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Après des années au service de la police, plusieurs fois décoré pour avoir mis sa vie en danger, José Maria Aguerri s'est retiré il y a maintenant 2 ans et s'est installé à son compte en créant une agence de détectives, avec son ami Legrand. Personnage hanté par le souvenir de sa défunte femme dont il juge être responsable de sa mort, il entretient une relation virtuelle avec une certaine Alicia à qui il n'ose déclarer son identité et se rend régulièrement dans les sex-shops, non pour se satisfaire, mais pour l'aider à éclaircir des souvenirs devenus flous. Comme il a sauvé le Roi par le passé, c'est tout naturellement que le ministre s'adresse à nouveau à lui dès que Sa Majesté a décidé de lever les voiles, laissant juste un petit mot comme quoi il est allé chercher le petit garçon. Aguerri n'a as d'autres choix que d'accepter. Mais, il va vite se rendre qu'il n'est pas le seul à vouloir mettre la main sur le Roi... 

Carlos Salem nous fait voyager à travers l'Espagne, de Madrid à des villages au nom imprononçable ou absurde. Dès lors qu'Aguerri aura retrouvé le Roi, un périple commence pour les deux. Ils vont faire la connaissance de personnages aussi improbables que loufoques, du devin rétroviseur qui devine le passé au chef d'orchestre qui recherche une symphonie inoubliable en passant par l'homme incollable en Coca en la personne de l'écrivain hispano-mexicain Paco Ignacio Taibo. Sans oublier la chèvre Rosita! Aguerri n'est pas en reste, lui qui se déguise sans arrêt pour passer incognito et va dans les sex-shops retrouver sa mémoire. Même le Roi semble avoir oublié pour un temps ses fonctions. Ce road-movie déjanté, vivant, parfois absurde ou mélancolique se déguste telle une sangria bien fraîche dans laquelle on découvre petit à petit les différentes saveurs. Carlos Salem surprend par sa fantaisie et son humour et nous offre une belle histoire d'hommes.

Je suis et Je reste roi d'Espagne...
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Je n'avais encore jamais lu de livre de Carlos Salem et c'est sur les conseils d'un libraire que j'ai plongé.
Quelle histoire, quelle aventure et quelle galerie de personnages dans ce polar déjanté qui traite de la mémoire, du souvenir, de la quête de l'enfance.

José Maria Arregui, ancien flic un peu paumé, à fleur de peau a créé avec un ami une agence de détectives. Il se croit responsable du décès de sa femme, est dans le souvenir et en veut au monde entier.
Il règle les problèmes avec ses poings et on ne compte plus le nombre de nez un peu de biais qu'il a laissé derrière lui. Pour parfaire le portrait, il ne peut trouver l'inspiration nécessaire à la résolution des cas qui lui sont soumis qu'en passant des heures dans des cabines de sex-shop.
C'est un écorché vif, entre Nestor Burma (façon Guy Marchand) et Perry Mason, de E .S. Gardner.

Quand le roi disparait, c'est naturellement à Arregui que l'on s'adresse pour le retrouver, compte tenu de ses antécédents et d'autant plus qu'il lui a déjà sauvé la vie une fois.
Sur la piste du roi, il va croiser beaucoup de monde ayant des intérêts dans cette disparition et, une fois qu'il l'aura retrouvé, le récit va se transformer en une sorte de road-movie à travers une Espagne improbable.
Des personnages pour le moins originaux (Un voyant que ne peut voir que le passé, un musicien qui a perdu une symphonie, un expert en crus de Coca-cola...) vont jalonner le chemin des deux compères.

Au bout d'un moment, on ne sait plus trop ce qu'on lit, on oublie l'intrigue, mais on tourne toujours plus vite les 400 pages jusqu'à la fin.
L'imagination de cet auteur nous entraîne à travers une Espagne onirique, caricature des petits ou grands travers de notre monde et donne immédiatement envie de découvrir ses autres romans.
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"Les choses peuvent toujours aller plus mal, me dis-je. L'Espagne a besoin de moi. L'Espagne et moi sommes dans la merde."

Et vient le jour où Je reste roi d'Espagne est enfin disponible à la BMVR. Et où le le livre est VRAIMENT rangé à sa place. Bref, le jour où tu peux l'emprunter. Et par conséquent le lire. Et c'est comme se délecter d'un plaisir coupable.

"Avant d'arriver au coin de la rue, je me dis que j'ai monté cette représentation pour eux, pour qu'ils croient que je vais bien et qu'ils arrêtent de s'apitoyer sur moi. Pour qu'ils croient que je suis celui de toujours. Mais à l'intérieur je me sens celui de jamais."

José Maria alias Txema, l'ex-flic reconverti en privé de grand luxe, ne va décidément pas bien. Il passe dans son bureau en plaqué or des fins de soirée pathétique à mourir une unique fourmi salvatrice. Il pleure sans relâche sa fiancée Claudia, remâchant sans fin sa culpabilité poisseuse. C'est alors que le quotidien s'anime, avec l'arrivée d'un curieux énergumène qui prétend vouloir l'engager :

"Je crois que je fronce les sourcils. La voix de Zuruaga m'agace, l'expression de Zuruaga m'agace, l'impression que la tête de Zuruaga me dit quelque chose m'agace. Je me flatte de ne jamais oublier la tête de quelqu'un. Je me suis entraîné des années pour ça."

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Txema a le nez creux, car cette affaire ne sent pas bon. Mais alors pas bon du tout. le voilà bientôt embarqué dans un road movie halluciné en compagnie de Juan Carlos himself, à la poursuite d'un mystérieux petit garçon, et poursuivi par d'odieux sbires qui le terrifient. Bref, le grand n'importe quoi qu'on apprécie chez Salem.

La galerie de personnages convoqués est inoubliable de drôlerie et d'humanité, comme dans Aller simple ou Nager sans se mouiller, entre un musicien médiocre à la poursuite de sa mélodie perdue, Soldati et Rincon (qu'on jubile de retrouver), Nemo le petit génie de l'informatique à la sulfureuse maman, l'hyperséduisante Olivia / Alicia, sans oublier Rosita la brebis (tiens, tiens, une brebis de compagnie ... comme dans la Princesse Printemps). Et des répliques aussi mémorables que : "Mais putain ! On nous cherche pour nous tuer et vous me donnez des recettes de tisane pour la prostate !" (au hasard parmi de nombreuses autres au sein des dialogues chiadés). Et toujours les références en pagaille (ici, Taibo est nettement privilégié, ce qui n'exclut pas une apparition de Montalbano).

Peut-être un peu plus mélancolique que déjanté, Je reste roi d'Espagne ne tient pour autant pas toutes ses promesses, et laisse en bouche un petit goût doux-amer. Comme un esprit de répétition (non, cette quête au centre de l'Espagne ne vous rappelle pas cette autre quête au sein du Rif marocain) voire peut-être une forme de lassitude devant les gesticulations souvent grotesque des comparses imaginés par Salem. Mais même si Je reste roi d'Espagne n'offre pas un grand renouvellement, il n'en demeure pas moins qu'on rit beaucoup, qu'on verse presque une larme de temps à autre, et qu'on a toujours plaisir à goûter aux délices d'un roman qui joue avec un évident plaisir à manipuler les codes du genre (la trahison, l'amitié, la rédemption du héros solitaire).
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Sans surprise, le troisième roman de Carlos Salem brode encore autour des mêmes thèmes qui semblent obséder l'auteur et qu'il s'est déjà ingénié à aborder dans Aller simple puis dans Nager sans se mouiller : la recherche de l'identité, la difficulté à conserver l'innocence de l'enfance dans une société qui piétine allègrement les candides et où le paraître l'emporte sur l'être.

Le talent de Salem tient en grande partie au fait que, s'il revient toujours au fond à ces mêmes idées, il réussit à chaque fois à le faire d'une manière originale à la fois proche et sensiblement différente de ses romans précédents.
Ici, donc, Txema, détective aux talents multiples et maître en particulier dans l'art du déguisement, a pour mission de retrouver un homme disparu et de le ramener à Madrid. Cet homme n'est autre que Juan Carlos Alfonso Víctor María de Borbón y Borbón-Dos Sicilias, le roi d'Espagne, qui a fugué au Portugal pour retrouver l'enfant qu'il fut un jour sur une plage d'Estoril. La cavale des deux hommes poursuivis par des tueurs aux motivations flous, les mèneront à la rencontre de toute une galerie de personnages hors du commun, du « devin rétroviseur » qui lit le passé des gens à une fidèle brebis, en passant par Soldati,« homme d'affaire ou révolutionnaire », déjà rencontré dans Aller simple.

Voguant entre polar et conte philosophique dans un monde où la dure réalité vient se heurter à une sorte d'onirisme défensif qui la rejette, Carlos Salem embarque le lecteur dans une Espagne rêvée loin d'être dénuée de défauts mais où ceux-ci, face à l'indéfectible optimisme de l'auteur, finissent toujours par amener quelque chose de positif. Mais il ne s'agit cependant pas d'une négation du monde d'aujourd'hui et de ses problèmes, la fausse candeur du regard de Salem dressant en creux un portrait peu reluisant de la situation socio-économique de l'Espagne (et de l'Occident en général) de la fin des années 2000 et terrible lucidité sur ce que sont les hommes.

On ajoutera au crédit de ce roman le fait que Carlos Salem s'améliore à chaque ouvrage et que ces balades oniriques s'enchaînent de mieux en mieux, que certaines lourdeurs et longueurs que l'on pouvait lui reprocher dans ses livres précédents tendent à s'effacer, et que ses personnages se révèlent de plus en plus attachants.

Histoire d'amitié d'hommes qui cherchent à se réaliser tels qu'ils sont et non pas comme ils voudraient qu'on les voit ou comme il faudrait qu'ils apparaissent au monde, Je reste roi d'Espagne voit Carlos Salem continuer à creuser le sillon d'une oeuvre à part, d'une nouvelle veine du roman noir que l'on pourrait dans une certaine mesure rapprocher d'un autre auteur atypique, l'autrichien Heinrich Steinfest. C'est dire s'il mérite que l'on s'y intéresse.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Comme dans Aller Simple dont on retrouve certains personnages, Carlos Salem signe ici ce que les critiques ont défini comme un road-movie déjanté.

Arregui est un ex flic reconverti en détective, capable de se lier d'amitié avec une fourmi et qui n'a d'autre solution que de se rendre dans un sex shop afin de combler ses trous de mémoire. Lorsqu'on lui confie la délicate tâche de retrouver Juan Carlos, disparu en laissant un laconique message, c'est l'aventure qui commence. Traqué par un malfrat dont le garde du corps à un QI inversement proportionnel à son gigantisme, Arregui voit sa mission évoluer vers la fuite et les personnages croisés au cours du périple sont particulièrement pittoresques : un extra lucide qui ne voit que le passé, un musicien qui cherche une symphonie perdue, deux frères s'entretuant pour une guerre obsolète....

Le discours est foisonnant au risque de parfois perdre le fil tant les intrigues se mêlent, mais la truculence du propos relègue la trame policière au rang de prétexte.

Originalité des personnages et sens du rythme caractérisent ce polar assez atypique
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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On connait le western spaghetti, voici le polar paëlla!
Loufoque et déjanté!
Madrid. Un ex-flic José Maria Arregui, qui aime toujours douloureusement Claudia qui n'est plus et désire Olivia (sous le pseudo de Coriolis lorsqu'il pianote en fantasmant ferme sur internet), a quitté la police après avoir "liquidé 3 bandits" et sauvé le roi d'Espagne dont il possède les coordonnées généreusement gravées sur une médaille.
Dans son agence de détectives, qu'il dirige avec son associé Legrand, il détaille la photo d'un sosie bizarrement nommé José Maria Aguirre à "la tête de celui qui n'a jamais marqué un but de sa vie".
Régina dite "la fourmi" les seconde.
Suite à un message des plus bizarres (encore un) du roi qui s'est volatilisé,Arregui, appelé à la rescousse, se dit "L'Espagne a besoin de moi" . Et le voilà parti, ou forcé à partir, tambour battant.
"Bonsoir, Arregui"
"Bonsoir, roi"
Je peux t'appeler Txéma (petit nom que donnait son papa à José Maria).
No problemo ( petite remarque perso à véréfier dans un dico espagnol.
Je peux t'appeler Juanito?
No problemo (à re-vérifier).
Et là grand carnaval de pistoléros, on croise Terreur le presque débile sauf en matière de passage à tabac, Zurnaga surnommé l'Etron intéressé par la fameuse médaille, un "Chasseur" pas si chef que ça, un "devin rétroviseur" spécialisé voyance du passé,un Juanito qui enfant aimait le conte des Mille et une nuits et se cache au présent sous un déguisement de hippie aux dreadlocks bien fournis qui "mange du jambon ibérique" et bien d'autres... de l' Espagne profonde entre deux sex-shops très utiles à l'enquête!
La mission d'Arregui: "sauver ses fesses" (et celles du roi par la même occasion), un dossier sous le coude en empruntant une Rolls, au diable l'avarice!
"La brigade de nettoyage" laissera-t-elle tout impeccable?
Vous saurez le fin mot de cette histoire royale et farfelue en découvrant: Je reste roi d'Espagne de Carlos Salem, un brin irrévérencieux, (auteur espagnol dont Aller simple a reçu le prix Memorial Silveris Canada à la Semana Negra en 2008).
Butttt!!!!
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Les héros de Un aller simple, Octavio Rincon et Raul Salvati, nous avaient entraînés dans un périple déjanté au Maroc. Dans Nager sans se mouiller, nous croisions brièvement Txema Arregui, ancien flic devenu détective privé.
Nous retrouvons ici ces trois personnages dont l'intrigue tourne autour de Txema Arregui avec lequel nous faisons plus ample connaissance.

Trois semaines avant Noël, Arregui est tranquillement occupé à régler des enquêtes à sa façon lorsque l'ignoble Iñaki Zuruaga débarque dans son agence madrilène avec un gros paquet d'euros tentateur contre l'accomplissement d'une mission. Devant le refus du détective l'entrevue tourne au fiasco et entre les deux hommes commence un bras de fer de 392 pages. Bras de fer auquel vient se mêler le roi d'Espagne ayant disparu volontairement. le ministre de l'intérieur en personne, une vieille connaissance d'Arregui, charge ce dernier de ramener sa majesté au bercail.

Toujours taraudé par le fantôme de Claudia, la femme qu'il aimait morte quelques années auparavant, Arregui se lance sur la trace du monarque tout en tentant d'échapper aux sbires de Zaruaga. S'il retrouve très vite Juanito, tous deux sont alors contraints de s'embarquer dans un road movie dont l'auteur a le secret, errant dans une Espagne arriérée tels un don Quichotte et un Sancho Pancha à la recherche de la sortie. Quand, enfin, ils rejoindront Madrid ce sera pour se réfugier chez Rincon et Salvati, devenus restaurateurs, et où, sous couvert de moult déguisements et entourloupes, Arregui et le roi règleront les nombreux comptes qu'ils ont à solder l'un et l'autre.

J'avoue être un peu moins enthousiaste que lors des deux précédents romans. Si l'imagination de l'auteur ne fait pas défaut, bien au contraire, je trouve que cette fois-ci il tombe un peu trop dans l'excès. Les situations sont tout aussi loufoques, les personnages également, notamment le roi d'Espagne - le vrai a dû bien rigoler s'il a lu le livre - mais j'ai eu un passage à vide lorsque nos héros tournent en rond dans une Espagne d'un autre temps et il me tardait qu'ils en sortent. J'ai eu le sentiment que l'auteur réutilisait le même canevas de Un aller simple en changeant juste les couleurs de ses écheveaux et en chargeant le trait. Ceci mis à part, ça reste une bonne lecture divertissante et on se demande bien où l'auteur va chercher tout ça !

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Premier Carlos Salem pour moi, et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela décoiffe.
On a ici affaire à un ex-flic devenu détective privée. Mal dans sa peau, il gère son agence avec l'aide d'associés pour le moins haut en couleur.
L'arrivée d'un client "différent" va faire basculer la vie du héros et nous entrainer dans des aventures pour le moins rocambolesques, impliquant "Juanito", surnom du roi d'Espagne.
Ici, tous les personnages sont gratinés.Le style est brut, les mots parfois crus mais pourtant , aucune impression de vulgarité gratuite ne se dégage.Au contraire, certaines tournures , notamment dans la deuxième partie tirent sur la poésie.
C'est un roman attachant , différent, avec une part de suspens même si on en oublierait presque parfois l'intrigue.
Nul doute que je vais poursuivre ma découverte de cet auteur , pour le moins singulier.
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Un roman qui commence et finit comme un polar et réussit le tour de force de contenir au milieu un étrange voyage presque onirique dans le fin fond d'un Espagne perdue, de villages identiques et anonymes à leurs jumeaux, tous peuplés des rencontres des plus étonnantes. L'amitié étrange qui finit par lier le détective et le roi, presque malgré le premier, humanisent les deux personnages et l'auteur réussit le tour de force de rendre le roi à la fois humain, plaisant et attachant, sans en faire une marionnette ridicule qui plaiderait ou pour la royauté, ou pour la république.
C'est plein d'humour, ça ne se prend pas au sérieux, bien que le personnage principal entame sa recherche avec assez de tristesse pour manquer se couler, et cela fait une lecture fort plaisante.
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Le troisième opus policier de Carlos Salem, après "Nager sans se mouiller" et "Aller simple", fait très fort dans la démesure et l'irréalisme, mais pour le plus grand plaisir des amateurs de polars déjantés. Rien moins que Juan Carlos, roi d'Espagne, comme héros principal de ce "road novel" qui sillonne un coin perdu de l'Espagne, aux confins du Portugal. Un Juan Carlos qui a perdu la mémoire mais sait très bien se jouer de toutes les chausse-trappes visant à l'envoyer ad patres, en compagnie de son ami le détective José Maria Aguirre (dit "Txema") et d'une foultitude de rencontres de passage, dont le célèbre romancier mexicain Paco Ignacio Taibo II, qui reçoit ici un hommage inattendu sous les traits du Judas de service. Une touche unique dans le PPE (Paysage Policier Européen), une imagination débordante nous emmenant aux confins du surréalisme, une écriture efficace tenant le lecteur en haleine au fil de ces quatre cent et quelques pages bien remplies. Une réussite…
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