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Maya Blanchet (Traducteur)
EAN : 9782330166335
384 pages
Actes Sud (04/05/2022)
3.89/5   135 notes
Résumé :
C'est une histoire d'amour qui rivalise avec les meilleures. Ancré dans la nostalgie du premier amour et de la musique comme on n'en fait plus, Lovesong pose la plus grande question de toutes : et si "ce qui aurait pu être" restait encore à venir ?
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Ils se sont connus à 16 ans, en 1978.
C'est un premier amour, très fort, comme une évidence, et pourtant, un jour , Alison est partie et n'a plus jamais donné signe de vie. Daniel n'avait aucun moyen de la retrouver.

En 2012, trente ans plus tard, Alison fait à nouveau parler d'elle et par la magie des réseaux sociaux, Dan la contacte . Mais ce n'est pas avec des phrases, des mots qu'il lui parlera, c'est avec des chansons.


Le titre français "Lovesong "fait référence à une chanson de The Cure.
Mais en anglais, le titre est "Mix Tape."
Oh ! les plus jeunes d'entre vous ne se rendent pas compte, mais en 1978, pour créer une play list , il fallait patiemment enregistrer sur une cassette , l'une après l'autre, les chansons aimées sur un magnétophone... On prenait son temps, on cherchait, on bidouillait et faire une cassette pour quelqu'un était alors une belle preuve d'amitié ou d'amour...

La complicité entre Dan et Ali est telle, leurs connaissances musicales immenses , que chaque titre évoque des paroles, qu'ils s'envoient , telles des balles de ping pong à travers le cyber espace et les océans.
♫ Quelques mots d'amour...♫
Mais en trente ans, leurs vies ne sont pas restées identiques et quelques ajustements seront nécessaires..


C'est un roman étrange , avec deux ambiances.
La partie 1978 , et toute la partie de Dan, évoquent pleins de romans déjà lus " made in England".dont les personnages adorent la musique et sont plutôt "baléze" sur le sujet. Dan fréquente des musiciens, et en a fait son métier : journaliste musical. Beaucoup de références à des albums, chanteurs ou titres de chansons. Il est "branché", au fait des nouveautés musicales.
J'ai beaucoup pensé à Nick Hornby avec son "Haute fidélité" (sans l'humour...).

La partie sur Alison jeune, tire des larmes.
Celle sur elle, trente ans après , fait penser à des romans plus "populaires", plus faciles, du genre " Dans un grand vent de fleurs qui ne refleuriront plus jamais "! Pas du tout le style Acte Sud... Surprenant...J 'ai parfois pensé à des héroines vivant dans des grands domaines avec domesticité et aucun souci (grave). Son métier, la facilité avec laquelle l'auteure ne se préoccupe jamais de l'argent qu'ont ou n'ont pas les personnages..

Leur début de seconde chance est touchant, évident.
L'auteure décrit assez bien les dégats collatéraux, sans s'apesantir , de trop.
Une Lovesong très jolie, une très bonne idée et une façon originale de raconter la rencontre de deux âmes soeurs...


" Qu'est-ce que tu pensais m'envoyer ?

- The Cure, dit-elle, à la seconde. " Lovesong."

Il opina. " Whenever, I'm alone with you...

- you make me feel like I am home again."



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Hasard ou coïncidence ? Deux des romans les plus passionnants de ce premier semestre 2022 sont britanniques et fortement imprégnés de musique. Même s'ils diffèrent beaucoup dans leurs thématiques et leurs développements, Utopia Avenue de David Mitchell et Lovesong de Jane Sanderson, le premier pour l'épaisseur de sa narration, le second pour sa puissance émotionnelle, sont deux livres qui accrochent et font vibrer avant de laisser orphelin, une fois la lecture achevée. Dans Lovesong, deux temporalités alternent, à Sheffield (pas le lieu le plus romantique du monde) dans les années 70 et à Adélaïde (Australie), Édimbourg et Londres, plus de trente ans plus tard. C'est de passion amoureuse dont nous parle Jane Sanderson, d'un premier amour avorté et qui peut éclore à nouveau, alors que le temps en avait effacé la blessure mais pas la cicatrice ni encore moins la nostalgie. La musique (celle de Bowie, de Costello, de Joni Mitchell, des Cure, des Arctic Monkeys, entre autres, voir la playlist en fin d'ouvrage) est le lien qui va unir à nouveau les deux héros de Lovesong et faire trembler leur coeur, comme trois décennies plus tôt, avec à la clé la question qui tue : faut-il privilégier la passion ou la raison ? Malgré un très léger coup de mou en son milieu, le roman est irrésistible et ne semble (presque) jamais mièvre, porté par un style simple et sans afféteries inutiles. A noter aussi que les "seconds rôles" ne sont pas négligés, auxquels l'écrivaine prête des caractères psychologiques très précis. Lovesong, c'est du romanesque pur, des sentiments à fleur de peau et un écho aux vies de tout un chacun, pauvres mortels que nous sommes, obligés de faire des choix impossibles, quitte à sacrifier (ou pas) un bonheur trop incandescent.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Vous souvenez-vous de votre premier amour ?
Je parie que oui ! Normal, une première histoire garde une place « à part » dans notre coeur. Car en même temps que l'Autre, on découvre l'Amour et on se découvre Soi. Premier slow, premier rancard, premier ciné, première balade main dans la main, premier baiser. Des souvenirs que l'on chérit toute sa vie, un secret bien enfoui.

Lovesong, c'est une histoire d'amour.

Sheffield (Angleterre), 1978.
Une évidence, pour Alison et Daniel, qui tombent amoureux au son des basses et des guitares électriques.
Mais Alison a une histoire familiale « compliquée » qui la pousse un jour à tout quitter.

« Elle avait été son rêve en Technicolor, son yellow submarine, son alpha et son oméga, et ensuite toutes les couleurs soient dissoutes et il s'était retrouvé plongé dans un décor en noir et blanc. »

Trente ans plus tard, Ali et Dan vivent sur deux continents différents. Ils ont « fait leur vie », sont devenus parents.

Magie des réseaux sociaux… tentation de reprendre contact, via la musique, évidemment…

Et un jour, cette question inéluctable : privilégier la passion ou la raison ?

Lovesong, c'est aussi un roman musical, un dialogue par play list interposée. Et oui, comme les odeurs, la musique a ce pouvoir magique de nous transporter dans le temps…

Si le pitch peut sembler mièvre, son traitement ne l'est absolument pas. L'écriture de Jane Sanderson est sensible, juste ; certains passages sont tout simplement bouleversants. Lovesong est un roman moderne, « rock », qui a trouvé un écho dans mon petit coeur.

J'ai adoré !
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Allez avouez le ! Vous n'avez jamais oublié votre premier amour. Pas parce qu'il était grandiose et sensationnel comparé aux autres qui ont suivi... mais parce que c'était le premier. Parce que tout était nouveau. Les échanges, les sensations, les papillons.Alison et Daniel se sont rencontrés au lycée et tout de suite, une passion commune les rassemblent : la musique.Sur fond de soirées, de concerts, de décibels, ils tombent amoureux. Et puis plus rien. Un goût d'inachevé pour tous les deux.30 ans plus tard, ils sont Ali et Dan. Ils vivent sur deux continents différents, ils sont parents, ils ont fait leur vie.Nous sommes en 2012 et les réseaux sociaux cartonnent. Lorsque Dan apprend qu'Ali vit en Australie il n'a qu'une envie : la contacter. Mais que dire après tant d'années ?A des milliers de kilomètres l'un de l'autre, ils communiquent comme ils l'ont toujours fait : par chanson. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮 𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗻𝗼𝘁𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘃𝗶𝘃𝗼𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿, 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝘂𝗽𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗼𝘂 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿.Au rythme des plus belles chansons, nos deux personnages vont revivre le passé, le déterrer aussi.
Ce livre est une sublime histoire d'amour et un bel hommage à la musique. A ces rythmes qui transportent, au pouvoir des accords et des paroles. J'ai bien fait de ne pas précipiter ma lecture. Comme pour une série, chaque jour, j'étais heureuse de retrouver Ali et Dan. J'étais curieuse de savoir comment tout allait se démêler. Aucune surprise bien sûr, c'est un livre où l'on sait bien qu'ils termineront ensemble et ça nous va bien. Pour combattre la petite baisse d'énergie de ce début d'automne, ce serait donc une belle histoire d'amour que je vous prescrirais. Et si l'envie vous prend de sortir regarder les arbres jaunir et les feuilles tomber, n'oubliez pas vos écouteurs et laissez vous transporter par la playlist du livre. Ne me remerciez pas, c'est cadeau !
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Dan et Alison se sont aimés lorsqu'ils avaient 16 ans avant qu'elle s'enfuit du jour au lendemain

sans donner aucune explication.

Elle lui a brisé le coeur alors pourquoi en tombant sur son nom sur Twitter bien des années plus tard, lui envoie-t-il le titre d'une chanson 🎙️ et pourquoi lui répond-t-elle avec une autre chanson 🎙️?

Et si leur histoire n'était pas finie ?

Ce que j ai aimé ♥️
🎙️L'alternance entre le présent des deux personnages principaux et leur passé

🎙️Le contraste entre Édimbourg où vit Dan et Adélaïde où vit Alison

🎙️La puissance de la musique qui les ramène des années en arrière et qui les lie

(on peut retrouver la playlist à la fin du roman)

🎙️Leur histoire d'amour jamais gnangnan et en même temps très romanesque

Un roman qui donne envie d'aimer comme à 16 ans toute sa vie !

Ces personnages passionnés de musique nous font vibrer et nous rendent nostalgiques de

nos premiers amours !

Un magnifique roman sur la force de ce sentiment.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
[…] il avait chopé le virus de la cassette et il ne s’arrêta pas là : il faisait de vrais mix de pro, pour son plaisir pour ses amis, ou pour les filles qui lui plaisaient, parlait aux gens à travers la musique. Il se voyait comme un passeur, à cette époque, celui qui envoyait la bonne musique toucher la conscience des non-initiés, malavisés ou non-éduqués, et à seize, dix-sept, même dix-huit ans, il était persuadé qu'il n'existait pas une personne qu'il aimait dont la vie ne pouvait être considérablement améliorée par une cassette de Daniel Lawrence.
Et puis Alison Connor avait fait son apparition et il s'était dit qu'il était né pour faire des cassettes à cette fille, sauf qu'elle lui avait dit merci mais en fait elle préférait écouter de la musique d'une autre manière ; elle n'écoutait que des albums, du début à la fin, parce que c'était comme ça que l'artiste avait pensé les choses.
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( A propos d'aveu d'infidélité...)

Il venait de donner à leur existence une nouvelle couleur et une nouvelle forme, et il n'en finissait pas de regretter de ne pas l'avoir laissée dans l'ignorance. On surestimait la vérité : en réalité elle n'apporterait rien ni à l'un ni à lautre.
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Pour elle, les ex étaient comme des croûtes sur la peau : elle ne pouvait s'empêcher de les gratter et de les faire saigner.
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"Ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont, ajouta Dan. Il souffre, alors que pour elle c'est une aventure insignifiante. Lindsay n'a pas besoin de Duncan, et il serait très probablement déjà rentré chez lui avec Rose-Ann si tout le monde se calmait un peu."
Katelin ne fit que hausser les épaules. "Alors il sait ce qu'il lui reste à faire, lâcha-t-elle.
- Quoi ? Ramper jusqu'à New Town en portant le cilice pour faire pénitence ?
- Oui. Pourquoi pas ? Ces chrétiens du Moyen Âge savaient comment expier leurs fautes, eux.
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Une question si simple. Effroyable de simplicité. Quitter Katelin. Quitter la compagne de toute une vie, comme si ce n'était pas plus méchant que de descendre d'un bus et de remonter dans un autre.
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