à force de vertu, un homme deviendrait fou
... ... ...les artistes sont plus dangereux et plus méchants que tu ne penses, mon cher ange ; que le public est léger, oublieux, cruel, injuste ; qu’une grande carrière est une croix lourde à porter, et la gloire une couronne d’épines !
– La timidité n’appartient qu’à la sottise, répondit le maître. Quiconque se sent pénétré d’un amour vrai pour son art ne peut rien craindre. Si tu trembles, tu n’as que de la vanité ; si tu perds tes moyens, tu n’en as que de factices ; et s’il en est ainsi, je suis là pour dire tout le premier : La Consuelo n’est bonne à rien ! »
Les Invisibles, ce sont des gens qu’on ne voit pas, mais qui agissent. Ils font toute sorte de bien et toute sorte de mal. On ne sait pas s’ils demeurent quelque part, mais il y en a partout. On dit qu’on en trouve dans les quatre parties du monde. Ce sont eux qui assassinent beaucoup de voyageurs et qui prêtent main-forte à beaucoup d’autres contre les brigands,
On devient si sauvage quand on vit seul !
Il n’est pas besoin d’expliquer que l’amour maternel s’accommode de tout, et se contente de peu.
Toute noble action mérite une récompense, et la seule récompense digne des grandes âmes, c’est l’hommage des âmes sympathiques.
Mettre tout sur le compte du hasard est le meilleur moyen. Le hasard ne parle pas et ne donne pas de démentis.
... ... ...le talent sans la beauté n’est parfois qu’un malheur, une lutte, un supplice pour une femme.
La beauté s’observe, s’arrange, se soutient, se contemple, et se pose pour ainsi dire sans cesse dans un miroir imaginaire placé devant elle. La laideur s’oublie et se laisse aller.