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Citations sur Coeur d'acier, tome 1 (33)

Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument.
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- Les démons des oreilles sont tout à fait réels, insista Cody. Ce sont eux qui font marcher les micros comme celui-ci. Ce sont eux aussi qui te disent de manger la dernière part de tarte quand tu sais que Tia la voulait.
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Le fusil était un bon ami. Je l'avais depuis trois ans à présent et j'en étais venu à beaucoup me reposer sur lui. Il fonctionnait quand j'avais besoin de lui. Nous avions une excellente relation : je m'occupais de lui et il s'occupait de moi.
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- N'espère jamais que quelque chose aille de travers, lui dit Tia.
- Mais attends-toi toujours à ce que ce soit le cas, ajouta Prof.
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Mais peut-être Prof avait-il raison, après tout. Notre but était de tuer Coeur d'Acier. Il fallait rester concentrés.
Malgré tout, je trouvais toujours curieux qu'il n'ai pas critiqué mon goût pour la vengeance. Il était quasiment la première personne à ne pas me servir de platitudes sur le sujet.
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- Donc, poursuivit Cody en levant son bidon,pourquoi tenez-vous tellement à tuer ces Epiques ?
- Pour me venger, répondis-je. Cœur d'Acier a tué mon père. Je compte bien...
- Oui oui, m'interrompit Cody. Vous jurez de le voir de nouveau saigner, et cetera. Une belle preuve de dévotion familiale. Vous vous passionnez pour le meurtre, mais vous devez apprendre à vous passionner pour la vie. Du moins, c'est ce que j'en dis.
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Beaucoup de gens avaient en effet des théories, et la plupart seraient ravis de vous les exposer. Les Épiques étaient l’étape suivante de l’évolution humaine, ou un châtiment envoyé par tel ou tel dieu, ou bien ils étaient en réalité des extraterrestres. Ou alors ils étaient le résultat d’un projet gouvernemental secret. Ou bien tout ça était un canular et ils recouraient à la technologie pour simuler leurs pouvoirs. La plupart des théories s’effondraient quand on les confrontait aux faits. Des gens ordinaires avaient acquis des pouvoirs pour devenir des Épiques ; ce n’étaient ni des extraterrestres ni rien de semblable. Il y avait des récits de première main sur des proches qui se découvraient des pouvoirs. Les scientifiques se disaient déconcertés par la génétique des Épiques, mais je ne connaissais pas grand-chose à ces sujets-là. Par ailleurs, la plupart des scientifiques étaient désormais soit morts, soit au service de l’un des Épiques les plus puissants.
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Les héros viendront… il faudra peut-être simplement qu’on leur donne un coup de main.
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J'ai vu saigner Cœur d'Acier.

C'était il y a dix ans; j'en avais huit. Je me trouvais à la First Union Bank d'Adams Street avec mon père. On utilisait encore les anciens noms de rues à l'époque, avant l'Annexion.

La banque était immense. Une unique salle ouverte au sol de mosaïque, ceinte de colonnes blanches, avec une large porte, tout au fond, qui menait vers le cœur du bâtiment. Deux grandes portes-tambours donnaient sur la rue, avec une série de portes classiques sur les côtés. Un flot d'hommes et de femmes entraient et sortaient, comme si la salle était le cœur palpitant d'une boîte immense que traversait un flux sanguin d'humains et d'argent.

Agenouillé à l'envers sur une chaise trop grande pour moi, j'observais ce ressac humain. J'aimais bien regarder les gens. Les différentes formes de visages, les coupes de cheveux, les vêtements, les expressions.

Tout le monde faisait preuve d'une telle variété à l'époque. C'était exaltant.

— David, retourne-toi, s'il te plaît, me lança mon père.

Il avait la voix douce. Je ne l'avais entendu l'élever qu'une seule occasion, le jour de l'enterrement de ma mère. Le souvenir de sa souffrance ce jour-là me donne encore des frissons.

Je me retournai, maussade. Nous nous trouvions sur le côté de la pièce principale de la banque, dans l'un des bureaux à cloisons où travaillaient les conseillers. Le nôtre possédait des parois en verre, ce qui le faisait paraître moins étroit, mais il sonnait faux malgré tout. Il y avait aux murs de petites photos encadrées de la famille du conseiller, sur le bureau un bocal de friandises bon marché au couvercle de verre, et sur le classeur un vase de fleurs en plastique décolorées.

C'était une imitation de foyer confortable. Le sourire de l'homme qui nous faisait face était une imitation, lui aussi.

— Si nous avions davantage de garanties… commenta-t-il en dévoilant ses dents.

— Tout ce que je possède figure là, répondit mon père en désignant le papier posé devant nous sur le bureau.

Ses mains étaient couvertes de cals, sa peau halée par les journées passée à travailler au soleil. Ma mère aurait tiqué si elle l'avait vu se présenter à ce genre de rendez-vous formel en jean de travail et vieux T-shirt ? l'effigie d'un personnage de comics.

Au moins s'était-il peigné les cheveux, même s'il commençait à les perdre. Il s'en souciait moins que la plupart des hommes ne semblaient le faire. Ça veut simplement dire qu'on se fait moins souvent couper les cheveux, David, me disait-il en riant tout en passant les doigts dans ses cheveux fins et clairsemés. Je ne lui faisais pas remarquer qu'il se trompait. Il continuerait à se les faire couper à la même fréquence, du moins jusqu'à ce qu'ils soient tous tombés.

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David Charleston avait seulement huit ans quand l’éclat a frappé. Et il se souvient parfaitement les événements qui ont suivi… David observait toute la banque quand un Epique est entré. Il ne voulait pas voler l’argent, tout simplement parce que les Epiques ne prennent plus conscience de la valeur. Ils ont accès à tout ce qu’ils souhaitent, ils n’ont plus qu’à se servir. Mais en s’introduisant dans cette banque, l’Epique a défié celui qui domine la ville : Cœur d’acier...

Brandon Sanderson est un grand auteur de série : que ce soit Fils-des-Brumes ou Archives de Roshar, traduits dans 15 langues pour un million de lecteurs réunis. De plus, Sanderson est choisi pour finir la série La Roue du temps de Robert Jordan. Sa plume est pleine d’humour, de métaphores et de réalité fantaisiste. Une suite ternirait cet univers. L’auteur et son agent échange déjà avec Hollywood pour le monter sur grand écran. L’univers sous Spielberg pourrait être très intéressant à découvrir...

https://miniehouselook.wordpress.com/2016/12/28/coeur-dacier-brandon-sanderson-le-livre-de-poche-orbit/
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