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Citations sur La rue qui nous sépare (124)

Ne laisse pas leur manque d'humanité te faire perdre la tienne.
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Ses souvenirs de classe de première ressurgirent. L'étude de -Jacques le Fataliste- lui avait fait découvrir le concept de "déterminisme", selon lequel chaque événement était la conséquence d'un autre. La vie ne serait donc qu'un enchaînement de causes et d'effets. Le fatalisme ressemblait au déterminisme, avec une nuance plus pessimiste. A l'époque, Tristan jugeait ces théories sans intérêt. Aujourd'hui, assis comme chaque jour sur le trottoir à la sortie du supermarché Cora, il y repensait. bien sûr, il ne s'était pas retrouvé sur ce mètre carré de goudron en un claquement de doigts. Mais pourquoi lui ? Arrête, tu te fais du mal pour rien.
une fois de plus, Tristan se sentit écoeuré. Ecoeuré d'être à la rue à vingt et un ans, écoeuré d'avoir déjà raté sa vie alors qu'elle commençait à peine. (p. 13)
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(...) assumerait-elle une amitié avec un SDF ? La réponse qu'elle découvrait la laissait mal à l'aise. Malgré sa grande estime pour Tristan, elle avait honte d'avouer à ses proches qu'il était sans domicile. Que diraient-ils ? Que penseraient-ils ? Mais arrête ! On se moque de leur avis, ce n'est pas parce qu'il vit dehors que tu n'as pas le droit de l'apprécier ! (...)
Malgré elle, la jeune femme dut se rendre à l'évidence: elle se trouvait incapable d'assumer cette amitié "différente". (p. 124)
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Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors ne le dit pas.
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Etait-ce la fragilité de Tristan qui l'avait attirée en premier lieu ? Ses faiblesses qui faisaient écho aux siennes ? (...)
-Et tu penses qu'il en valait le coup ? l'interrogea Val, perplexe
- Personne ne devrait vivre comme ça, même pas les voleurs ou les meurtriers ! C'est une question de dignité humaine ! (p. 323)
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La vérité m’effraie parfois, mais jamais autant que lorsqu’on la cache derrière un mensonge.
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Le courage, c'est de résister à l'envie. Ou de ne pas recommencer quand on y a déjà cédé.
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(Note de l'autrice)

J'ai bien conscience que, malgré mes efforts, il reste probablement des inexactitudes. Cependant, si ce roman peut faire naître une réflexion, être à l'origine d'un changement positif -aussi petit soit-il- pour ceux qui souffrent de précarité, il aura atteint son objectif.
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Oui, j'ai passé une bonne journée. Depuis bien longtemps il ne qualifiait plus ses journées de "mauvaises" : elles étaient monotones et souvent tristes, toutefois leur attribuer une qualification négative ne pouvait que les alourdir.
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Noémia ne se souciait pas du temps qui filait. Elle adorait discuter de littérature et Tristan semblait aussi intarissable qu'elle sur le sujet. Ses références ne cessaient de l'étonner; elle n'aurait jamais cru qu'il connaîtrait tant d'oeuvres. Pourquoi ? Parce qu'il vit dehors ? Elle se sentit bête. Tant de préjugés... (p. 76)
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