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Critique de keria31
Un roman champêtre comme G.Sand en a le secret !
A une époque où la littérature est surtout le fait d'une noblesse oisive et privilégiée, G. Sand choisit comme héros de ses histoires, de simples paysans. Il est vrai que la Révolution est passée par là et a changé le regard des écrivains. Le peuple avec des auteurs comme Hugo ou Sand prend de l'intérêt.
Avec La Petite Fadette, c'est surtout un thème rare en littérature qui est abordé : celui des femmes parias qui furent, à tort, considérées comme sorcières. Fanchon-Fadet, son héroïne, est une jeune souillon qui, par son apparence (mal vêtue et mal coiffée) et son comportement insolent, s'attire le mépris et la moquerie des villageois. Seule, exclue, elle a pourtant quelque chose de particulier qui lui vaut d'être reconnue comme une fée ou une sorcière : elle a reçu de ses aïeuls la passion pour la forêt et les plantes. Une réputation qui lui vaut d'alimenter les ragots.
Mais La Petite fadette, c'est aussi une histoire d'amour entre Fanchon et 2 jumeaux qui sont fermiers, Landry et Sylvinet. Un amour, ici, perçu comme rédempteur car Fanchon sauvera de la maladie 1 des frères et que Landry en tombant amoureux d'elle, la réhabilitera auprès des villageois.
Perso, j'ai bien aimé, peut-être d'abord car c'est le seul roman que j'ai lu et qui traite du cas des pseudo-sorcières dans les villages. Il est vrai que G.Sand en resituant son récit au XIX développe son sujet sur un ton assez léger mais le même scénario, transposé au Moyen-Age, aurait pu donner lieu à une tragédie. Tout dépend de l'approche historique. Autrement, c'est quand même appréciable de voir un auteur qui prend du recul face à ses superstitions et qui choisit de défendre ces "boucs-émissaires" de la peur collective.
A une époque où la littérature est surtout le fait d'une noblesse oisive et privilégiée, G. Sand choisit comme héros de ses histoires, de simples paysans. Il est vrai que la Révolution est passée par là et a changé le regard des écrivains. Le peuple avec des auteurs comme Hugo ou Sand prend de l'intérêt.
Avec La Petite Fadette, c'est surtout un thème rare en littérature qui est abordé : celui des femmes parias qui furent, à tort, considérées comme sorcières. Fanchon-Fadet, son héroïne, est une jeune souillon qui, par son apparence (mal vêtue et mal coiffée) et son comportement insolent, s'attire le mépris et la moquerie des villageois. Seule, exclue, elle a pourtant quelque chose de particulier qui lui vaut d'être reconnue comme une fée ou une sorcière : elle a reçu de ses aïeuls la passion pour la forêt et les plantes. Une réputation qui lui vaut d'alimenter les ragots.
Mais La Petite fadette, c'est aussi une histoire d'amour entre Fanchon et 2 jumeaux qui sont fermiers, Landry et Sylvinet. Un amour, ici, perçu comme rédempteur car Fanchon sauvera de la maladie 1 des frères et que Landry en tombant amoureux d'elle, la réhabilitera auprès des villageois.
Perso, j'ai bien aimé, peut-être d'abord car c'est le seul roman que j'ai lu et qui traite du cas des pseudo-sorcières dans les villages. Il est vrai que G.Sand en resituant son récit au XIX développe son sujet sur un ton assez léger mais le même scénario, transposé au Moyen-Age, aurait pu donner lieu à une tragédie. Tout dépend de l'approche historique. Autrement, c'est quand même appréciable de voir un auteur qui prend du recul face à ses superstitions et qui choisit de défendre ces "boucs-émissaires" de la peur collective.
