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Les Royaumes Oubliés - La Légende de... tome 5 sur 13
EAN : 9782811203047
475 pages
Milady (09/04/2010)
4.03/5   160 notes
Résumé :
Le nain Bruenor, le barbare Wulfgar, le halfelin Régis et Drizzt l’elfe noir partent en quête de la cité de Castelmithral, le berceau légendaire du peuple de Bruenor. Ils doivent affronter en chemin toutes sortes de monstres et de prodiges. Confronté au racisme, Drizzt envisage sérieusement de regagner les ténèbres de l’Outreterre. De son côté, Wulfgar commence à surmonter son aversion atavique pour la magie. Quant à Régis, il cherche à échapper à un redoutable assa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Pas de la grande littérature ni même de la grande Fantasy, mais de l'agréable novélisation : les aventures de Drizzt Do'Urden et ses compagnons, c'est des parties de jeux de rôles mise par écrit. Malgré une fanbase assez importante R.A. Salvatore jouit d'une réputation de tâcheron. Ayant par le passé hurler avec les loups, je fais mon mea culpa. D'un autre côté je n'avais en tête que la très mauvaise adaptation de Fleuve noir que je n'ose qualifier de traduction… C'est donc tout naturellement que je remercie Milady et Laurence Murphy pour cette plaisante nouvelle traduction !

Nous suivons dans ces "Torrents d'argent" un très sympathique revival du "Hobbit" de Tolkien mâtiné de "SdA" :
- comme Bilbo, Régis possède un puissant bijou magique recherché par un puissant sorcier
- comme Smaug, le dragon Ombreflet surveille son fabuleux le trésor et son royaume souterrain
- comme Thorin Écu-de-Chêne, Bruenor Marteaudeguerre recherche sa patrie désormais perdue
Les héros forment la Compagnie du Hall, une communauté formé d'un elfe, d'un nain, d'un semi-homme et de 2 humains… une configuration qui rappelle d'excellents souvenirs aux amateurs d'héroïc fantasy ! blink
Les copies édulcorées de Conan et Elric accompagnent le maître nain dans sa quête, avec une Catti-Brie atteinte du syndrome de Stockholm pas toujours très cohérente dans ses agissements… Savent pas ce qu'elles veulent ces nanas ! lol
C'est parfois bon enfant et on retrouve les belles sensations du shonen classique avec les tirades sur l'espoir et l'amitié, la foi dans le triomphe de l'amour et de la justice. C'est une Fantasy traditionnelle certes, mais c'est plaisant de retrouver cela dans une époque grimm & gritty post GRR Martin.

Partie 1 : Quêtes
D'un côté nous avons Bruenor, Drizzt, Wulfgar et Regis qui partent à l'aventure un peu à l'aveuglette, se basant sur de maigres indices pour finalement se retrouver dans les bas quartiers de Luskan. D'un autre côté nous avons Artémis Entreri engagé par Pacha Amas pour lui ramener Régis et son rubis hypnotique, qui s'allie à un mage ambitieux et à ses sbires. Entre les 2 camps une Catti-Brie qui part avertir ses amis avant de tomber dans les griffes de ce Drizzt inversé.
Partie 2 : Alliés
Tandis que nos compères se perdent dans les campagnes de plus en plus reculées des Royaumes Oubliés (faut dire qu'ils partent vraiment à l'aveuglette à chaque étape… lol), Catti-Brie essaye de semer la zizanie parmi leurs poursuivants.
Drizzt broie du noir devant les manifestations de racisme à son égard entre 2 péripéties tirées sur la table des rencontres aléatoires. Parmi elles une traversée de marais infestée de trolls plus Sam Raimi tu meurs (dommage d'avoir gâché ce chouette moment de fantasy horrifique par un boss de fin niveau totalement hors de propos).
Heureusement la Dame de Lunargent, clone de Galadriel, fournit à nos amis biscuits elfiques et baumes guérisseurs avant de les mettre sur la bonne voie.
Partie 3 : Nouveaux chemins
On est quelque part entre reconquête du Mont Erebor et reconquête des Mines de la Moria. Les oeuvres de Tolkien très littéraires accusent quand même leur âge, c'est donc très plaisant de retrouver ces scènes mythiques en cinémascope.
Parmie des duergars et autres gobelins, les 2 compagnies s'affrontent dans les sombres tunnels souterrains, alors qu'a lieu le duel au somment entre les frères ennemis Drizzt et Entreri… le final ne déçoit pas, mais le dénouement n'en est pas vraiment un et que tout est à suivre dans "Le Joyau du Halfelin" !

L'auteur a fortement corrigé le tir au niveau des bad guys et c'est tant mieux !
On retrouve certes avec Dendybar un mago psycho et avec Ombreflet un dragon mégalomane, mais les tous les autres vilains d'alignement loyaux mauvais ont de la gueule et tirent clairement l'ensemble vers le haut avec Entreri l'assassin bad ass, la vamp magicienne Sydney, le guerrier jaloux Jierdan et le golem Bok à mi chemin du Frankenstein de Mary Shelley et du T-800 de James Cameron qui nous gratifie de scènes assez cool (et en plus ils se tirent dans les pattes !).
D'ailleurs les scènes d'action et les situations sont plus variées et donc donne moins une impression de répétitivité.
Les deus ex machina sont moins nombreux, Guenhwyvar se faisant très discrète, donc le suspens est davantage présent !

Il reste néanmoins des trucs qui ne marchent toujours pas :
- inévitablement surviennent les moments où on entend rouler des dés... surtout quand on sort la table des rencontres aléatoires car on se retrouve avec des péripéties de remplissages qui rallongent la sauce plus qu'autres choses
- la manière dont nos compères partent à l'aventure en arpentant la route dans la joie et la bonne humeur sans préparation alors qu'ils ne savent pas où ils vont et comment ils vont y aller rappelle fortement "Le Donjon de Naheulbeuk" !
- des poncifs qui nous rappellent malheureusement qu'on est dans une novélisation d'un univers franchisé…
- on en fait des caisses sur l'atavisme des barbares qui haïssent la magie… Que ces passages sont mauvais !
- Catti-Brie qui est un des personnages principaux de "La Légende de Drizzt" ne fonctionne toujours pas…

Les intéressants monologues de Drizzt en début de parties tranchent avec le reste. On sent que l'auteur met beaucoup de lui-même dans son personnage fétiche. Dès lors on peut réinterpréter la saga : Menzoberranzan et ses traditions de compétitivité mortifère, c'est une certaine société américaine à qui l'auteur à décidé de tourner le dos, comme son héros, préférant essayer de rendre meilleurs les Royaumes Oubliés, comme son héros. Un monde parfois violent, raciste et fanatique dans son communautarisme certes, mais avec de l'amitié, de la solidarité, et la possibilité de s'intégrer dans un multiculturalisme progressiste. Si on ajoute que le héros est rejeté principalement à cause de la couleur de sa peau et des préjugés qui y sont affiliés, il n'y a qu'un pas pour y voir une critique en bonnes et dues formes de certaines mentalités.
Des héros porteurs de valeurs qui ont envie de rendre le monde meilleur, cela fait du bien : Justice Forever !
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J'ai adoré ce cinquième épisode !
Bruenor, accompagné de Wulfgar et Drizzt part à la recherche de Castelmithral, ils sont très vite rejoints par Régis qui préfère les périls incertains de cette aventure au péril certain que constitue l'arrivée d'Artémis Entrery aux dix-cités.
Le périple de nos quatre amis va donner lieu à de nombreuses rencontres hautes en couleurs et franchement captivantes et notamment les Harpels (entre autres). Mais aussi beaucoup de mauvaises rencontres sans parler de la traque qu'ils vont devoir subir de la part d'Artémis Entrery (maître assassin de son état).
On a là un bon scénario et tous les ingrédients pour ne pas s'ennuyer, les méchants ont une belle consistance et les actions s'enchainent sans temps morts et de façon très cohérente, à ce stade il est utile d'avoir lu les précédents épisodes car certaines interactions découlent d'événements s'étant déroulés dans les tomes précédents.
Là encore il y aura beaucoup de magie, du suspense et des drames, des combats bien sûr et d'autres choses aussi que je ne dévoilerais pas. Il y a aussi et je dois avouer que j'y prends goût, une forme de philosophie avec ce que j'appellerai des dissertations sur le sens de la vie, le plus souvent lors du prologue ou des introductions de chapitres, c'est bien structuré et plutôt intéressant.
Je passe à la suite car la fin de ce tome cinq est le prélude de ce qui suit, et j'ai vraiment hâte de connaître la suite !
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 10/10
Style de l'écriture : 10/10
Rendu de l'histoire : 8/10
Total 37/40 Babelio 5/5

Suite des aventures de Drizzt et de ses amis toujours sur la version de 1995 de Fleuve noir, bien meilleure que la version galvauder de Milady.

Second tome de cette seconde trilogie (trilogie du Val Bise) reste un des meilleur écrit à ce jour. Car tout le monde le sait le roman le plus dur à écrire d'une trilogie est bien le tome central. Ici le pari est réussi, l'auteur nous tient en haleine d'un bout à l'autre, notamment grâce à l'entrer en scène de Artémis Entreri. Ce personnage très sombre est un vrai régale car il est l'opposé de Drizzt. Ce qui va pousser ce dernier à s'interroger tout au long des différents romans. Comme d'habitude l'interrogation sur notre propre humanité est intelligemment amenée par R.A. Salvatore.

Malgré les nombreuse années je me souvenais de la traque dans la lande des trolls avec la main tranchée d'un des monstres restée accroché à la cuisse du barbare. Pour moi c'est la marque des grands auteurs d'êtres capablent d'imprimés une scène dans votre esprit après plus de 20 ans d'écriture du roman concerné.

La scène finale de ce tome est épique une fois de plus, ce qui rend le sacrifice de cette scène encore plus magnifique. Même si je sais ce qu'il advient réellement du nain à la barbe rousse, mit plus en valeur sur la couverture de Clyde Caldwell (1995) plutôt que la couverture stéréotypé de Milady.

La suite et fin de cette trilogie nous promets le meilleur à savoir le tome 3 le joyau du petit homme, toujours sur la plus fidèle version à savoir celle de 1995.
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Le début de ma lecture, de ce cinquième tome des aventures de Drizzt Do'Urden, a été laborieux. J'ai eu en effet du mal à rentrer dans l'histoire les cent premières pages, mais j'ai dévoré le reste du livre d'une traite.
Ce qui m'a gênée dans ce début de tome ? Je ne sais pas trop en vérité. Probablement la dynamique du groupe, que forment Drizzt et ses compagnons, j'ai eu en effet du mal à me faire à l'idée que Drizzt ne partait pas à l'aventure en solitaire. Ce groupe hétéroclite m'a laissée, au début de sa quête, assez sceptique, ce n'est qu'après son bref séjour chez les Harpell que j'ai vraiment commencé à l'aimer.
Ma gêne provenait aussi sûrement du personnage d'Entreri que j'ai réellement apprécié qu'après son alliance à Luskan, avant je le trouvais vide et sans réel intérêt.
Mais heureusement la suite du livre m'a vraiment emballée et je m'apprête à attraper le prochain tome pour continuer ma lecture.
Catti-Brie est un personnage central de ce tome, que j'ai eu plaisir à mieux découvrir, Wulfgar prend plus d'ampleur, le nain est toujours aussi acariâtre et Régis se sort toujours du pétrin. Drizzt lui est un peu en retrait dans cette histoire malgré quelques passages qui lui rende justice, ce qui permet aux autres personnages de s'affirmer. J'espère tout de même que dans le prochain tome il reprendra plus d'importance, comme me le fait espérer la traque qui débute à la toute fin de ce livre, il est après tout le héros de cette histoire.
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Bruenor le nain part avec ses amis à la recherche de son foyer natal. Évidemment les aventures seront du voyage, les pièges nombreux, les ennemis imprévisibles et les alliés trop rares. Qu'à cela ne tienne, notre héros, en puisant au plus profond des ses ressources, fera face à la musique. Au-delà des combats épiques, c'est la psychologie des personnages, bons comme méchants, qui a retenu mon attention; l'adversité confronte les préjugés et fait maturer, souvent à la dure. On ne s'ennuie pas un seul instant dans cet épisode de la saga et l'auteur nous appâte drôlement bien pour la suite des choses. Une surprise de taille nous attend lors de la finale pétaradante et laisse présager un tournant majeur dans les tomes à venir. J'ai bien hâte d'y être!
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Je prie pour que le monde ne soit jamais un monde sans dragons. Je prononce ces mots avec une profonde sincérité, bien que j’ai joué un rôle dans la mort d’un dracosire, grand parmi les grandes. Car le dragon est l’ennemi par excellence, le plus redoutable des adversaires, l’exemple même de l’inéluctable destruction. Le dragon, plus que les autres créatures, démons et diables compris, évoque les images d’une sombre grandeur, du monstre primitif suprême assoupi sur le suprême butin. Ils ont le test ultime du héros et l’ultime terreur de l’enfant. Ils sont plus anciens que les elfes et plus proches de la terre que les nains. Les grands dragons sont les monstres primitifs et surnaturels, l’essence du monstre primitif, le recoin le plus sombre de notre imagination.
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Le désir profond qu’il avait de tuer Entrari n’était pas dû à la colère que pouvait éveiller en lui les actes ignobles de l’assassin. Tuer Entrari ce serait tuer la noirceur qu’il portait en lui, pensait Drizzt, car il aurait pu être cet homme. Ceci était le test de son honneur et de sa dignité, l’affrontement de ce qu’il aurait pu devenir. […] Entrari considérait Drizzt avec le même dédain. Quel potentiel il voyait dans le drow ! Mais tempéré par une faiblesse intolérable. Peut-être que l’assassin, dans son cœur, était envieux de l’aptitude à l’amour et à la compassion qu’il reconnaissait chez Drizzt. Si semblable à lui de bien des façons, Drizzt accentuait cruellement la réalité de son propre néant émotionnel.
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Le choc de Bruenor fut total lorsqu'il ouvrit la porte de la taverne. Des tables, des verres cassés, et des clients évanouis gisaient sur le sol. L'aubergiste était affalé sur une partie du bar démoli, et une serveuse enveloppait sa tête ensanglantée dans des bandages. L'homme que Wulfgar avait planté dans le mur pendait toujours mollement par l'arrière de la tête. Il gémissait doucement, et Bruenor ne put s'empêcher de rire en voyant l'oeuvre du puissant barbare. De temps à autre, l'une des serveuses passait devant l'homme en poursuivant le ménage et lui donnait une petite poussée pour s'amuser à le voir se balancer.
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_ Çui-ci est pour mon père ! cria-t-il, fendant le casque brillant du duergar le plus proche d'un simple coup. Çui-là est pour le père de mon père ! hurla-t-il, abattant le second. Et çui-là est pour le père du père de mon père !
La lignée de Bruenor était longue. Les nains gris n'eurent aucune chance.
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La nostalgie est peut-être le plus grand mensonge que nous entretenons. La nostalgie, c’est le lustre que l’on confère au passé pour ménager les sensibilités du présent. A quelques-uns, ce mensonge apporte un certain réconfort : il permet de se réconcilier avec soi et avec ses racines. Mais d’autres, je le crains, s’accrochent trop à ces souvenirs déformés et pour cette raison deviennent aveugles aux réalités qui les entourent.
Combien de personnes rêvent de ce « monde passé, plus simple et plus doux », je me le demande, sans jamais regarder la vérité en face. Car n’étaient-ce pas eux qui à l’époque étaient plus simples et plus cléments, et non pas le monde autour d’eux ?
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Video de R. A. Salvatore (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de R. A. Salvatore
Booktrailer du livre fantasy "Gauntlgrym", tome 1 du cycle "Neverwinter" de R.A. Salvatore.
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