L'attrape-coeurs

Il y a un moment lors de mes lectures, je pose toujours les questions suivantes : pourquoi avoir fait un livre ? Pourquoi ce monde ? Pourquoi les personnages font-ils ça ? Je ne pense pas être la seule à me les poses sinon je suis un peu timbré sur les bords. Enfin, bref, vous avez toujours ces questions qui viennent vous hanter à un moment de votre lecture, enfin chez moi c'est à tous les livres. Et le plus souvent vous trouver vos réponses, parfois des brides, mais ça suffit largement à justifier le pourquoi. Et du coup durant ma lecture de ce livre, je me suis posée la question, pourquoi avoir écrit ce livre ? On va suivre la vie d'Holden, qui s'est fait virer de son collège, qui ne veut pas rentrer tout de suite chez lui, qui est limite plus que pommé si c'est possible, qui a des divagations de fou et qui vous retournent le cerveau. Holden qui a l'air d'avoir du mal à créer des liens d'amitié, qui ne sait pas y faire avec les filles. Enfin bref, tout un mélange de tout, qui m'a forcé à plusieurs reprises à me poser la question, du pourquoi du livre. Quel intérêt de raconter cela. de montrer ceci. À part me faire voir qu'il a une vie plutôt aisée, mais que sa vie est limite un bateau qui flotte sans but et que l'on voit coulé durant toute notre lecture ? Puis il y a une personne très chère à Holden, la petite Phoebe, qui le raccroche beaucoup à la réalité à mon goût. Et qui lui évite de faire des bêtises. Mais malgré que j'aie réussi à finir ce livre, parce que oui, j'ai eu envie d'abandonner parce que je n'avais toujours pas ma réponse, bah, je n'ai toujours pas ma réponse. Je n'ai pas trouvé d'intérêt à ce livre. Après, le personnage est plutôt bien fait, même si je le trouve bien bizarre comme s'il se défonçait à longueur de temps. Mais je n'y ai vraiment pas trouvé de logique à son histoire, de but ou un quelconque intérêt. Alors oui, je peux paraître dure sur ma chronique, mais personnellement, j'aurais dû ne pas sauter le pas de le lire.

En conclusion, je me demande encore et je me demanderais encore quelque jour quel est l'intérêt de ce livre, pourquoi raconter ça. Je n'ai pas forcément aimé comme je n'ai pas détesté non plus. Dans ses réflexions abracadabrantes, il y a une certaine logique qui montre qu'il est ouvert à son monde. Mais je trouve ça complètement décalé. Je m'attends à plus de la part d'un classique, du coup cela me refroidit un peu dans la tentative de m'ouvrir au classique. Personnellement, je n'y trouve pas un grand intérêt à le lire, mais je sais qu'il plaît à d'autres, peut-être que je n'ai pas su comprendre le livre dans son ensemble ou que je n'ai pas su voir au-delà de mon ennui et de ma question ...
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" « Si vous voulez vraiment que je vous dise, alors sûrement la première chose que vous allez demander c'est où je suis né, et à quoi ça a ressemblé, ma saloperie d'enfance, et ce que faisaient mes parents avant de m'avoir, et toutes ces conneries à la David Copperfield, mais j'ai pas envie de raconter ça et tout ». Dès les premières lignes, ça claque. le bonhomme pas très sympathique qui nous parle, c'est Holden Caulfield. On apprendra à la fin du roman qu'il rédige son autobiographie dans un hôpital psychiatrique après y avoir été interné plusieurs mois. On ne sait pas vraiment à qui il s'adresse tout au long du roman; c'est plutôt un « tu » allégorique que visant une personne en particulier. L'histoire commence dans le collège de Prency Prep où le narrateur fait ses études et dont il a l'intention de se tirer, idée pas si courageuse que ça puisque, de toute manière, il sait qu'il va être viré dans les prochains jours. Holden nous parle de ses colocs, pas vraiment des amis mais des mecs qu'il doit supporter, qui le considèrent comme un mec chelou et il le leur rend bien en les traitant de cons superficiels. Comme rien ne le retient dans ce collège de bourges, il part donc pour New-York avec l'idée d'y passer quelques jours avant de rentrer chez ses parents.

On suit donc Holden, déambulant dans la ville et dans ses pensées. Il nous parle des personnes qu'il a rencontré, de sa petite soeur la crevette, la seule qu'il semble aimer et de lui. Lui l'adolescent paumé, un Musset des temps modernes qui ne sait où aller et qui parcourt les avenues sans but, loge dans un hôtel minable et paye une pute qu'il ne baisera même pas – quand je te dis qu'il ne sait pas ce qu'il fait… – et se fera d'ailleurs défoncer par son mac. On a pitié de lui: c'est le genre de gamin qu'on aimerait prendre par la main, faire asseoir sur un banc et l'écouter vider son sac pendant des heures dans l'espoir de lui apporter quelque chose. Mais le pauvre ne se fait pas vraiment écouter. Vers la fin du roman, après être passé chez lui, il va voir son ancien prof de lettres, le seul en qui il avait vraiment confiance et, dans la nuit, il retrouve le vieux en train de lui caresser les cheveux. Pas étonnant qu'il soit paumé! Ce roman c'est aussi une peinture de New-York où il passe toutes ses journées et ses nuits. Les grandes allées tristes, les piano-bar du soir et leur faune estudiantine qui se la joue, surtout quand y'a des petites minettes. Holden c'est un peu les déambulations de Jeanne Moreau dans « Ascenseur pour l'échafaud », en moins classe, et moins blond."
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Trois petits jours dans la tête de Holden Caulfield, qui se lisent en quelques heures. Très rapidement, on s'attache à cet adolescent qui essaye de trouver sa place dans le monde. Salinger nous offre une écriture moderne et intemporelle pour ce chef d'oeuvre de 1951.

Livre culte générationnel et transgénérationnel, idem le Grand Meaulnes, L'écume des jours, Aden Arabie, le coeur est un chasseur solitaire, ….

Je m'étais décidé à lire ce bouquin voyant que tout le monde n'en disait que du bien. même des célébrités comme Johnny Depp ou encore l'assassin de John Lennon, Mark David Chapman.

Hé bien, je dois dire que je ne me suis pas senti emporté ni transcendé par les mésaventures de ce jeune adolescent. le style faussement parlé ne fonctionne que moyennement, en tout cas dans la traduction en français, et le weekend passé avec ce jeune Holden Caulfield dans tous ses désagréments est franchement inintéressant voire ennuyeux.

Le seul point positif est, pour moi, le lien affectif qui l'unit à sa petite soeur.
Pas de quoi en faire tout un foin..

Si j'avais lu ce roman durant mon adolescence, l'attrape-coeurs serait aujourd'hui un de mes romans culte. Holden serait aujourd'hui un de mes héros de roman préférés. L'histoire d'un adolescent qui n'est pas assez vieux pour les adultes et trop pour les enfants, c'est un peu mon histoire. À cette période de la vie, on croit tout savoir lorsqu'en réalité on en sait que trop peu. Tout comme Holden, j'étais un garçon intelligent qui ne savait pas où il voulait aller dans la vie et qui jugeait que l'école était une perte de temps.

Le gros problème c'est que mon adolescence est terminée depuis un bon bout et en lisant le roman, j'ai l'impression de le lire trop tard dans ma vie. Un autre gros problème du roman c'est la traduction qui est franchement mauvaise. Étant Québécois, je m'attendais à une traduction en français standard, pas une traduction dans un quelconque argot de France. Ceci a grandement diminué mon plaisir à lire cette histoire.

Pour le positif, le roman m'a rappelé ma propre adolescence et la difficulté durant cette période de ma vie à me faire bien comprendre des adultes. En tout cas, c'est ce que je croyais à cette époque. C'est un livre que j'ai hâte de faire découvrir à mes enfants.

J'ai failli abandonner la lecture après les premiers chapitres, mais la réputation de l'oeuvre m'a incité a persévérer. La fin me fut plus digeste. Des considérations adolescentes du passé, dépassées ? En tout cas, elles ne m'ont pas ramené aux miennes. Un niveau de langue qui perd sûrement de sa puissance à la traduction, bref, vraiment pas ma tassé de thé...

Déçue par le style de l'auteur, le trait commun de sa peinture littéraire ... Pourtant quelque chose me frappa lors de ma lecture qui ne dura qu'une nuit, on se retrouve dans l'ébauche de cet adolescent cherchant à tout prix de la compagnie, on a tous connu ce moment de solitude qui à force finirait par avoir raison de nous...

Holden Caulfield, 16 ans, expulsé de son collège, erre dans New-York pendant trois jours, il ne veut pas rentrer avant que ses parents reçoivent la lettre d‘expulsion. Il fait diverses rencontres : ses anciens professeurs dont un gay, un proxénète et sa jeune prostituée du même âge que Holden, une ancienne petite amie.

Holden est un adolescent assez déprimé, qui critique tout (comme la plupart des ados). Il reste malgré tout sensible à la lecture, c‘est ce qui m‘a plu chez lui. Il aime aussi sa petite soeur par-dessus tout.


Il ne faut pas s'attendre à une fin mouvementée comme c'était mon cas.
Son récit n'est pas linéaire, il raconte le moment présent puis divague sur des souvenirs, Holden passe aisément de l'un à l'autre, donc on peut avoir un peu de mal à le suivre parfois.
Le style est très oral, ce qui m'a rebuté au départ, c'est rempli de mots/expressions comme ‘damn' ‘that killed me', ‘goddam'. Au bout d'un moment, on finit par s'y habituer, il correspond au personnage d'adolescent.

En bref, une lecture sur un adolescent avec un style oral, mais je suis restée plutôt distante avec le personnage principal.
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J'ai persisté jusqu'à la fin, ayant lu tellement de critiques positives sur ce livre, mais là je ne comprends pas. Je n'ai vraiment pas accroché, le style d'écriture, certainement très moderne en son temps, et très, à mon sens, « ringard ». Pour comprendre, c'est comme si un livre écrit avec des « j'te kiffe », « c'est trop de la balle » etc serait lu dans 60 ans.