Après la mort du roi Bruenor à la fin du tome précédent, dans les entrailles de la cité de Gontelgrime, c'est un héros qui se déclare plus libre que nous retrouvons dans ce deuxième opus de la série sous licence Neverwinter. Un héros plus libre selon lui mais qui paraît encore plus torturé que d'habitude, plus sombre .
Ce tome est également plus sombre que le précédent, une époque plus dure où la magie noire est omniprésente, les ennemis deviennent plus nombreux et notre héros devient plus froid, plus dur et donne au lecteur une image d'un elfe noir plus conforme à l'image que l'on se fait des drows.
De nouveaux personnages apparaissent. Des personnages bien maîtrisés mais dont le passé n'est même pas esquissé. On aurait aimé apprécié d'en connaître plus sur la sorcière thayenne avant que celle-ci disparaisse, ce qui aurait donné plus de poids au récit. le personnage d'Effron est très intéressant et le lecteur à hâte de le voir prendre une place plus prépondérante dans le récit et de le voir directement confronté à la guerrière elfe afin que les sous-entendus lui soient révélés. C'est le personnage qui donne clairement au lecteur l'envie de connaître la suite des événements. le personnage de la liche Valindra, qui retrouve peu à peu la mémoire ouvre aussi des perspectives intéressantes pour la suite.
Le style de l'auteur laisse le lecteur toujours aussi haletant lors des combats qui se révèlent une fois encore maîtrisés de main de maître mais toutefois un peu trop omniprésents. En effet ceux-ci s'enchaînent quasiment sans repos ce qui crée une impression de manque dans les autres parties de l'histoire. Certaines scènes et passages paraissent ajoutés, sans rapport avec le récit principal, uniquement présents pour donner lieu à des combats supplémentaires et étoffer de manière mercantile l'épaisseur du volume. Les seuls moments de répits ne donnent lieu qu'à l'introspection du drow sur lui même nous gratifiant à plusieurs reprises de sa place dans la société, sur l'évolution de celle-ci. Une introspection qui nous montre que la mort de Bruenor à modifier ses convictions et que Dalhia exerce sur lui une influence potentiellement néfaste. Des passages certes intéressants qui qui donnent au lecteur l'impression de longueurs.
La magie, quand à elle , est plutôt bien pensée et se révèle autant spectaculaire que visuelle, même si par certaines périodes elle paraît un peu trop facile notamment dans l'emploi des objets. Une magie qui toutefois date un peu et suscite chez le lecteur un certain goût de nostalgie rappelant les parties endiablées de d'and D.
Au final, l'auteur nous livre un tome transitoire, certes distrayant, mais où il manque quelque chose pour pleinement recueillir la totale adhésion du lecteur. Espérons que dans le tome à venir l'intrigue principale prendra plus de profondeur, sera moins noyée dans des détails anodins qui perturbent quelque peu le récit et qui perturbent le lecteur qui a plus de mal à s'immerger dans le récit.Mais aussi que l'on ressentira moins le canevas imposé dans ce style de roman sous licence. On retrouve ici une fantasy classique, un peu passe partout même si le talent de l'auteur est indéniable. Une fantasy trépidante et sans prise de tête.
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Ce 4ième de couverture assez pourri disons-le n'est heureusement pas à la hauteur du roman qu'il tente de décrire.
Ce Tome 2 de Neverwinter (ha...ce que le terme Pasdhiver peut m'agacer !!!) ne s'inscrit pas , niveau qualité, dans la continuité du premier tome: Certes les combats y sont comme d'habitude particulièrement bien écrit et l'immersion quasi-parfaite.
Mais ils sont aussi omni-présents... Si j'ai absolument adoré l'attaque de la ville de Neverwinter par la liche Valindra et ses sbires (entre parenthèse vous pouvez vivre cet évènement en créant un nouveau personnage sur le MMORPG gratuit Neverwinter) , je n'ai pas forcément été emballé par d'autres combats un peu répétitifs, et ait trouvé le passage à Luskan sans rapport avec l'intrigue principal, ca sent les scènes ajoutés pour remplir.
Pour autant, et surtout après le reset des persos fait à la fin du tome 1, et le fait qu'avec les décénnies passés, ses anciens compagnons/ennemies humains soient morts, Salvatore nous propose une nouvelle gamme de personnage dont tous ne saurons pas en devenir...Mais ce petit Effron m'a tout l'air d'un futur grand. Et puis surtout immense coup de théatre quant à l'idnetité de Barrabus le Gris !
La disparion de Bruenor se fait sentir sur le comportement de Drizz't qui me semble "plus drow que jamais", j'ai hate de voir la suite de son évolution.
En tout cas le Tome 3 part sous les meilleurs auspices avec en scène d'ouverture une réunion chez la famille Drow Xorlarin qui veut maintnenant s'éintéresser à l'Anneau de Terreur créé en surface....
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Au final, Neverwinter s’avère être un roman divertissant, mais bien en dessous de son prédécesseur. Même les fans les plus acharnés pourront trouver le temps long devant ce qui ne s’avère finalement être qu’un catalogue visant à promouvoir l’environnement du jeu vidéo.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Booktrailer du livre fantasy "Gauntlgrym", tome 1 du cycle "Neverwinter" de R.A. Salvatore.