AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Le_chien_critique


Sur un sujet d'actualité posant quelques questions éthiques, le corps humain comme espace de stockage, Brandon Sanderson préfère s'attarder sur son exploration ludique de la psyché de Stephen Leeds. Et on en redemande.

Deuxième épisode des aventures de Stephen Leeds, détective schizophrène, dont les hallucinations sont un aspect à part entière de sa personnalité et de son entourage.

A fleur de peau peut se lire de manière indépendante, mais vous ferez l'impasse de la connaissance atypique de certains de ses aspects. Dans cette enquête, il va devoir sortir de son manoir isolé pour affronter le monde. Pas facile la vie quotidienne quand chaque mouvement devient une péripétie : ouvrir une porte et attendre que toutes ses hallucinations passent, commander à boire et à manger pour des personnes invisibles, faire en sorte que la réalité ne distorde l'irréel. Et encore faut-il se coltiner les réactions des gens face à ces incongruités. Comment se comporter face à un anormal ? Chargé ici de résoudre la disparition d'un cadavre d'un ingénieur d'une société de bio ingénierie sur le stockage de donnes dans nos cellules. Cadavre qui travaillait de son vivant sur un nouveau virus...

Mais le sujet principal reste Stephen Leeds et sa gestion de sa schizophrénie plurielle. Sans compter des hallucinations à la santé mentale défaillante, voir schizophrène aussi. Et comme dans le premier épisode, ses aspects ont l'air de prendre quelques indépendances vis à vis de leur créateur.
Avec en fil rouge non dénoué, la recherche de Sarah, son ex qui posséderait quelques révélations sur le passé de Stephen.

Quelques pages supplémentaires par rapport à la novella d'origine, ce texte se lit tout aussi rapidement. Pas de prise de tête, ça se lit comme une petite friandise, soulève pour celui qui le désire quelques questions autour de l'identité, des biotechnologies et de la santé mentale. Les relations entre ses différents aspects sont autant d'occasions de nous faire sourire. Des dialogues souvent enlevés...
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}