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EAN : 9791028523169
160 pages
Leduc (12/01/2022)
4.53/5   106 notes
Résumé :
« Je suis née dans une famille a priori normale et sans histoire. J’ai 9 ans quand mes parents divorcent et que ma mère se remet en couple. Tout bascule peu de temps après : mon beau-père abuse de moi et me fait vivre un enfer pendant plus d’un an. Comment trouver la force de parler quand on n’a que 11 ans ? Je la trouve cette force pourtant, mais ma parole est bafouée et mon vécu nié. Comment une famille en apparence aimante a pu transformer ma vie en une successio... >Voir plus
Que lire après C'est mon p'tit doigt qui me l’a ditVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Samboyy grâce à son compte Instagram, je suis tout de suite tombée amoureuse de ses dessins, de son style. Les personnages ont des physionomies douces, des visages ronds, et j'aime beaucoup ce choix des couleurs bleutés. Lorsqu'elle a parlé de la sortie de son livre qui devait parler d'un sujet très important pour elle, j'ai tout de suite eu envie de le lire.

J'ai retrouvé tout au long des pages, son personnage principal qui la représente, car c'est une BD très intimiste puisque Samboyy nous parle d'elle, elle se confie, elle nous livre sa vie, ses sentiments. Elle se raconte de sa naissance à sa vie actuelle. Elle parle de son enfance heureuse avec ses parents, jusqu'à ce que ceux-ci divorcent suite aux nombreuses conquêtes du père. Sa mère se remettra ensuite en couple, et c'est là que tout bascule pour Sam. Cet homme ne va lui apporter que des malheurs, il boit, fume des joints, il a des paroles désobligeantes et blessantes et surtout, le pire de tout, il va avoir des gestes incestueux envers Sam. La pauvre Sam se replie sur elle-même, est mal dans sa peau, se tait, évidemment je dirai. Elle ne se sent bien qu'à l'école, ou chez sa copine ou en colonie, bref, dans tous les endroits où son beau-père n'est pas.
Sam nous raconte avec beaucoup de sensibilité sa descente aux enfers, puis sa remontée avec la rencontre de personnes qui sauront l'écouter, lui parler. Ce qui est le plus choquant, mais qui ne m'étonne pas du tout, c'est le comportement de sa mère qui est en plein déni, qui ne soutient pas sa fille. C'est terrible pour Sam.

Ce que vit Sam m'a profondément touchée et émue. Ça a aussi énormément résonné en moi avec ma propre histoire personnelle. Je n'ai pas été victime d'inceste par un proche direct, mais ai été victime de viols d'un homme abject, et j'ai connu cette honte, le déni de ma mère qui ne me croyait pas, et ne me croit pas encore, 40 après les faits. Je me suis totalement reconnue en Sam à ce moment là. Je me réfugiais aussi dans l'école, dans les devoirs et surtout dans les livres…d'où, sans doute, ma passion actuelle pour la lecture. Mais bon, je ne suis pas là pour parler de moi, c'est surtout pour souligner le fait que j'ai tout de suite été touchée par Sam et son histoire.

Le sujet peut paraître dur pour certains. Des amies m'ont dit ne pas pouvoir lire des livres traitant de faits si durs. Je les comprends aisément. Et pourtant, c'est un sujet dont on doit parler le plus possible pour libérer la parole de victimes qui n'osent pas parler. Et ici, l'autrice le fait avec tellement de douceur, de sensibilité, et même avec des touches d'humour qui allègent l'ambiance. Les dessins ne sont pas choquants du tout, il n'y a jamais de scènes outrancières, tout est dans la suggestion, on deviné que Sam va être violentée, mais jamais ce n'est dessiné. À ce moment là, les dessins sont confus, comme remplis de gribouillis. D'ailleurs, en détaillant t bien le dessin, j'ai remarqué que lorsque Sam n'est pas bien, angoisse ou a peur, l'autrice dessine alors une sorte de gribouillis, justement, au niveau de son ventre, comme une angoisse qui prend au diaphragme. Et selon l'ampleur de cette angoisse, le gribouillis est plus ou moins gros. J'ai beaucoup aimé ce détail qui fait nous rendre compte de l'état de stress du personnage.

Avec cette BD, Samboyy s'est libérée d'un poids. L'écriture, le dessin, aident beaucoup. Au travers de son personnage, elle a pu exprimer ses douleurs, ses maux. On la voit souffrir, mais aussi se reconstruire. La résilience prend tout son sens ici. Et elle a eu raison de parler, pour elle bien sur, mais aussi pour tous les autres, atteints comme elle dans leur chair, dans leur âme. C'est très très difficile de se relever et de se reconstruire après de tels actes, Sam a su le faire, et je la trouve épatante pour cela. Malgré la prescription des faits, elle a porté plainte, et c'est une chose tellement difficile à faire. du fond de mon coeur, je la félicite pour cela, car je n'ai jamais eu le courage de le faire.

Cette BD va me rester en tête pour un long moment. Je suis contente de l'avoir lue, malgré tout ce qu'elle a retourné en moi. Car comme le dit si bien Sam à la fin, malgré les apparences, tout ne finit pas en happy end. Les crises d'angoisse restent, elles s'espacent, mais sont toujours là, les cauchemars aussi, encore plus d'ailleurs. La vie n'est pas facile tous les jours. Les cicatrices sont bien présentes, profondes, refermées mais elle sont là, marquées à jamais dans notre peau. Et il y a des jours avec et des jours sans, mais il faut continuer d'avancer et ne pas regarder en arrière.

J'ai adoré cette lecture. le compte Instagram de Samboyy est déjà un coup de coeur pour moi, et cette BD en est un aussi. J'aime l'originalité de ses dessins bleutés, la rondeur des visages, la douceur qui en ressort. Ce qui compense la brutalité des faits et des propos. J'espère de tout coeur que Samboyy va bien maintenant. le livre a une très belle postface de Andréa Bescond, la réalisatrice du film « Les chatouilles » en 2018, où elle parle elle aussi très bien de la BD de Samboyy.
Le titre est très bien trouvé, ce petit doigt magique qui sait tout et murmure la vérité aux oreilles des parents, on y croit tellement étant enfant…et pourtant ce petit doigt n'a pas chuchoté à l'oreille de la maman de Sam pour lui dire ce qu'il se passait…il ne sait peut-être pas tant de choses que cela…

Je vous recommande sincèrement la lecture de ce livre illustré. C'est une BD qui devrait être lue par tous, qui devrait se trouver dans les écoles, les collèges, les bibliothèques, pour libérer la parole, pour aider toutes les victimes à s'exprimer, à se débarrasser de ce poids qu'elles portent. C'est une BD pleine d'espoir, pleine d'amour. Elle peut être lue par tous, enfants comme adultes, tellement les dessins et les paroles sont douces et pas choquantes du tout. Passez outre votre réticence face à ce fléau, et allez à la rencontre de Samboyy. C'est une personne tellement combative, tellement courageuse, qu'on ne peut que lui rendre hommage. de mon côté, je vais continuer à la suivre avec beaucoup de plaisir et d'intérêt. Je la remercie d'avoir osé, osé parler, osé se défaire du poids du silence et de la culpabilité, je lui souhaite tout le bonheur qu'elle mérite.
Quand à nous, parents, adultes, il faut absolument rester à l'écoute de nos enfants, et des enfants en général, ne pas prendre à la légère un changement de comportement, une tristesse, un mal être. Il faut les aider à poser leurs mots sur ce qu'ils ressentent et vivent. Car les aider enfants permettra leur épanouissement en tant qu'adultes. Et surtout, surtout, ces hommes ou femmes qui osent faire du mal à un enfant, doivent être punis lourdement…

Je crois que cette BD restera un très bon moment de lecture et d'émotions. Je lui garde une place dans mon coeur, et je pense que je la prêterai pour aider justement à cette libération de la parole des enfants, et pour aider aussi les adultes à prendre conscience du fléau du secret qui entoure bien trop souvent ces actes.

Je remercie chaleureusement Samboyy pour tout ce qu'elle m'a fait vivre pendant ma lecture et tout ce que j'ai ressenti. Un grand merci également aux éditions Leduc de permettre de rendre public et accessible ces récits. Et je termine en remerciant Babelio de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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"C'est mon p'tit doigt qui me l'a dit" de Samboyy.
Tout d'abord, et encore une fois, merci à Babelio pour cette réception.
Il me semble que cette critique va être difficile à construire tellement les mots me manquent pour décrire ce que j'ai ressenti face à cette lecture... Je vais donc laisser mes mots me porter.
Malgré la thématique abordée, ce roman graphique est un petit bijou de profondeur et de douceur. Les merveilleux dessins couleurs bleutées de Samboyy atténuent le côté révoltant de ce fait de ce société et nous permet d'affronter ce monde qui est le monde de l'inceste.
Le côté humoristique et décalé est la patte non négligeable de l'ouvrage et l'ADN indéniable de l'auteure.
Cette histoire est une histoire de résilience, de faits, de difficultés, de mains tendues, d'abandons, de rencontres, de questionnements, et surtout d'espoir !
J'ai été profondément touchée, profondément choquée, profondément épatée, profondément triste, profondément heureuse et forte en grandissant avec Sam.
Entre pleurs et rires, ce roman graphique est sans conteste un roman qui change une vie, qui devrait être lu par un plus grand nombre, qui chamboule, qui se range du côté du courage !
"Ce n'est pas de ta faute. Parle, crie, hurle jusqu'à ce qu'on t'entende et qu'on t'aide."
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C'est un petit bijou que je vous présente aujourd'hui.
Des couleurs froides mais remplies de chaleur. Un sujet délicat, qui peut bousculer mais des planches douces et remplies de bienveillance.

𝗦𝗮𝗺𝗯𝗼𝘆𝘆 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝘂𝗻 𝘁𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗳𝗼𝘂 ! (et une page Instragram canon : @samboyy_) 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶.
Je la découvre à travers cet ouvrage que je referme avec le sentiment de quitter une amie que j'ai vu grandir et s'émanciper. Et comme toute bonne amie, je suis fière d'elle.
A travers ces planches à la fois sobres et douces, Sam va nous raconter son vécu. de sa naissance à ses 39 ans. Son arrivée dans le monde, perturbant le quotidien d'un couple qui bat déjà de l'aile. le divorce, les déménagements, la complicité qu'elle partage avec sa mère et l'immensité qui l'éloigne de son père.
Et puis Sam nous raconte les abus, les terreurs nocturnes, la crainte sur le chemin du retour de l'école, ses stratagèmes pour passer moins de temps à la maison, toute cette charge mentale dans le corps d'une enfant.
Et ces mots qui ne veulent pas sortir...

L'autrice explique qu'elle a écrit ce livre pour elle, pour renouer avec sa mère et pour toutes les personnes victimes d'incestes. Moi je pense que sans le vouloir, elle nous transmet un roman graphique à destination de tout le monde. Car même sans avoir vécu ces atrocités, chaque personne pourra s'y reconnaitre.

En plus du traumatisme qu'elle ignore puis tente de guérir, Samboyy nous parle des difficultés de la vie en général. Elle nous expose à la perte d'innocence, à la difficulté d'une séparation, aux interrogations de l'adolescence, aux peurs de la vie d'adulte, au sentiment de solitude face aux professionnels incompétents, à la pénibilité du système judiciaire, à la cruauté d'une famille, à cette pression que notre société nous impose, à cette fiche Bristol que l'on se trimballe tous en pensant que c'est la direction à prendre pour accéder au bonheur.

J'ai été émue face à cette lecture, j'ai ris aussi.
Tout en douceur, Samboyy se livre et cette histoire ne peut que toucher ses lecteurs. Ce roman est rempli de bienveillance et on le referme avec l'envie de se foutre un peu la paix avec nos exigences et enfin prendre soin de notre enfant intérieur.
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Il y a des histoires qui chagrinent le coeur, qui nous font crier à l'injustice. Des histoires que l'on aimerait uniques mais qui existent par milliers, par millions. Et celle de Samboyy fait partie de ces histoires.

Dans ce roman, elle se raconte de sa naissance à aujourd'hui, du plus doux au plus sombre, de la tendresse à l'abject. Elle nous raconte la petite fille qu'elle est, dans cette famille normale mais qui se perd au fil des années. de ses parents qui se séparent, de l'ami de sa mère qui lui réchauffe le coeur puis du suivant qui détruit son corps et son âme.

Ce que j'aime avec les romans graphiques, c'est cette façon de donner de l'émotion en peu de choses. Une image, quelques mots et pourtant la force est là. On ne ressort pas indemne de cette lecture, malheureusement ça fait écho. Pas forcément à soi-même, mais ça peut être une connaissance, un ami, un proche. Cela arrive tellement plus souvent que ce que l'on croit. Cette violence, cette injustice fend le coeur. Et ce déni... Ce déni d'une mère qui devrait protéger avant tout. Avant tout le reste, avant tout le monde. Et qui pour son petit confort, préfère fermer les yeux.

Cependant, ne croyez pas que l'ouvrage de Samboyy est larmoyant. Certes, c'est triste et ça fout en colère mais je vois surtout l'histoire d'une battante, qui ne lâche pas, qui avance. Même si ça pique, même si c'est difficile. Une femme qui garde en elle un espoir, un espoir lumineux et salvateur.
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Coup de coeur ❤
À Sam et tous les autres victimes d'agressions sexuelles, d'inceste :
Ce n'est pas votre faute, vous n'y êtes pour rien.
Vous n'êtes que des enfants et le rôle des adultes proches de vous est de prendre soin de vous, de vous protéger et de vous aimer. le rôle n'est pas de vous blesser, de vous détruire, de vous humilier.
Comment peut-on agir d'une manière si affreuse ? Pourquoi voler l'innocence d'un enfant et briser sa vie ?
Comment ne pas prendre au sérieux lorsqu'il se confie à un adulte ? Pourquoi ne pas l'écouter, ne pas l'aider ?
À travers cette magnifique BD autobiographique, @samboyy se confie à nous et nous raconte la terrible épreuve qu'elle a vécu enfant. Elle nous raconte l'inceste, un sujet tabou et terriblement délicat, avec pudeur et avec une certaine autodérision.
Elle se livre à coeur ouvert et nous montre la vision d'une enfant brisée et seule.
Lorsqu'elle trouve enfin le courage et la force d'en parler autour d'elle, elle n'est pas entendue, pas prise au sérieux. Ce manque de considération la détruit encore un peu plus.
Cependant, Sam c'est cette fille avec une force de caractère inouï, qui décide de se relever et de se reconstruire, petit à petit et comme elle le peut.
Elle a un objectif dans la vie : trouver le bonheur et elle compte bien atteindre cet objectif malgré toutes les fêlures en elle.
Peu à peu, elle parvient à se construire une vie agréable où le bonheur est à portée de main.
Malgré tout, elle n'est toujours pas libéré de ses démons : cauchemars, terreurs, angoisses, manque de confiance et j'en passe sont toujours là au creux de son coeur et de son esprit.
Lorsqu'enfin quelqu'un lui tend la main, l'écoute et surtout met de la valeur dans les paroles d'une enfin, elle va alors pouvoir entreprendre sérieusement le chemin vers l'apaisement, vers une nouvelle vie.
Sam nous délivre un message puissant, bouleversant mais lumineux. Cette histoire remue, prend aux tripes, nous révolte mais elle donne aussi de l'espoir à toutes les victimes. Elle montre que malgré tout, elles peuvent se reconstruire, se relever d'une telle horreur. Entre résilience, combativité et entraide, le chemin du bonheur est tout près.
Je remercie infiniment @samboyy pour ce roman graphique qui devrait être mis à disposition dans les établissements scolaires pour faire passer le message aux enfants : vous n'êtes pas seul, il faut parler, votre parole à de la valeur, nous vous aiderons et vous prendrons au sérieux.
Un bijou, une pépite, un joyau brut !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je n'ai jamais réussi à être moi-même face à ce père si faux et superficiel. La seule chose qu'on a construite ensemble, c'est un mur pas droit entre nous. Chacun mettait un bloc à son tour. Je ne sais toujours pas qui il est.

[p26]
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J'étais une poupée de chiffon, plus aucune force, plus aucune volonté... Un robot à qui on dit "Mets-toi là et fais ça" et j'obéissais. Et pourquoi j'obéissais ? Je ne ressentais plus rien... Je n'étais plus dans mon corps... il n'y avait plus qu'à attendre, attendre la fin.
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Il m'a laissé ma virginité cette nuit-là, oui. Il m'a pris tout le reste, ma confiance en l'adulte, mon sommeil, mon enfance, mon cœur.

Il m'a juste laissé un champ de ruines.
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À chaque fois que j'en parlais, que j'osais m'ouvrir, la réaction des adultes était tellement décevante. C'était d'autant plus difficile de m'en remettre....
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