AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Elantris tome 1 sur 4

Pierre-Paul Durastanti (Traducteur)
EAN : 9782360510009
285 pages
Orbit (07/10/2009)
3.87/5   72 notes
Résumé :
Il y a dix ans, la sublime cité d’Elantris, capitale de l’Arélon, a été frappée de malédiction.
Ses portes sont désormais closes et nul ne sait ce qui se passe derrière ses murailles. Kae est devenue la première ville de l’Arélon. Quand la princesse Sarène y arrive pour épouser Raoden, l’héritier de la couronne, on lui apprend qu’il vient de mourir. Veuve d’un homme qu’elle n’a jamais vu, Sarène choisit pourtant de rester à la cour, et tente de percer le mys... >Voir plus
Que lire après Elantris, tome 1 : ChuteVoir plus
L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des ombres par Weeks

L'Ange de la Nuit

Brent Weeks

3.77★ (3598)

4 tomes

Le Coeur du Monde, Tome 1 : Farlander par Buchanan

Le Coeur du Monde

Col Buchanan

3.65★ (456)

3 tomes

La mer éclatée - Intégrale par Abercrombie

La mer éclatée

Joe Abercrombie

3.90★ (1533)

4 tomes

L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-Soleil par Keyes

L'âge de la déraison

Greg Keyes

3.58★ (520)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 72 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
2 avis
1
0 avis
J'étais très curieuse de découvrir ce livre qui me tentait depuis un moment. Il a donc fallut le baby-challenge Fantasy de Livraddict pour que je me décide enfin à l'emprunter à la bibliothèque. Et puis, ça tombe bien : il me permet par la même occasion de participer au mois jaune du Challenge Bookineurs en couleurs de Liyah.
Je suis totalement sous le charme de ce premier tome et j'ai hâte d'emprunter la suite à la médiathèque !

J'ai beaucoup aimé partir à la découverte de cette ville maudite et pourtant autrefois adulée. Elle est étrange, elle fait un peu peur mais on sent tout le potentiel qui pourrait un jour l'animé de nouveau. Sa puissance est encore bien réelle et c'est pour ça que j'adhère tant au projet de Raoden de lui rendre sa place d'autrefois. J'aime bien l'idée de faire d'Elantris une ville de "mathyr" en quelque sorte, bien que le mot ne soit pas juste : les élantriciens sont justement là pour être oubliés par la population "normale". Je dis "mathyr" parce qu'ils souffrent constamment d'une souffrance qui ne peut s'éteindre : de la faim, mais aussi des moindres petites blessures qu'ils peuvent s'infliger...
J'ai été également très sensible à l'histoire de Sarène : la jeune femme m'a beaucoup plu par son caractère fort et sa volonté de vivre sa vie comme elle l'entend et non pas comme les autres veulent lui imposer. Elle m'a beaucoup amusée à jouer les idiotes à la cours pour ne pas froisser ces monsieurs mais aussi se moquer de ses ennemis politiques. Et puis, il faut bien dire que les séances d'escrimes sont plutôt drôles !
Hrathen est le personnage qui m'a le moins plu dans ces trois là et pourtant il a un rôle clef : c'est lui qui nous montre l'opposition à Elantris et du coup, c'est lui qui nous met des bâtons dans les roues. En soit, il n'est pas désagréable comme personnage, c'est juste qu'il ne m'a pas intéressée. J'espère qu'il en sera autrement dans le prochain tome !

J'ai beaucoup aimé les systèmes des trois voies de l'histoire : ces trois personnages sont vraiment très différents et finalement, se croisent assez peu, du coup, on a des visions très différentes d'Elantris dans ce livre. J'aime bien ce côté un peu neutre qui est donné ainsi à l'histoire entre Raoden qui est victime de la malédiction du Shaod et vit donc à Elantris, Hrathen qui considère les Elantriciens comme des monstres et Sarène qui vient de trop loin d'Elantris pour avoir un avis dessus. du coup, le lecteur est assez libre de se faire sa propre idée sur ces personnes vraiment pas comme les autres...
J'ai également beaucoup aimé les petits symboles en haut des chapitres représentant des anciennes runes magiques d'Elantris. C'est très agréable de découvrir et comprendre leur signification au cours des chapitres.
L'écriture de Brandon Sanderson m'a beaucoup plu : elle est assez simple et plutôt posée. On sent qu'il veut poser les fondaisons d'Elantris dans ce tome, et, personnellement, j'y ai été sensible.
La chute est une très agréable lecture !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          143
Elantris est un roman dont la publication française est précédée d'une réputation flatteuse partout où il a été préalablement édité. L'éditeur français ne s'en cache d'ailleurs pas dans le quatrième couverture en se montrant fort généreux en superlatifs. Qu'en est-il exactement ? C'est ce que nous allons voir maintenant.

Elantris était un cité merveilleuse. Elle était habitée par ceux qui avaient été frappés par le Shaod, une magie bienveillante qui faisaient de ses élus les égaux des dieux. Mais il y a dix ans, la bénédiction est devenue malédiction ; le Shaod frappe encore, mais il convertit non pas en divinité mais en monstre digne d'un mort-vivant. Les victimes sont alors définitivement emprisonnées dans Elantris, devenue l'ombre d'elle-même, au sens propre comme au sens figuré.

Le royaume d'Arélon s'est en effet restructuré à la suite de la catastrophe. le capitalisme s'y est érigé en doctrine d'Etat, le pouvoir étant concentré entre les mains des plus riches, le roi lui-même étant le marchand le plus puissant. La conséquence d'un tel système politique est que le pouvoir est instable, ce qui ne peut qu'attiser la convoitise de son voisin oriental, le Fjorden, une théocratie basée sur l'obéissance la plus stricte.

C'est dans ce contexte économico-politique que le roman démarre, en se concentrant sur trois personnages principaux. Il s'agit d'abord du prince Raoden, futur héritier du royaume d'Arélon, s'il ne venait d'être frappé par le Shaod et emprisonné dans Elantris tandis qu'il est fait passer pour mort dans la capitale. Il s'agit ensuite de Sarène, princesse héritière du Teod, un royaume voisin, dont le mariage avec Raoden vient d'être arrangé pour des raisons bien plus politiques que romantiques, et qui fait d'elle une veuve avant même d'avoir rencontré son mari. Il s'agit enfin de Hrathen, un fanatique religieux du Fjorden, envoyé en Arélon pour convertir, par n'importe quel moyen, tout le royaume en un temps record.

Elantris se veut donc une oeuvre de Fantasy qui, à partir d'une idée relativement originale, est traitée de la manière la plus éculée qui soit. le prince déchu, la princesse aussi belle que forte de caractère et l'abominable prêtre sont entourés d'une galerie de personnages maintes fois rencontrés dans ce genre littéraire. Or, comme le roman s'appuie quasi exclusivement sur eux, il est facile de n'y voir qu'une suite ininterrompue de clichés. Quant à l'écriture de Brandon SANDERSON, elle est à l'image de son intrigue : facile et parfaitement classique, empreinte de quelques longueurs, en particulier dans la deuxième partie du roman.

Néanmoins, de ce roman de Big Commercial Fantasy émergent de bonnes idées. C'est déjà le fait que l'auteur évite d'exploiter le bestiaire traditionnel de la Fantasy. C'est aussi l'idée de départ, qui fait d'Elantris une cité maudite, et dont la situation est parfaitement traitée par l'auteur qui évite aussi tout sensationnalisme, si ce n'est dans la courte troisième et dernière partie. Quant aux personnages stéréotypés évoqués plus haut, un se démarque des autres pour sa subtilité relative : Hrahten, le fanatique religieux dont la foi est mise à mal au fur et à mesure de l'avancement de ses machinations. Surtout, il faut reconnaître que le roman dans son entier est parfaitement construit, les rebondissements, bien que souvent prévisibles, venant alimenter à point nommé une intrigue finalement captivante.

C'est d'ailleurs à ce niveau qu'il faut rechercher la justification des critiques dithyrambiques dont le roman a bénéficié. Bien sûr Brandon SANDERSON n'est pas le seul à parfaitement maîtriser les arcanes de la Fantasy, mais en 2005, lors de l'édition originale du roman, celui-ci avait tout juste 30 ans et signait-là son tout premier roman. Il démontrait alors qu'il était effectivement un auteur prometteur tant sa première oeuvre, bien que peu originale, était dotée de qualités indéniables.
Commenter  J’apprécie          34
Ma première lecture de Brandon Sanderson remonte à quelques années déjà, avec son roman Warbreaker qui m'avait beaucoup marqué.
On retrouve ici, dans Elantris, sa capacité à créer un monde très original, avec un système de magie qui dénote par rapport aux romans de fantasy "habituels".
Ici, elle a même disparue, même si son souvenir subsiste encore dans l'esprit des habitants du Royaume et dans la maladie (e Shaod) qui frappe encore aléatoirement la population. le monde imaginé par l'auteur est complet et complexe, avec ses nations et leurs relations commerciales, un système de noblesse basé sur l'argent, des religions qui se combattent à coup de prêches et manipulations...
Tellement complet que si l'auteur prend bien le temps de tout mettre en place, le rythme du roman en pâtit.
Nous suivons alternativement trois personnages différents : Raoden, le prince héritier frappé du Shaod et qui tente de survivre et de trouver sa place dans sa nouvelle vie à Elantris, la princesse Sarène qui arrive au Royaume pour l'épouser, se retrouve officiellement veuve avant même son mariage, et décide donc de mener l'enquête et de sauver le Royaume par la même occasion, et le prête Hraten qui n'a qu'une idée en tête, concquérir le Royaume en le convertissant à sa religion.
Chacun est très bien construit, avec son propre caractère, ses qualités, défauts, sentiments, et l'alternance de points de vue permet d'observer les différentes arcanes du pouvoir et de faire monter la pression en voyant leurs chemins se croiser.
La plume de l'auteur est très fluide et agréable à lire.
Pour conclure, Brandon Sanderson est un très bon auteur, ses mondes et ses personnages sont toujours d'une grande qualité et originalité. Cependant, sans aller jusqu'à m'être ennuyée, il m'a manqué un peu plus de rythme et d'action dans ce tome pour l'apprécier pleinement. On est trop dans l'attente, la rencontre des nouveaux personnages et chacun cherche sa place. Heureusement, à la fin du roman la tension monte d'un cran, ce qui est de bonne augure pour le deuxième tome que je vais rapidement attaquer.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le premier tome d'Elantris de Brandon Sanderson, nous faisons la connaissance de Raoden, le prince d'Arélon, qui découvre à son réveil qu'il a été victime du Shaod, l'obligeant à s'exiler dans la cité d'Elantris. Dix ans auparavant le Shaod était une bénédiction, conférant à ceux qui étaient touchés par celui-ci, les pouvoirs d'un Dieu et la vie éternelle. Mais depuis dix ans, le Réod a inversé cette bénédiction. Désormais les victimes du Shaod sont comparables à des morts-vivants. Leurs cheveux deviennent blancs, leur peau devient pâle et couverte de tâches noires, et la moindre blessure, si minime soit-elle, les fait souffrir indéfiniment. Raoden est donc contraint de partir pour Elantris, le jour même où sa fiancée, Sarène, doit arriver pour leur mariage. Mais plutôt que d'avouer la vérité à Sarène, on lui fait croire que Raoden est mort. Pendant que Raoden tente de se faire sa place à Elantris, Sarène découvre rapidement que de nombreux secrets se cachent en Arélon et elle va tenter de les mettre à jour.

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur toutefois j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Commencer cette saga en sortant d'une grosse panne de lecture n'est pas l'idéal, mais c'est aussi ce livre qui m'aura permis d'en sortir ! J'ai donc du m'accrocher sur les premiers chapitres le temps de sortir de cette panne, avec quelques retours en arrière pour cause d'inattention. Mais une fois que j'étais dedans je n'ai plus su le fermer ! On est très rapidement immergé dans l'histoire puisque le livre commence directement avec l'exil de Raoden.

Les personnages sont attachants, en particulier Sarène qui tente de s'élever et se démarquer dans cette cité qu'elle ne connait pas et où la femme n'a que peu de place.
Raoden m'a semblé calculateur dans un premier temps et je n'appréciais pas forcément son personnage. J'avais l'impression de quelqu'un qui voulait s'attirer la gloire et avoir son propre clan à côté des autres clans qui se sont formés à Elantris. Mais quand on finit par comprendre son objectif, on le voit sous un tout autre jour et il devient vraiment attachant.
Un personnage en particulier m'intrigue beaucoup, même s'il semble très gentil, j'ai comme l'impression qu'on est loin de tout savoir à son sujet et que l'on risque d'avoir de mauvaises surprises. Je ne dis pas de qui il s'agit pour ne pas trop en dire.
Et n'oublions pas Hrathen qui est bien décidé à imposer sa religion en Arélon, quelqu'en soit le prix.

L'univers de l'auteur est riche et surtout mystérieux. Mais je n'ai aucun doute que cet univers est loin d'être exploité à son maximum dans ce premier tome. le deuxième tome nous réserve sûrement beaucoup d'autres découvertes et de surprises. Qu'est-ce qui a provoqué le Réod ? Est-il réversible ? Mais aussi, Sarène et Raoden vont-ils être réunis d'une façon ou d'une autre ? Jusqu'où va aller Hrathen pour parvenir à ses fins ?
J'ai hâte de découvrir le deuxième tome.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
Commenter  J’apprécie          11
Une fantasy très classique, qui, pour le moment, me fait passer un bon moment de lecture. Sans être révolutionnaire (des gentils très nobles et sages, un méchant qui a plus de nuances, le tout dans une atmosphère mystérieuse où la magie semble disparue), la plume est agréable et l'histoire accrocheuse. J'enchaîne immédiatement sur la suite !
En revanche, gros gros coup de gueule pour l'édition découpée sauvagement, d'où le besoin d'enchaîner directement, l'histoire ne connaît pas de coupe naturelle : quand le second tome commence au chapitre 22 sans même se donner la peine de re-numéroter, tu sent que quand même, on te prend pour un pigeon... quand en plus il reste des coquilles de traduction type "il était paranoïde" plutôt que paranoïaque, je suis contente de voir que depuis, des versions intégrales sont parues, et surtout, je remercie ma médiathèque pour les possibilités d'emprunt^^.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
LeSoir
14 juin 2011
Entretien avec Brandon Sanderson : "Dans nombre de romans de fantasy, les héros sont déprimés, torturés. Je voulais là explorer le côté positif, optimiste des gens. Le héros Rooden est frappé par une maladie terrible et vit dans une ville-prison. Je voulais savoir comment un optimiste réagit à tout cela. Une des choses que je voulais faire, c'est renverser les thèmes standards de la fantasy."
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- La paysannerie aréloise me paraît paresseuse et peu productive, et je parle d’expérience. Je ne parviens à faire travailler mes gens que par la force.
- Ils ne sont pas paresseux, mais fous de rage, dit Sarène. Dix ans, c’est court. Vos gens se rappellent ce que c’était que d’être son propre maître. Promettez-leur l’autonomie et ils s’échineront à l’obtenir. Vous serez surpris de voir combien l’homme livre rapporte plus que l’esclave qui ne pense qu’au prochain repas. Après tout, laquelle de ces deux situations serait susceptible de vous rendre, vous, plus productif ?
Commenter  J’apprécie          40
Apparemment, ces marchands formaient l’essentiel de la classe moyenne telle qu’elle subsistait en Arélon. A Kaë, ils étaient en lice pour obtenir les faveurs du roi et, si possible, un titre nobiliaire – aux dépens de leurs rivaux, de quelques paysans… et de leur dignité. Ce pays se transformait à toute vitesse en bastion d’un mercantilisme fervent, voire terrifié. La réussite n’apportait pas seulement la richesse, ni l’échec la pauvreté : le revenu déterminait la distance qui séparait tel ou tel malheureux d’un esclavage virtuel.
Commenter  J’apprécie          40
Quand il recommandait avec insistance, ils répondaient par des acclamations. Quand il condamnait avec virulence, ils échangeaient des regards honteux. Quand il élevait la voix, ils lui prêtaient attention, et quand il la baissait au point de murmurer, ils paraissaient captivés. Il avait l’impression de contrôler les vagues de l’océan, de susciter dans l’assistance des émotions qui la balayait tels des rouleaux écumeux.
Commenter  J’apprécie          50
J’ai assisté à l’un de ses sermons. Il ne prêche pas avec son cœur, madame : il prêche avec sa tête. Ce qui lui importe, c’est le nombre de conversions, et non la foi des convertis. Et c’est dangereux.
Commenter  J’apprécie          80
Ce sont les serviteurs qui ont déclenché la révolution. Les maîtres tombés, leur domesticité s’est retournée contre eux. Pour certains, surtout les nobles actuels, les classes inférieures d’Elantris étaient trop choyées, si bien qu’elles ont rejetée leurs anciens supérieurs au premier signe de faiblesse. En ce qui me concerne, je pense que c’est la peur qui a joué. Dans leur ignorance, ces gens ont cru les Elantriens victimes d’une terrible maladie et ils ont eu peur… d’autant qu’ils voyaient frappés ceux-là même qu’ils avaient adorés.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Brandon Sanderson (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brandon Sanderson
« Manuel de survie du sorcier frugal dans l'Angleterre médiévale » de Sanderson lu par D. Witecka
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (202) Voir plus



Quiz Voir plus

Fils des brumes* : L'Empire Ultime

Comment Vin appelle-t-elle sa capacité à influencer les autres gens au début de l'histoire ?

Allomancie
Porte-bonheur
Ferrochimie
Porte-chance
Allomencie

12 questions
81 lecteurs ont répondu
Thème : L'empire ultime, (fils-des-brumes*) de Brandon SandersonCréer un quiz sur ce livre

{* *}