Un ami d’enfance, médecin, devait se charger de leur extraction sous anesthésie locale. Après cela, il effaça les code-barres que nous avions tous trois tatoués sur le front, au moyen d’un laser à balayage, utilisé en dermatologie et chirurgie esthétique. Cela avait l’inconvénient de laisser une marque brune qui ne cicatriserait que deux mois plus tard, mais le plus important était que nous ne pouvions plus désormais, être localisés.
La grande majorité de la population occidentale avait accepté assez facilement le marquage. Elle pensait que tout serait plus facile désormais, que le vol disparaîtrait progressivement et que leur sécurité serait améliorée grâce à la «puce», qui permet de connaître le déplacement ainsi que l’identité de chacun à n’importe quel moment de la journée.