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Critique de Corboland78


Né à Moscou en 1969, Pavel Sanaïev est un réalisateur, scénariste et écrivain russe. Enterrez-moi sous le carrelage, son premier roman (2003), a été traduit chez nous en 2009.
Sacha, le narrateur, est un gamin à la santé fragile qui vit chez ses grands-parents depuis quatre ans, depuis que sa mère s'est remise en ménage avec « un nabot buveur de sang » selon les dires de sa mémé Nina. Une grand-mère forte en gueule, grossière dans son langage, menant à la baguette son entourage.
Récit de cette époque de son enfance, le môme nous la fait revivre à travers une dizaine de textes contant chacun un épisode de sa vie chaotique. Atteint de mille maladies, au point qu'on s'interroge sur la véracité de toutes, Sacha doit accepter contraintes et avaler potions sous l'oeil sévère de la mémé qui appelle son petit-fils, « ce salaud ». Quasi interdit d'école, surveillé constamment, le gosse lui n'a qu'un rêve, passer une journée entière avec sa maman qu'il ne voit guère souvent.
Roman truculent et burlesque, tout en exagérations et propos outranciers proférés par Nina qui critique tout et tout le monde, du matin au soir. Ce que nous appellerons « l'âme slave ». Pourtant sous la rudesse de la bonne femme on devine l'amour porté à Sacha, mais il est bien caché et d'un type très particulier ! C'est aussi ce caractère de cochon qui éloigne la mère de son enfant, les deux femmes se querellant sans cesse quand elles sont à portée de voix l'une de l'autre.
Je n'ai pas grand-chose à dire de ce roman car il n'est ni mauvais ni incontournable. Il est souvent amusant, genre souriant, tendre parfois mais il y a aussi des longueurs… Et qu'en retenir ? « La fête avait ses règles, la vie avait les siennes », une fatalité qui rendrait incompatible la vie et le bonheur ? Finalement, sous l'humour, un bouquin pas si marrant que cela…

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