton corps. Apprécier la résistance de la détente. Percevoir le sol à travers la semelle de tes bottes. Absorber tous les chiffres que t'envoient tout un tas de capteurs pour connaître l'état du champ de bataille instantanément. Mais je ne savais rien de tout cela. Une recrue à sa première bataille, elle sait que dalle.
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Les images ne sont ni de bon ni de mauvais goût. Si en cliquant sur un lien, l’image d’un cadavre apparaît, une bonne mère de famille aurait de quoi faire un procès. Mais si la même photo apparaît à la une du New York Times, elle pourrait valoir le Pulitzer.
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Dans une opération impliquant ving-cinq-mille combis, si une compagnie de cent quarante-six hommes était éradiquée, cela ne mériterait pas même un mémo sur le bureau des cadres du ministère de la Défense. Nous étions les agneaux du sacrifice dont le sang allait graisser les rouages de la machinerie de la guerre.
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