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San Antonio tome 70 sur 175
EAN : 9782265084995
256 pages
Fleuve Editions (28/06/2007)
3.83/5   32 notes
Résumé :

Rappelez-vous bien ce que je vais vous dire, les gars : si Béru ne m'avait pas demandé d'assister à la distribution des prix de Marie-Marie, votre descendance allait se trouver compromise.
Car une bande d'olibrius britanniques s'occupait déjà sérieusement de vos hormones, mes chéries ! Heureusement que le Gros est à la hauteur des situations les plus périlleuses comme les plus scabreuses !
Seulement, le problème, avec lui, c'est qu'il c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Avec « Viva Bertaga », on avait assisté à l'entrée en scène de Marie-Marie, la nièce adoptive du couple Bérurier. Avec « Un éléphant, ça trompe », l'environnement d'icelle se précise avec l'apparition de son subrogé-tuteur (ou surgelé tuteur, si on suit Béru), Evariste Plantin, lors de la remise des prix de miss tresses.
Evariste qui n'est autre que le maire d'Embourbe-le-Petit, un village dont la particularité est de n'avoir enregistré aucune naissance dans l'année. On jase aux alentours. de là à penser que les habitants d'Embourbe-le-Petit sont impuissants…
Mieux, le village est jumelé à Swell-the-Children, dans la banlieue de Londres où l'on observe le même phénomène : le ventre des swell-the-childrenaises reste désespérément plat. Ajoutez à ça qu'on retrouve deux cadavres à Embourbe-le-Petit alors que la fête d'inauguration du jumelage avec Swell-the-Children bat son plein.
Vous, vous le connaissez, il n'en faut pas plus pour que notre commissaire national s'annonce chez les rosbifs, accompagné de Béru, dont on se souvient qu'il parle couramment anglais, et de Marie Marie.

Après l'excellent « Viva Bertaga » qui entre dans le top 10 de mes favoris, je dois bien reconnaître que ce épisode est bien moyen. Où est la folie de certains précédents opus ? Où est Pinuche ?
Certes, Marie-Marie apporte, comme dans le précédent épisode, une touche de fraîcheur à la Zazie, mais c'est bien peu. Nous n'avons pas Béru ici, juste Alexandre-Benoit, policé, aseptisé (presque) … Il sauvera néanmoins San A. d'une situation aussi périlleuse que désespérée, en fin de bouquin, malgré une présence limitée dans l'intrigue.
Tiens, l'intrigue… Parlons-en de l'intrigue : on se croirait revenus quinze ans en arrière, dans la période chasse aux nazis.
Il est loin le temps où on lisait en préambule de « En peignant la girafe » (1963) , cet avertissement au lecteur : « Coup de semonce aux lecteurs : j'aime mieux vous prévenir tout de suite. Les choses étant ce qu'elles sont, et l'époque que vous savez, j'ai décidé de réagir en écrivant des bouquins de plus en plus délirants et riches en calembredaines. […] J'irai jusqu'au délire. Et si vous n'avez pas assez de fantaisie pour m'accompagner dans ce voyage farfelu, eh bien ! allez donc vous faire cuire un oeuf ! Ou deux si votre foie est aussi résistant que votre bêtise. »
Un peu déçu, on l'aura compris… Vivement le prochain dans l'ordre de la série : « Faut-il vous l'envelopper ? »
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Prêt à partir en vacances d'été, San Antonio tombe par hasard sur son adjoint Bérurier installé à la terrasse d'un café en compagnie de son cousin Evariste Plantin. Béru envisage un petit séjour à Embourbe le Petit, village dont Evariste est le maire. Mais pas question de s'installer chez son cousin vu qu'il doit héberger une délégation de Britanniques venus pour un jumelage. Alors Béru trouve un prétexte imparable pour s'imposer quand même : il prétend causer couramment le british. Quelque temps plus tard, à la cérémonie d'accueil, alors que le Gros pérore dans un anglais plus qu'approximatif, tombent deux nouvelles surprenantes : Kiki la vinasse, la clocharde du village vient d'accoucher de jumeaux dans le hangar de la pompe à incendie, performance devenue rarissime dans le coin, et Moïse Assombersaut, directeur du service des eaux de la région, a été retrouvé assassiné d'une balle de révolver dans son petit pavillon de pierres meulières…
« Un éléphant ça trompe » est un des innombrables romans policiers picaresques, parodiques et décalés dont nous gratifia pendant des années le très regretté Frédéric Dard, alias San Antonio. Même à un demi-siècle de distance, c'est toujours un plaisir de lire ou de relire une des aventures du célèbre commissaire et de son peu reluisant adjoint. L'intrigue, basée sur un complot de néo-nazis tentant de stériliser la population en empoisonnant l'eau de la ville, est bien menée et toujours d'actualité. Mais le plus intéressant reste quand même le style de l'auteur, cette langue verte, pleine de tournures argotiques ou inventées, de jeux de mots, de trouvailles et d'humour goguenard. le vrai esprit français fait d'ironie, d'intelligence, de dérision et de légèreté. On s'amuse beaucoup à lire cet ouvrage, comme tous les autres San Antonio d'ailleurs. Un excellent dérivatif, sans prétention, pétillant et amusant à souhait. À consommer sans modération, pour se détendre entre deux ouvrages sérieux ou pour oublier la noirceur ambiante…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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70ème roman de San-Antonio publié le 31/10/1968.
L'histoire se déroule à Embourbe-le-Petit, Swell-the-Children et Londres en juillet et août 1968.
Histoire : Bérurier souhaite passer quelques jours de congés chez le cousin de Berthe, Evariste Plantin, subrogé-tuteur de Marie-Marie. Mais ce dernier est très réticent d'accueillir cet encombrant cousin. Mais Bérurier a plus d'un tour dans son sac. Il profite qu'Evariste soit maire de sa commune et doit recevoir le village anglais, Swell-the-Children, dans le cadre du jumelage pour s'improviser interprète.
Mais un mystère pèse sur ce village : il n'y a plus de naissance depuis un an ...Un mystère qui emmènera San-Antonio, Bérurier et Marie-Marie en Grande-Bretagne.
Un roman qui fait suite à "Viva Bertaga !" avec San-Antonio, Béru et Marie-Marie. On retrouve la même complicité entre le trio mais cette fois sans Pinaud.
De plus, une intrigue intéressante dont on ne s'attend pas du tout à cette fin.
Un très bon divertissement !
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J'ai lu beaucoup de San Antonio à une époque mais celui -ci m'a fait pisser de rire dans les transport en commun. Je ne sais pas si il a été traduit en anglais mais son traducteur a du en chier. Il faut le lire pour comprendre ce que je veux dire "en chier" avec Béru qui prétend parler la langue de Shakespeare.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je rétrospecte pour bien me remettre dans l’œil les dédales de la prison. Ça vous chiffonne que je crée le verbe rétrospecter ? Faut pas, mes pommes, faut pas ! Ce qui manque à notre langage ce sont par-dessus tout des verbes. Le verbe c’est le ferment de la phrase, son sang, son sens, sa démarche. A partir de noms ou d’adjectifs, il est aisé d’en confectionner de nouveaux. Je vous engage tous (c’est aux jeunes que je cause, pas aux vieux kroumirs plus moisis que leurs manuels scolaires) à fabriquer du verbe pour que s’épanouisse notre langue. Ne vous laissez pas arrêter par la crainte de passer pour des incultes. Ce qui n’est pas français au départ le devient rapidement. Notre langue n’est pas la propriété exclusive des ronchons chargés de la préserver ; elle nous appartient à tous, et si nous décidons de pisser sur l’évier du conformisme ou dans le bidet de la sclérose ça nous regarde ! Allons, les gars, verbaillons à qui mieux mieux et refoulons les purpuristes sur l’île déserte des langues mortes.
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L'ambition éloigne l'homme de lui même. Il se quitte pour pouvoir arriver.
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Ce qu'il y a sans doute de plus tartant chez les bonshommes, c'est qu'ils n'ont pas besoin d'avoir quelque chose à se dire pour parler.
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Il fait un temps à mettre les tapis et les contractuels dehors.
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Non, croyez-moi : la solennité c'est la gelée brillante qui nappe la terrine pour la rendre plus appétissante, car les hommes aiment mieux absorber ce qui est joli plutôt que ce qui est bon !
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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