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Légion (Brandon Sanderson) tome 1 sur 2
EAN : 9782253177135
96 pages
Le Livre de Poche (12/03/2014)
3.95/5   145 notes
Résumé :
« Mon nom est Légion, parce que nous sommes nombreux. » (Paroles du démon dans l’Évangile de Marc.)

Légion : c'est aussi le surnom de Stephen Leeds, cet homme dont le cerveau a la capacité unique de générer de multiples avatars. Des hallucinations, comme il les appelle, qui vivent avec lui pour le meilleur et pour le pire. Un jour, et parce que certaines de ses hallucinations possèdent des capacités particulières, Leeds est engagé pour enquêter sur l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Ces derniers temps, j'ai envie de lectures rapides. C'est pourquoi j'ai sorti ce "Légion" qui dormait dans ma PAL depuis quelques années déjà. Cette première rencontre avec Brandon Sanderson a été des plus plaisantes.

"Légion" c'est avant tout un personnage. Et quel personnage ! Avec Stephen Ledds, l'auteur donne vie à un personnage original, complexe et étrangement attachant. Sanderson a eu une idée de génie avec cette histoire "d'aspects", qui sont les personnages qui vivent aux côtés de Leeds mais qu'il est le seul à voir et entendre puisqu'ils sont des hallucinations. Il ne s'agit pas de dissociation de la personnalité mais bien de différents aspects issus de lui-même qui cohabitent en même temps (ils ne se succèdent pas les uns aux autres). L'auteur parvient à rendre ça totalement crédible. J'y ai complètement cru. le lecteur se retrouve dans la même position que Leeds, il voit et entend les "aspects", ils lui paraissent réels.

Ensuite "Légion", c'est une 2ème idée de génie, celle d'un appareil photo qui prend des images du passé. Prometteur et intrigant, n'est-ce pas ?

Avec ces 2 idées géniales, Sanderson propose un récit tonique, distrayant et addictif.
Seul défaut, "Légion" est bien trop court, seulement une centaine de pages. Ce n'est pas assez pour exploiter toutes les possibilités offertes par un tel personnage. Mais il ne s'agit que de la 1ère apparition de Leeds, Sanderson a poursuivi le récits des aventures de son héros si particulier dans d'autres romans. Cette mise en bouche m'a assurément donné envie de les lire.
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Stephen Leeds est un homme d'un genre un peu particulier : il est capable de créer à l'infini les personnalités dont il a besoin et partage sa vie avec elles. Oui mais voilà, ces avatars, personne d'autre que lui ne peut les voir ou les entendre. Pour l'ensemble de la société le diagnostic est donc clair : le jeune homme souffre de schizophrénie. Et quant bien même son intelligence exceptionnelle lui vaut d'être sollicité par de nombreux clients afin de résoudre des enquêtes ardues, c'est avant tout comme un dément qu'on le considère. Remarquablement posé et lucide, certes, mais un dément malgré tout. Avec « Légion », Brandon Sanderson sort quelque peu des sentiers battus et nous offre un roman très bref (moins de cent pages) qui relève davantage du thriller que du fantastique mais qui constitue néanmoins une bonne surprise. le protagoniste en lui-même est original et c'est avec intérêt et souvent amusement que l'on fait connaissance avec les différents « aspects » qui peuplent son existence : Tobias, érudit calme et plein de sagesse, J-C, ancien militaire accroc de la gâchette et expert en balistique... Autant de personnalités radicalement opposées entre lesquelles le protagoniste a bien du mal à maintenir un semblant d'ordre, sans pour autant que sa santé mentale en soi altérée (n'en déplaise à certains....). La réflexion amorcée par l'auteur autour des notions de folie et de normalité n'est d'ailleurs pas dénuée d'intérêt et constitue le véritable plus du roman.

Là où l'auteur fait un peu moins original, c'est en ce qui concerne l'intrigue qui rappelle d'une certaine façon celle d'un thriller historique à la « Da Vinci Code » : le protagoniste est chargé de retrouver un puissant artefact (ici un appareil capable de prendre des photos du passé) et bien sûr il n'est pas le seul à être lancé sur sa piste. L'idée n'est pas mauvaise et l'auteur parvient à maintenir un rythme soutenu du début à la fin, cela dit au-delà du divertissement immédiat procuré par la lecture, je doute de garder de ce roman un grand souvenir. La brièveté de l'ouvrage y est également pour beaucoup, Brandon Sanderson posant des bases intéressantes mais trop peu étoffées pour satisfaire le lecteur. On pourrait notamment regretter le fait que la réflexion n'ait pas été un peu plus poussée en ce qui concerne les conséquences que pourrait avoir cette invention révolutionnaire sur la religion, L Histoire, et même notre société au quotidien. Imaginez un peu que l'on soit capable du jour au lendemain de déterminer si oui ou non Jésus est revenu à la vie après sa résurrection, ou encore que l'on puisse résoudre toutes les énigmes et tous les meurtres perpétrés au cours de l'Histoire... ! Autant d'interrogations captivantes que l'auteur ne fait que soulever brièvement, sans prendre la peine de s'y attarder, pour la plus grande frustration du lecteur.

Brandon Sanderson nous offre avec « Légion » un roman divertissant basé sur une idée originale mais qui pâtit malgré tout de sa trop grande brièveté. L'ouvrage reste cela dit un bon moyen de découvrir de quoi l'auteur est capable au-delà de la fantasy, habituellement son genre de prédilection.
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« Mon nom est Légion, parce que nous sommes nombreux. »

Stephen Leeds, dit "Légion" est doté d'une intelligence au-dessus de la moyenne, puisqu'il peut apprendre n'importe quoi en un temps record, mais son savoir sera géré par une de ses personnalités, sous forme donc d'hallucinations, qui sont autant d'aspects de lui-même. Il vit entouré de ces entités et riche, puisqu'il loue ses services...

Pour certaines personnes, un scientifique qui disparait n'est pas une mince affaire, mais pour "légion", c'est du gâteau... Enfin pas toujours facile de devoir exprimer ses pensées, quand on est le seul à voir les personnes avec qui ont discute...

Pourtant ici, c'est la clé de l'intrigue, ce qui fascine, ce n'est pas l'enquête en elle-même, ni le fait que le scientifique disparu est l'inventeur d'un appareil photo capable de prendre des photos du passé... Ce qui est fascinant c'est la construction que l'auteur a apporté à son personnage, multi personnalités donc multitâche, donc méga compétent!

Dommage que l'intrigue soit trop empruntée à Dan Brown avec le Da Vinci Code. Nous embarquons donc avec tout ce petit monde, vers Israël pour récupérer cet appareil dont la possession peut faire basculer le cours des croyances religieuses, notamment pour prouver l'existence de Jésus... Jusque là ça se tient, mais l'auteur fait intervenir des terroristes avec des visées politico-religieuses que j'ai eu du mal à cerner, mais qui n'apportent rien au récit. Il aurait été intéressant de pouvoir en apprendre plus sur ce fameux appareil photo.

Nous sommes ici dans les fondations de "Légion" ce personnage qui passe pour schizophrène aux yeux du monde, mais qui s'avère un véritable génie.

C'est le premier livre de l'auteur que je découvre et je ne suis pas certaine de lire ses autres oeuvres, non pas que l'auteur ait une plume difficile à appréhender, mais parce que je ne suis pas fan de fantasy, son genre de prédilection. Pour autant, je me suis régalée avec ce personnage atypique dont la personnalité est extrêmement bien construite, ainsi que la personnalité de ses avatars, qui lui permettent de prendre du recul et de gérer que ce soit ses émotions ou les enquêtes qui lui sont soumises.

Un récit qui nous entraine dans les méandres du cerveau humain et de sa complexité, c'est brillant.

J'ai hâte de découvrir le second opus, avec "À fleur de peau"
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Une plongée dans la psychologie d'un personnage atypique, super intelligent, cet homme s'invente divers personnages sous forme d'hallucinations autour de lui, ce qui lui permet de gèrer ses émotions.
Captivant mais véritablement trop court, le récit se termine quand on aimerait qu'il se prolonge, j'aurais tellement voulu en savoir plus sur l'esprit de ce personnage, sur chacune de ses projections, car c'est la qu'est l'intérêt de cette "nouvelle", la psychologie.

Le côté thriller lui sert juste à poser les personnages et situé une intrigue et l'aspect SF est anecdotique.
Quel dommage que Sanderson n'en est pas fait un vrai roman, un texte bien plus étoffé aurait certainement rencontré un franc succès.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Mais Aïeuuuuuuh !

Et oui, comme d'habitude, j'ai reçu une claque de Brandon Sanderson. Vous allez me dire, fallait que je sois habituée, j'ai lu deux tomes de la saga Fils-des-Brumes, je lis le troisième actuellement. Pourquoi me martyriser avec Légion ? Déjà tout simplement parce que les claques littéraires, j'aime cela, ensuite parce que j'étais plus que curieuse de voir comment mon chouchou allait se débrouiller dans le thriller (et oui). Enfin, et surtout, connaissant un peu les idées religieuses de l'auteur, je me demandais comment il allait relier un enquêteur avec Légion tout simplement sans tomber dans du fanatisme.

Bon. Maintenant, je le sais. Nous avons certes quelques petites idées religieuses par ci par là, que je vous rassure de suite. Mais c'est plus un exposé philosophique qu 'une tentative de conversion en masse de ses lecteurs. Et je tiens à vous dire que ses idées sont géniales. La distinction entre folie et magie, l'utilisation d'un appareil photo magique pour prouver des évènements anciens... Là, on touche quelque chose de grand, on touche le projet d'une saga époustouflante.



Et tout ceci en moins d'une centaine de pages !



Stephen Leeds, un personnage énigmatique

Est-il fou ou est-il autre chose ? le jury délibère encore et je risque de mettre encore un certain temps pour répondre. Stephen Leeds, c'est un peu la personnalité qui se répète encore et encore et encore et encore, chaque fois en prenant une nouvelle caractéristique. Si Légion existait réellement, je pense en effet qu'il prendrait cette forme. Maintenant, tout est dans la manière de l'utiliser.

En effet, chaque forme de savoir peut être néfaste mais bien utilisée, chaque forme de savoir peut aussi être un bienfait pour une communauté. Malheureusement, pour notre enquêteur, cela se résume à accueillir à chaque fois une nouvelle personnalité. Quand devra-t-il arrêter ? Comment fait-il pour gérer chaque aspect ? Quelle est l'histoire de chaque personnalité surtout ? Autant de questions que l'on se pose en plus de la résolution de l'enquête dans cette nouvelle
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
16 juin 2014
Mais dans tous les cas, il serait dommage de passer à côté. Et comme l’auteur a récemment annoncé revenir bientôt à cet univers… il devrait avoir l’occasion de le développer plus avant ! En l’état, c’est une lecture avant tout fun et débridée.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Salic sourit. Il croyait sincèrement que j’allais trahir Monica. Parfois, c’est très utile d’avoir une réputation de connard reclus et amoral.
En réalité, il n’y a que « reclus » qui soit exact dans cette description. Et peut-être aussi « connard », j’avoue. Quand on réunit ces deux traits de caractère, les gens supposent généralement qu’on ne possède pas de morale non plus.
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- En réalité,repris-je, la définition officielle de la folie est très flexible. Deux personnes peuvent souffrir exactement du même mal ,avec le même degré de gravité, mais l'une peut être jugée saine d'esprit d'après les critères habituels tandis que l'autre sera considérée comme folle. On franchit la frontière de la folie quand notre état mental nous empêche d'être fonctionnel ,de mener une vie normale. Selon ces critères ,je ne suis absolument pas fou.
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-Quelle merveille Stephen,me dit-il. (Il désigna un garde armé au niveau de l'entrée) Jérusalem, une cité dont le nom signifie littéralement "la paix ". Elle est remplie d'îlots de sérénité comme celui-ci, où les hommes viennent prier dans le recueillement depuis toujours. Et cependant, ici, la violence n'est jamais très loin.
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Je m'appelle Stephen Leeds et je suis parfaitement sain d'esprit. Mes hallucinations, en revanche, sont complètements cinglées.
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La porte s'ouvrit et Wilson entra, apportant la limonade et l'eau pour Ivy. [...]
Je savais, au plus profond de moi, qu'il n'avait pas vraiment apporté de verres pour Ivy et Tobias, et qu'il faisait semblant de tendre quelque chose aux fauteuils vides. Mon esprit complétait le reste, imaginant des verres, imaginant Ivy s'avancer pour prendre le sien à Wilson lorsqu'il tenta de le lui donner là où il pensait qu'elle se trouvait.
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Vidéo de Brandon Sanderson
Extrait du livre audio « Justicière, volume 2 - Les archives de Roshar, tome 3 » de Brandon Sanderson, traduit par Mélanie Fazi, lu par Lionel Monier et Clémentine Domptail. Parution numérique le 13 décembre 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/justiciere-volume-2-les-archives-de-roshar-tome-3-9791035413132/
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