L'attrape-coeurs

Dans "L'Attrape-Coeur", nous suivons Holden Caulfield, un adolescent rebelle qui cherche à échapper aux conventions sociales et à trouver sa place dans un monde qu'il perçoit comme hypocrite et aliénant. Bien que ce livre soit considéré comme un classique de la littérature américaine, je n'ai personnellement pas été totalement convaincu par son thème, ses personnages et son intrigue. L'histoire de Holden m'a semblé assez banale et dépourvue de profondeur, et son périple à travers New York ne m'a pas captivé autant que je l'espérais.

Comparé à d'autres oeuvres de la littérature classique qui ont su résister à l'épreuve du temps, comme "L'Écume des Jours" de Boris Vian, "L'Attrape-Coeur" me semble moins pertinent et moins universel dans ses thématiques. Alors que certains romans parviennent à transcender les époques et à toucher les lecteurs de différentes générations, celui-ci semble être plus ancré dans son contexte historique et culturel.

Malgré cela, je reconnais que "L'Attrape-Coeur" a ses mérites et a certainement eu un impact significatif sur de nombreux lecteurs. Son exploration des troubles de l'adolescence et de la quête d'identité reste pertinente pour de nombreux jeunes, même si je n'ai pas personnellement trouvé le récit aussi marquant que d'autres oeuvres du même genre. En fin de compte, il s'agit d'une lecture subjective, et bien que ce livre n'ait pas tout à fait répondu à mes attentes, il peut certainement trouver son public parmi ceux qui sont attirés par les histoires d'adolescents en quête de sens et de vérité.

Il s'appelle Holden, a 16 ans et vient de se faire virer, pour la énième fois de son collège. On est à la veille des vacances de Noël et pour rentrer chez lui, Holden va prendre le chemin des écoliers, son errance va durer 3 jours. Voilà toute l'histoire, qui n'est le plus important ici. le coeur du livre, c'est cet adolescent, issu d'une classe sociale aisée, un peu en rupture de ban avec son milieu, asthmatique mais fumeur invétéré, encore empli de grandes idées mais que tout ou presque emmerde... et qui finit par devenir fatiguant. Mais le langage est vraiment intéressant. le livre est en fait un long monologue, le discours de ce gamin, dans son langage et ses certitudes d'ados, tout ce qui le "démolit", ou bien le "tue", le cinéma, il déteste, sa soeur, Phoebe, il l'adore...Publié dans les années 50, le roman a détonné par sa liberté d'écriture. Il a été à l'origine d'un petit scandale littéraire et a donné naissance à une nouvelle forme de roman. J'ai rêvé d'entendre ce récit saisit par un F. Lucchini pour en apprécier toute la saveur langagière mais je m'y suis aussi un peu ennuyé...Sans suis-je trop vieux pour ce type de lecture...

Je n'ai vraiment pas aimé ce livre. L'écriture est très, trop, "parlé". Des tournures qui se veulent jeunes mais qui ne le sont pas. On ne dirai pas que Holden vient du milieu bourgeois. L'histoire n'avance pas réellement… pendant trois jours il tourne en rond et il n'y a pas de découverte intéressantes. Vu la renommé du livre je suis très déçue.

Je ne sais clairement pas quoi en penser. Ce livre était au programme lorsque j'étais au lycée. Je l'avais lu en anglais et je n'avais rien compris. Je pensais vraiment être passé à côté de quelques chose. Pourtant lu en français je ne suis pas sûre d'avoir tout saisie.
Mon point de vue :
Holden est un gamin pommé et marginale, il fait partie d'une famille aisé pour cette époque. Pourtant il a un oeil critique sur tout et pour tout le monde malgrés sont jeune âge. Il n'aime rien et personne. Je ne comprend pas vers ou il veut emmener le lecteur. Certes son style et très originale le lecteur est dans la confidence du début à la fin. Je n'arrive pas à rester sur une note positive.

Excellent

Je comprends pourquoi ce livre a été interdit dans plusieurs écoles. On a vraiment l'impression qu'à n'importe quel moment Holden pourrait péter un câble et s'en prendre à quelqu'un. Je trouve qu'il a ÉNORMÉMENT de similitude avec des tueurs de masse et des tueurs en série.
Il n'aime rien, fait ce qu'il dit détester, trouve des excuses pour tous et rien, prend du plaisir à mentir, ne s'attache à rien et ses idées partent dans tous les sens. Elles sont plus invraisemblables les unes que les autres.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Phoebé because elle était très attachante. J'ai également ADORÉ Jane. le héros parle tout le temps d'elle mais ne l'appelle jamais ou a toujours des excuses pour ne pas le faire. On fini par se demander si elle existe vraiment cette fameuse Jane.

"L'attrape-coeurs" ou l'attrape nigaud !? 🤔🤨

J'abandonne ma lecture au deux tiers parce que je n'en peux plus 🫨🤯 !

Dans ce roman, on suit les errements physiques et mentaux de Holden Caulfield, un jeune étudiant américain des années 1950. En bon antihéros, c'est un véritable looser qui échoue dans tout : études, sports, amitiés, amours... Et... c'est tout... L'histoire s'arrête là. Pas de suspense, pas d'intrigue, pas d'intérêt. Pour ceux qui s'interrogeaient, j'ai lu le dernier tiers du livre en diagonale, donc je sais qu'il ne s'y passe rien de plus.

Ce pauvre Holden s'exprime à la première personne du singulier, dans un langage lourd, pataud et bien peu distingué, tout à son image. Il ponctue la plupart de ses phrases par "et tout" ou "ouah". Il utilise souvent l'expression "bicause" et appelle tout le monde le ou la môme. C'est EX-AS-PÉ-RANT ! Sans compter que pour un jeune homme, il radote à l'envi en répétant deux à trois fois ses propos, bien que sous des formulations différentes.

C'est une écriture énervante et tout. C'est pour ça que j'ai pas été jusqu'au bout bicause c'était pas intéressant. Ouah, c'est vraiment trop chiant. Même la môme Jane ou le môme Arckley sont trop nuls. C'est pareil pour les autres mômes et tout. Je vais arrêter là bicause j'y arrive plus et tout.

Voilà, avec ce dernier paragraphe, vous avez un petit aperçu du style de l'auteur 😂🤣 !

Avec cette lecture, je pensais me lancer dans un roman exceptionnel, de celui qui (nous dit-on )marque une vie, à l'instar de "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole. Eh bien je n'ai aimé ni l'un, ni l'autre ! A croire que la littérature américaine de cette époque n'est absolument pas faite pour moi. Tant pis ! J'ai hâte de passer à autre chose 😁...

Ce livre fait incontestablement partie de la liste de mes oeuvres préférées avec J.K Toole, Proust et quelques autres.
C'est un livre facile à lire, assez court, ce qui pourrait donner l'impression d'Être en présence d'une oeuvre banale, mais c'est tout au contraire.
La profondeur du contenu, la sensibilité de l'histoire et du protagoniste, les analyses sociales, l'originalité de l'aventure, tout nous rappelle que nous sommes en présence d'un grand livre qui passera inévitablement à l'histoire de la littérature universelle.
Un détail révélateur: je n'ai pas pour habitude de m'émouvoir excessivement quand je lis un livre. Et bien, là, ce fut le cas. Je ne pus m'empêcher de verser....un petit flot de larmes lors de l'épisode de la rencontre puis séparation du protagoniste et de sa soeur.
La métaphore du jeu de dames pour parler de son amie, la finesse ave laquelle il analyse la psychologie des différents personnages qu'il nous présente. Magistral!

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Une petite adaptation a d'abord été nécessaire au départ pour s'acclimater au langage adolescent d'une époque que je n'ai pas connu. J'ai d'ailleurs tout de suite regretté de ne pas voir lu ce roman durant mon adolescence. Puis, j'ai commencé à parcourir ces pages à travers les yeux d'un ancien adolescent mais surtout d'un parent et la lecture en fut d'autant plus réjouissante et instructive sur ce que peuvent ressentir mes enfants pris dans l'étaux de l'adolescence. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, de cet âge oppressant où l'on nous fait sentir trop jeune pour certaines choses et trop vieux pour d'autres. Notre héros se posent des questions puériles mais plutôt poétique dont les adultes se foutent complètement (« où vont les canards de Central Park en hiver? ») et doit sans cesse répondre à contre-coeur à des questions sur ses ambitions comme futur adulte.
J'ai particulièrement été séduit par le fait que plus ma lecture avançait, plus je m'attachais au protagoniste. le voyant au départ comme un morveux immature, il m'apparut peu à peu comme un être complexe, sensible, doté d'une intelligence émotive rare. Comment c'est opérée cette lente métamorphose? Par le regard attendrissant qu'il porte à sa petite soeur? Par ces maux de tête qui m'ont beaucoup ému tant ils évoquent la force de ses tourments?
Finalement, un roman important qui, contrairement à ce à quoi on peut s'attendre à la lecture des premières pages, est en fait un rare roman de contre-apprentissage, tel que la signification du titre l'évoque. Je trouve d'ailleurs le titre en anglais beaucoup plus poétique et touchant que sa traduction française.

Lien : https://www.babelio.com/monp..

La première fois je l'ai abandonné et je m'en étais même débarrassé car pas du tout envie de le retenter... Mais il restait dans un coin de ma tête alors je l'ai racheté et finalement j'ai eu raison car cette lecture est le parfait exemple qu'il ne faut pas se fier aux apparences. L'écriture : une écriture "parlée" à la hauteur de l'adolescent narrateur avec ses questionnements, sa quête d'identité et de comprendre le monde, les humains et malgré ce parler presque argotique une réflexion sur ce qui l'entoure pas si légère que cela. Les 3 jours d'errance d' Holden Caulfield révèlent un être sensible, provocateur, en pleine mutation et n'obtenant pas des autres les réponses qu'il espère.
L'auteur parvient à la fois à rendre l'univers de cet ado mais également son environnement, son milieu social et faire de celui-ci un porte-parole d'une jeunesse qui se cherche, qui doute et qui se cherche.