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EAN : 9782809817072
380 pages
L'Archipel (01/07/2015)
4.38/5   72 notes
Résumé :
Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante.
Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane.
Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un livre qui fait voyager! On suit le parcours de deux cousines, aux caractères diamétralement opposés, en plein coeur de la révolution cubaine. Alors que l'une s'exile aux Etats-Unis, l'autre reste à Cuba. Une histoire profonde d'amitié, d'amour, de soutien mais aussi un vrai focus sur Cuba, sa révolution et ses coutumes. On apprend énormément sur ce pays et Cecilia Samartin pose de réelles questions identitaires et d'appartenance inéluctables aux personnes qui ont fui leur pays. Un vrai coup de coeur pour ce voyage littéraire.
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Cecilia Samartin est née en 1961 à la Havane, pendant la révolution cubaine. Ses parents se réfugient alors qu’elle est encore bébé aux États-Unis. Elle grandit à Los Angeles, où elle étudie la psychologie avant de devenir thérapeute, œuvrant principalement auprès de la communauté latino. Elle est l’auteur de cinq romans traduits dans 18 pays, dont Le don d’Anna, La belle imparfaite (Archipoche, 2012 et 2013) et La promesse de Lola (L’Archipel, 2014). Auteur phénomène en Scandinavie, Cecilia Samartin est n°1 des ventes en Norvège, où ses romans se sont déjà vendus à plus d'un million d'exemplaires. En France, Le don d'Anna a conquis un vaste lectorat grâce à la magie du bouche à oreille. Nora ou le paradis perdu, son premier roman à être paru en 2004.

Optimistes et émouvants, les romans de Cecilia Samartin parlent au cœur et à l'âme. Nora ou le paradis perdu ne fait pas exception ! Envoûtant, captivant, empreint d'espoir et d'une force mystique comme le sont les romans d'Isabel Allende, Nora ou le paradis perdu est un roman riche et coloré, une histoire d'amitié, de perte, d'amour (au-delà des différences) mais surtout d'espoir.

Pendant les soixante dernières années le peuple cubain a vécu dans l'horreur d'un régime totalitariste les privant de ses droits les plus fondamentaux. Beaucoup regardaient, impuissants, leurs pays se désagréger. Cependant, certains d'entre eux continuaient à conserver l'espoir. Au péril de leur vie, ils continuaient à croire en la liberté, exprimant à haute voix leur volonté de vivre libre à n'importe quel prix. C'est dans cet état d'esprit que Cecilia Samartin a écrit Nora ou le paradis perdu. Ce roman, le tout premier qu'elle a écrit, retrace les heures les plus sombres de l'histoire de Cuba, depuis le gouvernement corrompu de Batista jusqu'à la révolution qui a permis à Fidel Castro d'établir le gouvernement totalitariste que l'on connaît et qui malheureusement, est toujours en vigueur de nos jours.

Dans son roman, Cecilia Samartin illustre très bien les diverses privations que subit le peuple cubain. Si la première partie de son récit décrit Cuba comme une île paradisiaque sur laquelle il fait (malgré tout) bon vivre, la suite laisse place à un changement de décor radical, le gouvernement castriste n'hésitant pas, entre autres, à affamer la population en rationnant la nourriture et les produits de première nécessité. Exsangues, désespérés, privés de tout confort mais aussi de tout espoir de changement, les Cubains en sont réduits à toutes sortes de marchandages pour assurer leur survie : marché noir, prostitution, pots-de-vin, dénonciations... Il ne reste plus rien du paradis tropical que Nora et sa cousine Alicia ont connu enfants ! Et le récit se fera de plus en plus poignant au fil des pages ! L'exil de Nora, contrainte de laisser derrière elle famille, amis, jusqu'à ses souvenirs les plus chers, est un véritable déchirement pour le lecteur !

«La tristesse du départ n'est comparable à nulle autre expérience [...] elle te frappe par grosses vagues qui peuvent t'arracher au sol quand tu crois avoir les pieds fermement ancrés sur la terre. Tout peut aller très bien, et voilà que tout à coup, tu entends les accords d'une chanson, ou tu sens des oignons en train de frire dans l'huile d'olive, et voilà que ton coeur se brise à nouveau en mille morceaux., juste comme ça. Tu vendrais ton âme pour te retrouver chez toi, ou pour éprouver un simple sentiment d'appartenance... quelque part... n'importe où.»

À travers la vie de ces personnages touchants à l'extrême, le lecteur plonge tête la première dans un récit si juste et si sincère que c'en est bouleversant ! On ne peut rester insensible à la détresse de ce peuple cubain privé de tout sauf de leur dignité. Même dans les moments les plus sombres et dans la pire misère, ils demeurent si fiers et si forts qu'on se sentirait presque coupable de vivre dans autant de confort ! C'est révoltant mais c'est également une belle leçon d'humilité, qui réveillera à coup sûr le sens de la générosité et du partage chez de nombreux lecteurs !

«Je ne vois peut-être pas la liberté sous le même angle que toi. Au fil des ans, je me suis trouvé une forme de liberté. Celle de découvrir qu'il ne me faut pas grand-chose pour être heureuse. Celle de vivre en en dépassant le malheur et la peur, et de trouver l'espoir au fond de ses propres larmes.»

Nora ou le paradis perdu est un roman magnifique et bouleversant qui vous fera découvrir autrement l'histoire de Cuba et de son peuple. Entre splendeur et décadence, Cecilia Samartin dresse un portrait à la fois enchanteur et terrifiant de son île natale qu'elle a quittée alors qu'elle n'était qu'un bébé. La dimension documentaire alliée à la plume poétique de l'auteure font de ce roman aux accents autobiographiques certains une pépite à côté de laquelle il ne faut surtout pas passer !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Découvrez Cuba, avant et pendant la Révolution, par les yeux de deux cousines très complices et très différentes.

Cette fois-ci nous explorons le Cuba d'avant et pendant la Révolution, de 1956 à 1981.

Je ne connais pas grand chose de Cuba, seulement quelques faits, quelques noms : la Baie des cochons, Fidel Castro, le blocus américain, la récente ouverture américaine initiée par Obama, le Buena vista social club… les cigares, la Havane. Comment Cuba est-il devenu communiste ? A quoi ressemblait Cuba avant le communisme ? Comment y vivait-on ? Aucune idée.

Premier avantage de ce roman : on y apprend énormément de choses. L'auteure vient elle-même de Cuba et son amour pour les plages, la mer, le ciel, la végétation, les rues de Cuba infuse l'intégralité du récit. Les couleurs, les gens, la magie des lieux, tout semble sublime ; et tout est sublimé par la mémoire, le souvenir. Car la narratrice a fui Cuba avec sa famille en 1962, trois ans après la révolution cubaine. Ses souvenirs de Cuba sont des souvenirs de petite fille. (L'auteure est elle-même née à la Havane et a grandi aux États-Unis).

Nora ou le paradis perdu raconte l'histoire de deux cousines très amies et très proches : Nora et Alicia. Nora est timide, un peu timorée, jamais au centre de l'attention, très obéissante. Alicia, c'est tout l'inverse : elle est vive, espiègle, sûre d'elle, aventureuse. Leur enfance se déroule dans de grandes maisons à la Havane. On y découvre un Cuba florissant, très catholique, avec des fillettes très bien élevées et très policées, un mode de vie très prude et l'omniprésence de la beauté des lieux. La pétulante Alicia flirte en douce avec Tony ; elle sera sévèrement punie pour cela. Ça ne se fait pas.

Avec la révolution et l'accession au pouvoir de Fidel Castro, le niveau de vie va dégringoler peu à peu. Ce n'est pas un roman politique, mais le portrait du pays sous Castro brossé par Cecilia Samartin est à charge et sans appel : c'est une lente dégringolade, les produits disparaissent les uns après les autres des commerces, le rationnement se met en place, les gens s'avilissent.

Alicia revoit Tony, qui croit dur comme fer à la révolution ; pendant ce temps, la famille de Nora et d'Alicia commence d'émigrer, en une longue hémorragie. Il devient de plus en plus difficile de partir, les visas sont délivrés au compte-goutte. Les parents de Nora choisissent de quitter l'île pendant qu'il est encore temps, alors que le père d'Alicia s'y refuse.

Commence en 1962 la vie américaine de Nora ; c'est via les lettres qu'elle reçoit que le lecteur suit la vie d'Alicia à Cuba et en voit les conditions se dégrader progressivement. Alicia se marie à Tony ; ils vivent dans une grande misère et ont une fille, Lucinda. Tony est envoyé à l'étranger pour soutenir d'autres révolutions pendant les premières années de sa fille ; il est absent quand on la découvre aveugle. Son inscription à la clinique pour des soins ophtalmologiques traîne – les officiels sont prioritaires – puis est annulée quand on apprend qu'Alicia est allée une fois prier dans une église. Car toutes les églises sont désaffectées, prier est interdit et la délation est largement encouragée.

Pendant ce temps, Nora ne s'habitue pas vraiment à la vie américaine ; son coeur est à Cuba, un Cuba idyllique, un Cuba d'enfance et de couleurs. La vie de Nora est l'occasion d'une réflexion fine sur ce qu'est le déracinement, l'émigration ; la douleur de devoir quitter son pays quand on est contraint de le faire ; l'absence.

Lorsque Nora comprend que sa cousine est au plus mal, en 1981, elle retourne à Cuba, pour y découvrir une vie, une ville, une situation laides, un vrai crève-coeur. Elle y retrouve en même temps son pays, ses racines, son identité.

Nora ou le paradis perdu est un très bon roman, une belle fresque historique avec des accents très réalistes. Dommage que l'une des dernières scènes brise ce réalisme pour verser dans l'aventure de pacotille, on y perd un peu d'authenticité.
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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Ayant fait des études sur les civilisations hispano-américaines et la langue espagnole en générale, je suis fascinée par les pays d'Amérique Latine. Et si Cuba n'en fait pas partie à proprement parler, puisque c'est une île des Caraïbes, elle ne m'en fascine pas moins, d'autant plus que c'est de ce pays dont la salsa tire ses origines. Il ne m'en fallait donc pas plus pour avoir envie de lire ce livre.

Ce livre nous raconte l'histoire de deux cousines cubaines, Nora et Alicia, qui ont eu deux vies totalement différentes suite à la révolution populaire de Fidel Castro.

Le roman commence doucement, la narratrice, Nora, nous présentant son île natale et la douceur d'y vivre. J'ai adoré découvrir Cuba à travers ses yeux. Certes elle fait partie de la haute société de l'île et a donc une vie privilégiée et l'auteure ne nous décrit pas non plus la vie des population plus pauvre, mais il n'empêche que la douce atmosphère des Antilles est propice à la rêverie. le lecteur n'a qu'à fermer les yeux pour s'y croire.
La deuxième partie du livre est plus dure. Une fois la révolution en marche la vie de la famille La Nora ne sera plus jamais la même. Confronter à la douleur et aux restrictions chacun réagit à sa manière. L'auteure à voulu nous montrer deux voies : celle La ceux qui n'ont pas voulu (ou pas pu) quitter l'île et ceux qui se sont exilés. Aucune des deux n'a été facile. Chacune a laissé des marques et c'est le chemin parcouru par chacune des deux cousines, Nora au États-Unis et Alicia restée à Cuba, avec ses choix et ses sacrifices que l'auteure nous raconte.

Ce récit est poignant, par sa beauté et par les souffrances ressenti par un peuple obligé La se séparé. On ressent vraiment ce déchirement de ceux qui ont dû quitter leur pays et ceux qui sont restés, qui en souffre et envie ceux qui sont partis. On découvre que rien n'est tout noir ou tout blanc.
Je pourrais vous parler de ce livre pendant des heures, mais je pense que je vous en dévoilerais trop. À partager mon ressenti j'en viendrai à vous raconter le roman en entier. Alors que le mieux c'est que vous le lisiez, pour que vous aussi vous puissiez ressentir ce qu'est la division d'un peuple, la décadence d'un pays et au milieu de tout ça, les histoires individuelles qui tentent vaille que vaille de tenir le cap.
J'avais envie d'agrémenter mon avis de photo de la Havane dans les années 50, mais je n'en ai pas trouvé. Tout ce que j'ai trouvé c'est des photos des voitures américaines des années 50 si bien entretenus par les Cubains. Si jamais vous en trouvez, je suis preneuse !
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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Nora ou le paradis perdu mêle la petite histoire et la grande. A travers ses personnages, il nous emmène à Cuba et nous fait percevoir la vie sous le régime castriste.Le roman s'ouvre sur l'enfance de Nora et Alicia à Cuba : les couleurs, la plage, la musique, la cuisine, la famille, les traditions, la religion. La parenthèse enchantée s'interrompt brutalement lorsqu'éclatent les troubles militaires et politiques. Nora quitte Cuba avec sa famille en 1962. A cette époque, elle ne sait pas encore qu'elle ne reviendra pas avant 1981. Elle ne verra pas non plus à quel point la situation se dégrade à Cuba et la lente plongée d'Alicia dans la misère et la souffrance. Jusqu'au moment où, des années plus tard, elle retournera dans un Cuba qu'elle ne reconnaît plus, pour venir en aide à sa cousine.
Tout au long du récit transparait l'amour de Nora pour son pays, un paradis dont le régime a fait un enfer. L'espoir de retourner un jour chez elle ne la quitte jamais. A partir de l'obtention ardue de visas et le départ clandestin, la jeune fille fait face à la réalité compliquée de l'immigration aux Etats-Unis, en particulier la pauvreté et le manque du pays. Aux conditions de vie et au problème d'intégration s'ajoute le conflit identitaire et le sentiment d'impuissance face aux quelques nouvelles, peu réjouissantes, qui lui parviennent du pays quand elles passent la censure. Nora est constamment déchirée entre son pays d'accueil et son pays d'origine, et avec lui son lien avec Alicia qu'elle a du laisser derrière elle. L'auteur nous parle ainsi du déracinement et de la crainte de perdre ses origines (et le ressentiment de voir que les plus jeunes, américanisés, oublient d'où ils viennent). Lors de son retour à Cuba, Nora sera prise du sentiment d'être devenu un étranger dans son propre pays et de doutes quant à son futur aux Etats-Unis.
Du côté d'Alicia, c'est une terrible déchéance, difficile à supporter même pour le lecteur. Elle qui était la plus jolie, celle que tous enviaient et vers qui les hommes portaient leur regard, va connaître la douleur, la précarité, la crainte pour sa vie et celle de sa famille. Et en même temps, on ne peut que comprendre ce qui la retient dans son pays. Son histoire témoignera aussi des revers de l'idéologie et de la désillusion quand la vérité parait sous les beaux discours.
Avec Nora ou le paradis perdu, j'ai appris énormément sur l'histoire de Cuba et sur ce que cette période a pu représenter pour ses habitants. C'est terrible de voir la souffrance de la population, opprimée par un gouvernement aveugle prêt à tout dans sa lutte contre l'occident. Enfermé dans son propre pays, le peuple semble condamné à supporter la surveillance, l'intrusion permanente et le dirigisme du gouvernement et à vivre dans la misère et la violence.
Cécilia Samartin signe là un roman bouleversant, douloureux et révoltant. Jusqu'aux dernières pages, on retient son souffle, on craint un nouveau désastre, on espère un peu de réconfort pour les personnages dans tout ce malheur. A travers l'histoire de Nora et d'Alicia, l'auteur évoque la dureté de la séparation, mais aussi la force de l'amitié entre les deux jeunes femmes, leur courage, leur force de résistance et d'endurance à l'épreuve, leur faculté à garder espoir.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Certes, on pouvait évoquer la beauté des plages, la qualité exceptionnelle des fruits de mer et des boutiques d’El Encanto. Mais ce qu’il fallait taire, c’était ce sentiment d’avoir perdu notre âme, la souffrance de nos racines transplantées mourant d’envie de retrouver leur terre natale. Personne d’autre ne le remarquait jamais, probablement parce que nous autres Cubains étions doués pour nous adapter, et si conciliants.
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Ce qu’on dit des accouchements n’est que pur mensonge. C’est bien pire. J’ai senti mon corps se déchirer de part en part et tous mes organes se disloquer. Après la naissance du bébé, j’ai demandé à Tony de vérifier si mes jambes étaient toujours bien attachées à mon corps et si mon nombril était toujours à la même place, parce que j’étais sûre d’avoir l’air d’une poupée de chiffon mise en pièces par un gorille furieux.
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Certes, on pouvait évoquer la beauté des plages, la qualité exceptionnelle des fruits de mer et des boutiques d’El Encanto. Mais ce qu’il fallait taire, c’était ce sentiment d’avoir perdu notre âme, la souffrance de nos racines transplantées mourant d’envie de retrouver leur terre natale. Personne d’autre ne le remarquait jamais, probablement parce que nous autres Cubains étions doués pour nous adapter, et si conciliants.
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La faim gagne du terrain, et des tas de gens ressemblent à des requins affamés prêts à tous les mauvais coups pour un repas. J’essaie de repérer les plus désespérés, et j’essaie surtout de les éviter. La nuit, le désespoir s’insinue dans le cœur comme une maladie. Les valeurs humaines les plus honorables sont écrasées sous son poids, et quand il a pleinement pris possession de quelqu’un, son odeur est perceptible, comme celle de toute la pourriture accumulée dans les ruelles de La Havane.
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—Tu regrettes d’être parti, Abuelo? (…)
—Chaque soir quand je m’endors, les sons et les odeurs de mon pays me reviennent comme un rêve têtu—prétendre le contraire serait mentir. Mais laisse-moi te dire une chose : c’est beaucoup plus facile de s’endormir avec la douleur de la nostalgie dans le cœur qu’avec la douleur de la faim au ventre.
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Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante. Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s?installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s?apprête à vivre des heures sombres à La Havane. Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s?accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu?elles continuent d?échanger, Nora comprend que la vie d?Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide. Mais ce qu?elle va découvrir à Cuba est bien loin de tout ce qu?elle pouvait imaginer?
Cecilia Samartin est née en 1961 à la Havane, pendant la révolution cubaine. Ses parents se réfugient alors qu?elle est encore bébé aux États-Unis. Elle grandit à Los Angeles, où elle étudie la psychologie avant de devenir thérapeute, ?uvrant principalement auprès de la communauté latino. Auteur de cinq romans traduits dans 18 pays, dont le Don d?Anna, La Belle Imparfaite, Rosa et son secret, elle est un auteur vedette en Scandinavie. Paru en 2014, La Promesse de Lola est réédité simultanément chez Archipoche. Interview de l?auteur : http://www.ceciliasamartin.com/interviews
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