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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
[...] Chronique courte pour le final d'une excellente trilogie. J'ai peu de choses à vous dire pour éviter les spoils au maximum mais sachez que "Le Héros des Siècles", troisième tome de la saga Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson est une magnifique conclusion à cette saga de fantasy anthologique. A lire absolument !
Lien : http://lecturesdemina.blogsp..
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A l'heure où des auteurs comme Vandermeer, Duncan ou Miéville tentent de saborder le genre, il est rassurant de voir qu'il existe encore des écrivains qui prennent le lecteur pour ce qu'il est : un placide ruminant qui attend de la Fantasy le même genre de distraction qu'un train qui passe. Et pour satisfaire ce lecteur, le maître mot est l'économie d'efforts. Trop de Fantasy tue la fantaisie : les effets de manche superflus, les créatures bizarres, les théologies surréalistes, les nomenclatures exotiques et imprononçables compliquent votre travail et alourdissent le récit.

Pourquoi se fatiguer, en effet ? Si en SF le suspension of disbelief demande un gros travail de cohérence, si la littérature générale exige une étude approfondie de la psychologie des personnages, la Fantasy a la chance de pouvoir se passer de l'un et l'autre : le lecteur, avant même d'ouvrir le livre, est déjà convaincu des pré-requis que sont la stagnation éternelle au Moyen-Age ou l'existence de la magie. Et s'il a gobé cela, il est prêt à avaler n'importe quelle couleuvre, du moment que les clichés du genre soient présents.

Ces clichés du genre, vous ne pouvez pas vous en passer. La Fantasy, c'est comme les figures imposées du patinage artistique : on n'invente rien d'une performance à une autre, on change juste l'ordre et la qualité d'exécution des figures. Certains auteurs vont essayer d'enchaîner à toute vitesse les figures les plus difficiles, ce qui peut provoquer un roman dense et quelque peu indigeste. D'autres faire tranquillement des tours de patinoire avec de temps en temps un petit entrechat.

Brandon Sanderson, avec le 3e et dernier tome de la série Mistborn, est plus dans le second cas, mais il prend en plus le temps de faire de longs échauffements, histoire d'éviter que le lecteur se claque un muscle dans le cerveau à essayer de se rappeler qui est qui et qui a fait quoi. En fait, Sanderson, soucieux d'être aussi bien lu dans les cours de récréation que dans les maisons de retraite, pensent à ses lecteurs atteints d'Alzheimer et n'hésite pas à faire soliloquer ses personnages pour qu'ils rappellent complaisamment des éléments antérieurs du récit, et leur stade actuel de développement émotionnel (à peu près celui d'un "early teen", pour la plupart des protagonistes, ce qui montre bien quel est le public de prédilection de Sanderson). Les mauvaises langues diront que vu la légèreté de l'intrigue, de tels rappels sont peut-être inutiles, mais au moins ça rend le roman facile à lire, et ça permet à l'auteur de délayer habilement pour étoffer un livre qui, sinon, ferait 175 pages. Au passage, on comprend mieux maintenant pourquoi, alors qu'il devait finir le cycle de Jordan en un tome, Sanderson a finalement prévu d'écrire 3 tomes.

A mois que le fait d'écrire 3 romans soit le résultat du soin qu'il prend à conclure toutes les intrigues en cours, et apporter une réponse à toutes les questions posées. C'est tout à son honneur, ça, le respect du client : de ce côté-là, l'auteur ne s'autorise aucune facilité, aucun effet de manche, et on comprend en lisant le livre que toute la cosmologie de l'univers, les principes de sa magie, et les antécédents des personnages, ont été décidés en amont de l'intrigue du roman. On est pas en face d'un Zelazny qui écrit au fil de la plume, la plupart du temps défoncé à l'acide ! Si Sanderson abuse de quelque chose, c'est plus certainement de tisane verveine-tilleul, vu la vélocité de son récit et l'énergie des scènes d'action qui semblent un peu répétitive après l'accumulation de celles des précédents tomes (mais bon, difficile de faire mieux que la découverte du Wire Fu du premier tome). Loin d'être aussi réussi que le 1er tome, Hero of Ages est bien meilleur que le 2e, où les ficelles pour tirer à la ligne en repoussant la conclusion du cycle étaient bien trop visibles. On peut prendre le lecteur pour un con - et c'est bien ce qu'annonce l'illustration de couverture - mais à condition de lui donner un minimum d'action, de personnages cools et de dialogues truffés de vannes à deux sous.

Bref, Sanderson est un écrivain appliqué et soigneux, méthodique à l'extrême, mais dans la prose duquel on pourrait tailler de moitié pour arriver à quelque chose d'un peu nerveux et enlevé. Ce qui est en fait une super bonne nouvelle : après les décès d'Eddings et de Jordan, on craignait de commencer à manquer d'auteurs de fantasy besogneux capables d'empiler manuscrit sur manuscrit de verbiage édulcoré dans des décors de carton-pâte.
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Le héros des siècles
On arrive enfin au grand final de cette série, l'horizon est de plus en plus sombre, les cendres recouvrent le paysage, les brumes se font menaçantes provoquant une maladie mystérieuse. Les révélations sont distillées au compte-goutte.
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J'avais bien aimé le premier moins le second et celui-ci a part la moitié du livre je l'ai trouvé trop long à commencer son intrigue.
J'ai déploré les jeux politiques dans le second tome et là c'était encore plus présent du coup l'action n'était pas tout le temps présente et mon intérêt pour cette trilogie a diminué.
De plus, Elend prend une place plus importante dans ce tome alors que Vin est le personnage principal et on ne la voit plus beaucoup et la tournure de Elend ne m'a pas plu il a fait un virage un peu trop fort pour sa personnalité. Il est devenu plus souverain et ses monologues intérieurs sur les intrigues politiques m'ont vraiment énervé il ne fait que se poser des questions comment je vais faire tel ou telle chose ou Vin comment ferait-elle? c'est affligeant. Auparavant, j'adorais son coté très intellectuelle, pacifique et le jeu entre Vin et Elend de séduction qui ne se comprenait pas l'un l'autre était amusant et là tout est trop sérieux dramatique.
Vu ce que j'avais entendu de cette trilogie je m'attendais à beaucoup mieux.
Pourtant, l'univers est vraiment original et bien imaginé j'aurais jamais pensé lire un livre des personnes qui contrôlent les métaux pour s'en servir mais les intrigues politiques ont eu raison de moi.
Je suis passé par plusieurs phase c'est intéressant par je m'ennuie et c'est pas mal puis vers la fin enfin de l'action et des révélations il était temps. L'auteur nous explique uniquement tout à la toute fin ce qui m'a exaspéré des révélations un peu plus étiré aurait augmenté mon envie de lire la suite mais l'auteur a trop tardé à nous les donner.
Du coup je n'ai pas vraiment trop accroché à ce tome je n'ai pas détesté mais c'est loin être ma saga de fantasy préféré. Elle n'est pas du tout indispensable pour moi et j'ai vraiment du me forcer à la finir.
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Je dois dire que j'ai été un peu déçue par ce dernier tome et ce pour plusieurs raison :
1/ la lenteur de l'action. L'auteur a faillit me perdre lorsqu'à la page 500 bien tassée l'histoire n'avait toujours pas progressée d'un iota et que la fin (du livre et du monde) se rapprochait. Il est louable de vouloir apporter du contexte et prendre le temps de développer l'intrigue, mais lorsque ça tourne à l'ennui c'est qu'on a raté son coup.
Ces deux premiers tiers du livre ne m'ont semblé être qu'une prolongation poussive du tome 2.
2/ le manque de richesse sémantique. Je vais accorder le bénéfice du doute à l'auteur et me dire que la traduction n'a pas rendu justice à son style. My bad, j'aurais du le lire en anglais. Mais en tout cas j'ai trouvé ça assez plat et redondant. On notera qu'à chaque combat les protagonistes « cri » et « hurle » à chaque coup, rien à envier à un match de Rolland Garros. Sur la fin Vin avait pour moi des airs Monica Seles ;)
J'ai également noté quelques incohérences dans l'ouvrage et des ficelles scénaristiques un peu grosses.
3/ les personnages. J'ai été déçue par plusieurs d'entre eux, notamment la réaction de Vin sur la fin . Quant à Sazed, l'évolution a été un peu trop lente et tortueuse à mon gout. Ça manquait un peu de consistance.
Cela étant il y a également beaucoup de choses très intéressantes. Un univers toujours très riche, une conception du bien et du mal et de la divinité bien présentée et orchestrée, une magie très bien pensée et plaisante à imaginer (bien que difficile à se représenter parfois).
J'aurais pu bien plus apprécier cette saga si le rythme avait été plus enlevé. L'auteur m'a perdue au début du tome 2, m'a découragée les deux tiers du tome 3, et n'a pas réussi à vraiment me reconquérir sur ce final pourtant bien fait.
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Ce troisième volume m'a un peu déçue. L'auteur y dévide jusqu'au bout tous les fils qu'il a tiré dans les deux précédents tomes, mais n'y parvient qu'au prix de quelques longueurs. Il garde en effet le souci - fort louable et que j'avais énormément apprécié dans les précédents romans de la trilogie - de rester très cohérent et très explicatif dans la description des différents types de magie en oeuvre dans son roman, et il ne manque jamais de rappeler les évènements précédents dans l'intrigue. Lorsqu'on a lu à peu d'intervalle toute la trilogie, cela finit par avoir un petit goût de redite... Comme dans les romans précédents, les chapitres sont précédés d'un petit texte, qu'on devine écrit ultérieurement par un des protagonistes pour éclairer les évènements. Mais dans ce volume, ces textes sont bien trop explicites à mon avis : ils permettent de comprendre très rapidement ce qu'est l'hématurgie, et tuent ainsi tout effet de surprise. J'ai eu du mal à m'identifier aux personnages, qui se débattent stérilement dans des problématiques philosophiques traitées de manière très banale. Et le dénouement m'a paru à la fois froid et convenu... Cette trilogie n'en demeure pas moins un bon ouvrage de fantasy, qui tient parfaitement ses promesses de grande saga fantasiquement correcte.
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Le premier volume m'a beaucoup plut avec une mise en place d'un vaste univers riche et cohérent habité par des personnages fort et charismatique et un système de magie sortant de l'ordinaire.
Second volume un peu en dessous, avec un enrichissement de cet univers si particulier. Mais ô combien de blabla inutile et d'introspection soporifique.
Et dans ce dernier volume cela ne s'arrange pas, cela traîne en longueur, l'intrigue n'avance pas et stagne même.
Beaucoup encense ce livre, le considérant même comme un chef d'oeuvre, moi j'arrive pas.
L'auteur comme à son habitude continue avec ses montagnes russes scénaristiques ou les protagonistes avancent dans leur quête et sont à chaque fois rattrapés par la loi de Murphy, quelque chose va de travers, pour ensuite rebondir et à nouveau se casser la gueule. Ce volume provoque plus de frustration que de plaisir, et tout ça pour arriver au même but en rajoutant des tonnes de pages inutiles.
Les épisodes d'introspection des personnages sont beaucoup beaucoup plus fréquentes, cassant le rythme. J'avoue avoir sauté des paragraphes entier car redondant et sans intérêt, surtout ceux concernant Sazed qui se pose sempiternellement des questions sur les religions... c'est d'un barbant... mais trouve sa raison d'être tout à la fin du volume. J'en dis pas plus sinon je vais spoiler. Cependant cette fin est grandiose, voir épique sur une centaine de pages... récompense d'avoir lu les 700 premières pages ? Bref, j'ai adoré et elle apporte une belle conclusion à cette saga.
Il existe d'autres livres se passant dans cette univers, je vais les lire avec joie, même si le style de l'auteur est un peu particulier.
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