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San Antonio tome 97 sur 175
EAN : 9782266226530
256 pages
Pocket (28/06/2012)
  Existe en édition audio
3.75/5   44 notes
Résumé :

" Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été déclaré en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous Praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je trouve le titre très inspirant, pas vous ?

L'action de cette aventure se situe en Bretagne, Mais un moment, je me suis demandé si ce n'était pas un roman d'anticipation, visionnaire le San-Antonio, il invente un département qui n'existe pas, les Côtes d'Armor, en effet, on est en 1978, il y a bien un département qui s'appelle les Côtes du Nord, mais les Côtes d'Armor n'apparaîtront que 12 ans plus tard.

San-Antonio et Béru sont mutés dans une petite ville côtière, une intrigue en bord de mer, des pêcheurs, des bistrots, et un cadavre qui met du temps à venir, faut quand même un peu profiter de ce merveilleux pays ! Ce que je préfère dans les San-Antonio, ce sont ses multiples tergiversations (j'en ai relevé quelques unes dans les citations), ici on est servi, alors c'est du bon, bien fumé au bois de être, pas du belge mais du breton.

Mais faut quand même pas exagérer !

Il m'invective le sagouin ! « … sans faire des taches de graisse sur les pages, ni y déposer des crottes de nez, selon ta bonne habitude, parce que t'as beau circuler à bord d'un Sanantonio, c'est pas une raison pour t'y comporter en campingeur dégueulasse, comme si tu bivouaquais au bord de la Nationale 7. Et qu'à force, ça me crispe le cervelet autant que le rectum de voir mes polars tout meurtris de mépris, avec la couvrante arrachée, les pages froissées et plus cornées que ta pomme, et constellés des souillures qui composent la palette de ta pauvre vie foutrique. »

Et toi, tu viens bien souiller ma belle Bretagne, y ratiboiser un phare, nos phallus lumineux, étendards de notre fierté, oser y rapatrier Mamie Fanta de Djibouti sur une petite île buco(alcoo)lique, y déverser un dose de (poil à) ma zoute dans les déferlantes, y ramener des péquins panamés qui ne tiennent même pas la mer avec ton Béru Gerbax, y boulotter tous nos homards avec vos estomacs sur pattes, et après tu nous parle de respect !

Et bien sache que je n'ai même pas écorné une seule page !
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Suite à l'affaire Arthur Rubinyol narrée dans « Vol au-dessus d'un lit de cocu », San-Antonio et Béru se retrouvent mutés à Ploumanac'h Vermoh, situé comme chacun sait – ou pas – dans les Côtes-d'Armor.
Bien décidés à transformer leur disgrâce en vacances, les deux ex-meilleurs flics de France sèment la pagaille – pour rester poli –, en se disant qu'après eux les autochtones sauront ce qu'est la délirade.
Avec l'apport de Pinaud, reconverti en représentant en sexeries qui se plaint de ne pas avoir obtenu le secteur prometteur de Pigalle, et de Berthe qui a pris un job de serveuse, l'équipe est au complet pour animer ce coin de France habituellement très calme.
Même Achille, qui a également subi les foudres de l'administration française, ne se trouve pas très loin de ses anciens collaborateurs.

Le corps d'un marin, le commandant katkarre, qui ne sortait plus beaucoup en mer mais qui a été retrouvé noyé dans le port avec de l'eau douce dans les poumons, rappelle à nos deux policiers qu'ils font tout de même encore partie de la maison poulaga. D'autant plus que l'affaire s'avère rapidement plus tordue qu'il n'y paraissait de prime abord, avec la réapparition de Pinuche cette fois en opérateur radio perdu sur une île, l'explosion du phare qui ne serait peut-être pas sans rapport avec la présence dans le bled de Tanguy Liauradéshomes, un truand réputé pour ses talents de manipulateur de dynamite, et même l'entrée en scène de Marie-Marie sortie de nulle part.

J'avais laissé Marie-Marie à une époque où, avec ses tresses et sa dent manquante sur le devant, la musaraigne espérait que son Santonio attende qu'elle en ait l'âge pour l'épouser. Les années ont passé et l'attrait du commissaire pour la jolie nièce des Béruriers n'est plus un secret. Celle de la belle pour son flic préféré n'ayant quant à elle pas faibli d'un iota, même s'il l'énerve copieusement lorsqu'il l'appelle « ma poule ».

Tous les éléments, et surtout les personnages, étaient rassemblés pour faire de ce roman un excellent cru. J'avoue humblement m'être un peu ennuyé durant cette lecture malgré quelques excellents passages, les habituelles digressions dardesques prenant facilement le pas sur l'intrigue et sur la délirade annoncée quelque peu avortée.
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Exilés, après leur précédente aventure, au fin fond des Côtes d'Armor, San-Antonio et Bérurier s'ennuient à mourir... jusqu'à ce qu'un meurtre vienne soudain mettre un terme à cette monotonie. Surtout qu'ils ne vont pas tarder à retrouver une vieille connaissance en la personne du sous-préfet...
Un San-Antonio dans la moyenne, on y retrouve tous las ingrédients qui ont fait le succès de la série : humour, suspense et franche rigolade.
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Enfin j'ose LA rencontre avec l'equipe de Sana et cette fois ci j'en m'y tiens! Un véritable dictionnaire d'argot, une bible d'expressions et de jeux de mots, pour un roman qui pour passer distrayant n'en Est pas moins ardu à saisir. Avec un peu d'en perseverence on se familiarise assez vite avec cet inhabituel vocable et on se surprend à sourire, parfois même à rire, même s'il la situation est aussi grasse que Béru.
« C'est fin c'est très fin... »
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Et voilà l'équipe mutée en pleine Bretagne pour des raisons obscures. Sur leur route, des meurtres, des phares qui explosent, des jambes en l'air, des orgies culinaires, des malfrats spécialistes de l'explosif, des indépendantistes bretons,...

Un San Antonio classique avec du bon et du moins bon, de l'excellent et du relent. L'intrigue n'est pas trop mal même si le dénouement sur fond de guerre froide déçoit un peu.
Dans la galerie, on retrouve l'immense, le boss, la penaude pinuche, Marie-Marie et notre commissaire préféré.

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critiques presse (2)
BDGest
17 juillet 2020
Une agréable adaptation où la forme et le fond rappellent le travail de l’écrivain décédé en 2000.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
07 juillet 2020
Une deuxième adaptation sur les tribulations d’un personnage qui a le vent en poupe et qui se veut un pur divertissement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
T’en as qu’écrivent sans ponctuation ni majuscule ni à la ligne, tout en vrac, queue leu leu. Démerdenzi, mon pote. Juste pour t’épastouiller.
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Alors, en termes plus hachés que ses pauvres labiales, il me livre le récit ci-dessous dont tu voudras bien prendre connaissance sans faire des taches de graisse sur les pages, ni y déposer des crottes de nez, selon ta bonne habitude, parce que t’as beau circuler à bord d’un Sanantonio, c’est pas une raison pour t’y comporter en campingeur dégueulasse, comme si tu bivouaquais au bord de la Nationale 7. Et qu’à force, ça me crispe le cervelet autant que le rectum de voir mes polars tout meurtris de mépris, avec la couvrante arrachée, les pages froissées et plus cornées que ta pomme, et constellés des souillures qui composent la palette de ta pauvre vie foutrique.
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Je prends place devant le poste afin de gougner le débloqueur d’induration rationnelle molletonné. Le voyant de flaoutopage indexé gasloque. J’enclenche le ménomiaque persillé à cavernation unilatérale ; et, comme tu t’en doutes, l’inotronc pourfendeur filuge immédiatement.
Le signal se répercute. Des fredondants convexes scintillent.
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A Bertrant Poirot-Delpech
héroïque défenseur de mes zoeuvres, je dédie quelques-unes de ces pages, au choix.
Avec mon amitié,
San-A.
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Elle me sourit un peu triste, puis m'empare la main. Comme la plupart des filles, elle a les mains froides; ces mains si réchauffantes pourtant, qui volètent autour de nos personnes masculines pour s'y poser parfois, et parfois s'y percher. Volètent les mains froides des chères chéries guérisseuses et empâmantes. Mains froides qui nous marquent au fer rouge le coeur et la chair.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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