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EAN : 9781115004893
286 pages
BiblioBazaar (20/09/2009)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Le jeudi 31 mars 1814, la population de Paris s'entassait sur le passage d'un étrange cortège. Le tsar Alexandre, ayant à sa droite le roi de Prusse et à sa gauche le prince de Schwarzenberg, représentant de l'empereur d'Autriche, s'avançait lentement à cheval, suivi d'un brillant état-major et d'une escorte de cinquante mille hommes d'élite, à travers le faubourg Saint-Martin. Le tsar était calme en apparence. Il jouait un grand rôle, celui de vainqueur magnanime, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une histoire d'amour vraiment bouleversante ! Quatre moments ont quelque peu constitué le rythme de ce livre. Les premières pages introduisent plusieurs explications sur les relations politiques entre la Russie et la France. Ensuite, l'action se mêle, on prend plaisir à lire le livre, il est agréable, on s'attache aux personnages. Un instant d'après, on semble se plonger dans une tournure de légèreté des personnages comme si on se tournait autour d'un cercle sans issue. Et ce qu'on peut supposer la dernière partie, c'est la surprise, l'attachement à l'histoire surgit…

Heurtée par le cheval du prince Mourzakine au cours d'un défilé, une occasion pour Francia de chercher à le rencontrer, elle lui demande des nouvelles de sa mère dont elle a perdu les traces en Russie, et que, lui, le prince, il a été témoin de tout ce qui c'était passé ce jour là…

De là le livre nous entraine dans une terrible histoire d'amour où se mêlent la séduction flatteuse de la marquise autour du prince, l'esprit léger, enjoué et de paternité primaire de l'oncle Ogokskoï, la jalousie qui bat record, l'homicide volontaire et involontaire, crise de folie…

Enfin, c'est un livre qui se lit facilement !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Toute femme qui a le moyen de payer un chapeau porte un chapeau dans la rue, tout homme qui peut se procurer des bottes et un habit a le droit de les porter. Vous ne reconnaîtrez pas toujours au premier coup d’œil un domestique de son maître ; quelquefois le valet de chambre qui vous annoncera dans une maison sera mieux mis que le maître de la maison : c’est à la physionomie, c’est au regard surtout qu’il faut s’attacher pour bien spécifier l’état ou le rang des personnes. Un parvenu n’aura jamais l’aisance et la dignité d’un vrai grand seigneur, fût-il chamarré de broderies et de décorations.
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Il s’agissait de plaire pour passer agréablement la vie, de mener grand train et de pouvoir faire des dettes sans trop d’inquiétude, enfin de prendre rang à une cour quelconque, pourvu qu’on y put étaler un grand luxe et y placer sa beauté sur un piédestal élevé au-dessus de la foule.
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Un observateur moins prévenu eût remarqué que le trop est ennemi du bien, que le comte parlait trop grammaticalement le français, qu’il employait trop rigoureusement l’imparfait du subjonctif et le prétérit défini, qu’il avait une grâce trop ponctuelle et une amabilité trop mécanique.
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Les Françaises sont beaucoup moins coquettes que les femmes russes, mais elles sont plus téméraires, plus franches, si vous voulez, parce qu’elles sont plus braves.
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On ne vit pourtant pas sans aimer, et peut-être que, pour mon malheur, j’aimerais encore ; mais ce serait en pensant toujours à lui et en ne donnant pas tout mon cœur. Ce serait mal, et ça finirait mal. J’aime bien mieux mourir jeune et ne pas recommencer à souffrir !
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Videos de George Sand (56) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de George Sand
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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