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sur 279 notes
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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Excellent

Spin n'a qu'un rêve, devenir pilote de combat pour combattre les Krell. Des ET qui cherchent à anéantir ce qui semble rester de l'humanité, retranchée sur une planète bien mystérieuse. Mais Spin est la fille d'un lâche, cruelle épine qui l'empêchera de réaliser ses désirs ?

Avant tout, et histoire de ne pas être déçu, c'est de la littérature jeunesse, ou tout du moins très YA. Mais cela peut sans aucun problème être lu par un adulte une fois le paradigme accepté.
L'organisation de la civilisation de la planète manque un peu de clarté, voire de réalisme (on dirait presque du silo c'est dire).
Les interactions entre les humain et les Krell nous semblent bien artificielles (et c'est voulu) . Rassurez-vous, vous aurez l'explication.
Le vaisseau surprise, trouvé par l'héroïne est digne d'un roman de PJ Hérault. IA ex machina, en avant toute.

Ceci étant, j'ai adoré ma lecture. Les dialogues sont amusants, l'histoire est passionnante, l'avionique et les combats sont bien décrits et apportent du corps à l'histoire.
J'aurais aimé un peu moins de mesquinerie et de pitrerie de la part des personnages, mais c'est le traitement YA qui veut ça. Tiens, Sanderson m'aurait fait une version adulte de son univers, qu'il aurait gagné les cinq étoiles bien méritées.

Skyward c'est BSG 1978, j'aurai tant voulu que ce soit la version 2005.
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Demain sort le tome 2 de cette nouvelle série de Brandon Sanderson et j'ai hâte d'avoir ce second tome entre mes mains car le premier fut vraiment une excellente découverte. Ma lecture de celui-ci remonte à plusieurs mois maintenant vu que ce fut ma deuxième lecture de l'année 2021. Autant dire que j'ai avec ce roman plus que bien commencé l'année car cela reste pour le moment l'un de mes préférés parmi la trentaine de lu pour le moment.

Si c'est déjà le neuvième roman que je lis de l'auteur, c'est le tout premier de SF que je lisais de ce dernier et j'étais vraiment curieux de voir ce que cela donnerait. le moins le que l'on puisse dire c'est que je ne fus pas déçu. Comme pour les autres romans de l'auteur j'ai très rapidement été complètement happé par l'histoire et ai dévoré ce premier tome sur 2 petites journées profitant de chaque minute de temps libre pour me plonger dedans avec une nuit qui fut aussi quelque peu écourtée afin de finir ce tome avant d'aller dormir les dernières pages étant comme à chaque fois avec Sanderson particulièrement prenante. Ce dernier nous livre d'ailleurs comme d'habitude une fin ne donnant qu'une seule envie : se jeter sur la suite. Je suis donc vraiment ravi de voir celle-ci disponible dès demain en librairie et de ne pas avoir à attendre des années avant de pouvoir lire la suite.

On suit dans ce tome Spensa, jeune adolescente de 16 ans vivant sur une planète ayant pour nom Détritus, cette dernière étant enclavée par un champ de débris. le problème, c'est que la planète subit des attaques régulières d'extraterrestres (les Krell) venant de l'espace qui semblent décidés à détruire l'espèce humaine. Pour se protéger de ces attaques et des débris qui tombent du ciel, la population vit sous terre et la civilisation développe des vaisseaux pour combattre et repousser les récurrentes attaques Krell formant pour cela des pilotes. C'est le rêve de Spensa, devenir pilote. Cependant son père ancien pilote émérite est un ancien déserteur et la jeune fille ainsi que sa famille supporte l'opprobre de cette situation et le mépris de la population. Spensa n'est perçue que comme la fille d'un lâche, autant dire que le parcours de cette dernière pour réaliser son rêve sera semé d'embuche.

Suivre le parcours de Spensa tout au long de ce premier tome fut un véritable plaisir, l'adolescente est un peu (souvent) agaçante mais cela n'en reste pas moins un personnage attachant qui a du caractère et de la suite dans les idées. Il y a de l'action, des combats, du mystère et des révélations tout au long du roman ainsi que pas mal de personnages secondaires sympathiques. Ces derniers ne sont peut-être pas assez développés mais devraient prendre un peu plus d'épaisseur dans les prochains tomes.

Cette lecture Young adulte est donc pour ma part une réelle réussite de la part de Brandon Sanderson. Complètement addictif et fort divertissant, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome et ai désormais hâte de me plonger rapidement dans le second.



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Un excellent roman YA qui est devenu au fil des pages (malgré mon grand âge) mon coup de coeur de l'année 2020. Spensa est une adolescente qui vit dans les cavernes souterraines d'une planète où les humains se sont réfugiés après une guerre intergalactique qu'ils ont perdue. Elle voudrait devenir pilote comme tous les jeunes de son âge pour se débarrasser des Krells (extraterrestres) qui continuent malgré tout à vouloir éliminer les derniers survivants de la race humaine. Mais à cause d'une lâcheté de son père lui-même pilote quand elle était petite, son rêve semble s'éloigner petit à petit… A cause de cette traitrise paternelle, elle va subir un harcèlement aussi bien dans sa vie de tous les jours que durant sa période d'apprentissage à l'école de pilotage des vaisseaux de combat. On ne doit pas être rebuté par la taille de l'ouvrage car l'écriture de Brandon Sanderson est limpide et devient vite addictive. Les rebondissements sont fréquents et les batailles sont épiques. le personnage de Spenza est attachant car malgré son côté d'héroïne forte et courageuse, elle possède de nombreuses faiblesses qu'elle pense avoir hérité de son père… Bon c'est vrai que les dialogues sont parfois simplistes voir légers (roman young adults), que les structures de cette société humaine manque un peu de détails, que les relations entre humains et Krells sont réduits à l'essentiel ; mais ceci étant, on finit par être à fond dans l'histoire du début à la fin. Je n'ai qu'une hâte, ne pas rater la sortie en français du deuxième tome.
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Recevoir le dernier Brandon Sanderson est toujours un événement à la maison, car il génère une passion de lecture chez tous les membres de la famille, à tel point qu'on se dispute pour qui aura le droit de le lire en premier.
Cette fois ci, c'est moi qui ai gagné et j'avoue que j'étais impatient de le découvrir d'autant qu'avec Skyward, j'allais découvrir cet auteur dans le registre de la sf, connu jusqu'ici surtout en fantasy.
J'ai donc ouvert ce livre avec frénésie et ai commencé à m'en abreuver plus que de raison.
Je tiens à m'excuser par avance pour les quelques allusions et références cinématographiques que je poserai ici ou là, fidèle à mon habitude, mes connaissances dans le domaine étant bien plus conséquentes qu'en matière de littérature.
J'ai donc trouvé ici un roman qui m'a rappelé énormément certains films ( donc quelques uns tirés de romans eux mêmes), comme La stratégie Ender, Independance day,
Le gros premier tiers du livre m'a donné du fil à retordre puisque j'y ai trouvé les clichés les plus évidents de cette culture sf au cinéma. Je ne saurais dire si on retrouve les mêmes en littérature, mais pour le coup, en ce qui me concerne, ceux ci m'ont sauté à la figure et me sont apparus comme de grosses lourdeurs, pour ne pas dire "lourdingues". J'ai donc eu quelques difficultés à apprécier les choix et orientations de l'auteur.
Je m'explique.
On suit donc les pas d'une ado, presque jeune adulte, au caractère bien trempé, dont le rêve est de devenir pilote, comme son père (premier cliché) (réf trilogie Star trek récente). Son caractère audacieux, mêlé de courage, d'intrépidité, de fougue, d'insolence et d'effronterie, font de l'héroïne un cliché en soi. Un événement tragique, la perte de son père dans des conditions plus que douteuses, font d'elle une paria d'emblée, et la stigmatise dans un rôle qu'elle n'a pas choisi et contre lequel elle va devoir se battre pour définir sa propre identité. Autre cliché.
(bon il faut avouer qu'une héroïne plutôt effacée, timide, farouche au tempérament frileux, aurait eu du mal à convaincre de passer pour une rebelle)
Elle va devoir lutter contre cette étiquette qui lui colle à la peau et qui semble avoir tracé pour elle son avenir. C'est donc à la fois une quête initiatique, de son identité, de reconnaissance et d'hérédité, lesquels sont remis en question et même complètement parasités et étouffés par une hiérarchie militaire autoritaire. Clichés à la pelle.
Cette autorité militaire est la seule qui prévaut dans ce monde où les derniers humains semblent être la proie d'envahisseurs extraterrestres qui veulent les exterminer. Celle ci est également détentrice de secrets (de vérités!!), de savoirs qui font d'elle l'incarnation de l'hégémonie, du pouvoir, de la suprématie. Et Spenza, l'héroïne donc, est tout le contraire, puisqu'elle est cette rebelle, fille de traître à la nation, atteinte du "défaut", une sorte de soi disant prédisposition génétique à la traîtrise, qui va se dresser envers et contre tout, pour laver l'honneur bafoué de son paternel.
Autres clichés!!? C'est par ici. L'instructeur de Spenza, grâce à qui elle a pu intégrer les rangs de l'école de formation des pilotes, était le co équipier et meilleur ami de son père.
Spenza représente très clairement une classe socialement basse (elle vient des bas fonds, chassent les rats pour se nourrir, et bricolent des trucs avec les débris qu'elle récupère à droite à gauche) alors que certains de ses camarades incarnent eux la haute société bourgeoise, les fils et les filles de... qui n'ont pas besoin de prouver leur valeur quand leur nom et leur ascendance suffisent.
Bref, je ne vais pas énumérer ici tous les clichés, vous en trouverez plein d'autres...
Mais ce faisant, j'ai eu beaucoup de mal à accepter cela de la part de l'auteur. En tous cas dans un premier temps.
Parce qu'à un moment la magie Sanderson finit par opérer. La magie de ses mots, de son sens du récit, de sa narration cousue au millimètre, de sa capacité à conter une histoire aux multiples couches.
J'ai fini par me laisser happer complètement dans l'action. Sanderson possède cette maîtrise qu'on lui connaît de la progression de l'action. Et celle ci se fait avant tout par les combats aériens qui sont juste époustouflants. Il parvient à donner à chacun une âme propre, une identité propre. Il parvient presque à les personnaliser à tel point qu'on pourrait les considérer comme des personnages à part entière.
Bien entendu, Sanderson est aussi connu pour son art du revirement, qui intervient pratiquement à tous les chapitres et qui tiennent le lecteur en haleine. Cela aussi m'a presque gêné dans le sens où l'auteur n'apporte rien de neuf. C'est lui, il le fait bien et on l'apprécie pour ça. mais quand on a lu pas mal de ces romans, n'est on pas en droit d'attendre autre chose de sa part que d'une simple transposition de ses talents d'un genre à un autre....?
Malgré cela, la sauce prend et le bouquin se termine en deux temps trois mouvements.
Alors de deux choses l'une... Soit vous êtes un fan inconditionnel de Brandon Sanderson et vous vous roulerez par terre en pleurant, en criant, en invoquant les forces chthoniennes, de vous apporter immédiatement la suite de ce roman. Soit vous ferez preuve d'un peu de retenue face à ce roman qui n'est autre qu'une transposition de ce que Brandon Sanderson sait déjà faire à la perfection. Notez qu'il n'y a pas lieu de considérer un comportement meilleur que l'autre.
Il était déjà question, pour certains de ces romans, qu'ils soient porté à l'écran. J'avoue que voir une adaptation ciné de Skyward ne me déplairait pas tant le style dynamique de Sanderson se prête à l'écran.
Du coup, j'ai été très embêté pour choisir la note que j'allais allouer à ce roman.
Prenant en compte mes déceptions décrites plus haut, j'aurais mis sans hésiter 3 sur 5. Et puis en lisant, j'ai réalisé à quel point Sanderson faisait preuve de générosité, presque enfantile, dans son roman. Et je me suis souvenu ( excusez moi encore pour les références) de Star Wars, et de la naïveté puérile dont faisait preuve Georges Lucas quand il a fait son film.
Générosité et naïveté ne seraient ils pas les seuls qualificatifs de ce qu'est la sf..? À vouloir rendre la sf trop adulte, n'y perd t'on pas toute sa magie, toute sa force? En d'autre terme, la sf ne se doit elle pas de rester un conte pour grands enfants, pour demeurer ce qu'elle est?
Et bien je pense que Sanderson a su faire passer son amour d'enfant pour la sf dans ce roman, et que ceci se traduit par cette générosité, qui va de paire avec opulence et abondance.
Peu importe les défauts, peu importe les clichés...
Donc 5/5...
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Salut les Babelionautes
Je connaissais Brandon Sanderson pour avoir lu sa trilogie Coeur d'Acier, et j'ai dans ma biblio beaucoup de titre de fantasy.
Mais avec ce livre, qui je viens de le lire est juste un tome 1, il nous a concocté un Space-Opéra Flamboyant que je n'ai pas pus refermer avant de voir le mot FIN.
Très bien traduit par Mélanie Fazi, que je tiens a remercier chaleureusement, il m'aurait été impossible de découvrir cette pépite.
Je ne reviendrai pas sur les avis publiés sur Babelio, mais la cause qui a entrainé cette guerre Galactique m'a énormément surpris, je ne m'attendais pas du tout à cette révélation dans les dernières pages.
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J'ai découvert ce roman complètement par hasard lors de la recherche d'un livre audio en anglais pour accompagner mes sorties à l'extérieur. Et je dois dire que j'ai été très vite happée par le récit de Spensa, une jeune fille en révolte contre les autorités et toutes ces personnes qui accusent son père, un ancien pilote de haut niveau maintenant décédé, de trahison.

Bien décidée à ne pas se laisser enfermer dans le rôle de la « fille du traître » qui lui colle pourtant à la peau, elle va tout faire pour réaliser son rêve, devenir à son tour un pilote émérite et, au passage, prouver à tout le monde que son père était un héros ! La tâche ne sera pas aisée vu l'hostilité qu'on lui réserve, mais la jeune fille va faire preuve d'une force de caractère monumentale… Elle sait ce qu'elle veut et est prête à tous les sacrifices pour y arriver.

Néanmoins, la vérité a un prix et en cherchant des réponses, ce sont aussi des questions et des doutes qu'elle va rencontrer. Elle pourra heureusement compter sur ses camarades et un vaisseau aussi amusant qu'attachant. C'est d'ailleurs mon personnage coup de coeur !

Voici un roman que je ne peux que vous conseiller en espérant qu'une version française soit à l'ordre du jour pour les personnes qui ne lisent pas en anglais.
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En tant que totale novice dans le domaine de la science-fiction (en dehors du post-apo et de la dystopie), qui est un genre avec lequel je suis peu à l'aise et assez impressionnée, voilà ma toute première lecture dans ce domaine.

Et quelle lecture ! On part d'office sur un coup de coeur ! N'ayant pas de point de comparaison dans le genre pour l'instant, cette critique sera sans doute à nuancer par des lecteurs plus expérimentés. En ce qui me concerne, j'ai parié sur Sanderson pour m'initier à ce genre qui m'intrigue malgré les appréhensions, et je ne regrette pas un instant d'avoir placé ma confiance en lui !

J'ai trouvé ce premier tome de Skyward particulièrement abordable. Tant au niveau de l'intrigue que du background ou de l'univers, tout reste assez facile et rapide à assimiler. La lecture est simple, fluide, agréable. On suit à la première personne les aventures de Spensa, dans son combat pour intégrer l'école de pilotage et prouver à son monde qu'elle n'est pas une lâche héréditaire.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la tâche n'est pas aisée. La société toute entière a décidé de lui mettre des bâtons dans les roues, et quand on pense que Spensa a touché le fond et que ça ne peut pas être pire, ça empire encore.
Les personnages ont été pour moi un des gros points forts de l'intrigue. Bien écrits, intéressants, ni tout noirs ni tout blancs, on cerne parfaitement la personnalité de chacun. Même Spensa, avec son côté explosif, évolue au fur et à mesure du récit.

Par moments, l'intrigue m'a fait penser à de la dark fantasy, au sens où on se trouve face à une situation difficile, voire désespérée, et où la guerre a une grande importance. L'humanité se bat pour survivre, mais tout en cherchant des réponses à des questions impossibles à résoudre. le fait est qu'on ignore ce qui les a conduits à finir à survivre après un crash inexpliqué sur la planète Détritus. Plus d'une fois, l'auteur malmène nos sentiments. On assiste à des moments difficiles, des pertes, des morts...

Au bout du compte, on sort de ce roman avec pas mal d'interrogations, et quelques réponses qui sont apportées à la toute fin. Indéniablement, ça donne envie d'en savoir plus. Pour ma part, cette lecture m'aura clairement marquée, et restera à part dans mon parcours de lectrice.
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🪐 Ce qu'il reste de l'humanité est bloqué dans des cavernes souterraines sur la planète Détritus.
Spensa, 17 ans, n'a qu'un objectif : devenir pilote et ainsi être active dans la lutte contre les Krell, extraterrestres mystérieux, les attaquant sans cesse.
Cependant elle doit porter un très lourd héritage car son père, lui-même pilote, a déserté en plein combat et a été abattu par les siens.
Sa famille est à présent considéré comme paria mais Spensa va se battre pour réaliser son rêve.

🪐L'auteur propose ici un roman de SF addictif et très immersif.

Très facile d'accès, ce premier tome nous fait passer par de multiples émotions et sensations.
En effet, les entrainements et combats aériens sont tellement bien décrit que l'on a juste l'impression d'être dans le cockpit avec Spensa (impossible de ne pas penser à Top Gun 😉)

Spensa (ou Spin) est une jeune fille incroyable.
Elle est forte, intelligente, courageuse et fait preuve d'une grande loyauté.
Alors oui, elle est parfois agressive, mais cette carapace qu'elle a construit autour d'elle résulte de l'attitude de mise à l'écart voir de harcèlement qu'elle subit depuis que son père est considéré comme Lâche.

J'ai beaucoup apprécié les différents personnages qui vont graviter autour d'elle mais j'ai une tendresse particulière pour M-Bot.

J'aurais aimé en apprendre plus sur l'organisation interne et la logistique mise en place au quotidien mais nous sommes dans un roman young adult et c'est dans ce type de détail que cela se ressent.

Du mystère, des rebondissements, des personnages attachants, des batailles épiques, une immersion complète, font de Skyward 1 – Vers les étoiles, une lecture captivante.

Accrochez vos ceintures pour 730 pages de plaisir !
Lien : https://www.instagram.com/tv..
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Depuis sa sortie, ce Sanderson me tente, et comme en ce moment j'ai envie de SF, je me suis lancée. Et je ne regrette pas. Pour une novice du genre telle que moi, ce premier tome de space opéra est très accessible.
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Spin, jeune fille au sacré caractère, sait ce qu'elle veut : devenir pilote comme son père ! Mais aussi réhabiliter la réputation de celui-ci, qui est mort comme un lâche lors d'une bataille. Elle n'y croit pas, et veut découvrir la vérité, tout en combattant les Krells, ces extraterrestres qui tentent d'envahir leur planète.
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J'ai adoré. C'est à mi-chemin entre du Young Adult, et de l'adulte car on n'est pas du tout dans un style YA. On a un univers certes moins dense que les romans de fantasy que j'ai déjà lu de cet auteur, mais tout aussi bien construit. Les humains vivent sous Détritus depuis quelques générations, et depuis quelques années ils ont établi la base Alta à la surface. Une base « militaire », prêt à décoller à la moindre attaque. Ce ceux eux qui gèrent aussi les décisions pour la société.
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Les personnages sont de jeunes adultes, et viennent à Alta pour apprendre à piloter et devenir les prochains combattants. Sanderson ne nous épargne pas, et il y a des pertes.
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Je me suis attachée à Spin, et à sa classe de pilote. J'ai aimé voir comment elle évolue entre le début du roman et la fin. Elle murit vraiment, se rend compte de certaines vérités. Et pourtant malgré le fait que personne ne veut d'elle à cause du statut de son père, elle plonge tête baissée pour aider la base Alta à combattre les Krells.
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Bien évidemment, la fin m'a donné envie d'en savoir plus. C'était vraiment captivant. Vivement la suite !
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Sanderson et moi, c'est décidément une formule qui marche.

Si j'ai eu un peu de mal à m'y mettre au début (ce n'est que mon deuxième space opéra, je suis plutôt une adepte de fantasy), passé l'arrivée de M-Bot, impossible de lâcher !
J'ai tout aimé dans ce livre.

Je me suis vraiment attachée aux personnages, et particulièrement aux membres de l'escadrille Vers les étoiles. Je les aime tous : Je Sais Tout, ce pauvre chef tellement trop sérieux qui tente de mettre de l'ordre dans son escadrille et qui pompe tous ses discours dans son manuel, Nedd et ses remarques stupides, Arturo et son indicatif imprononçable, FM et ses longs discours philosophiques sur l'embrigadement des nouvelles générations de Détritus, Kimmalyn et ses citations de « la Sainte », Rig et ses doutes, et bien sûr, Spensa et ses répliques de guerriers historiques et parfois imaginaires. Avouez qu'une protagoniste dont l'ours en peluche s'appelle Sanguinaire, ça ne court pas les rues ! Cette équipe m'a fait passer par différents stades : j'ai ri, j'ai (beaucoup) pleuré, j'ai compatis avec eux… Monstrolimace et M-Bot ne sont bien sûr pas en reste, et l'évolution de ce dernier m'a bien fait rire à la fin. J'ai vraiment, vraiment hâte de revoir tous ces personnages dans la suite.

L'intrigue m'a bien plue : j'ai été tout au long du récit très curieuse de savoir ce qui avait bien pu arriver au père de Spensa, qui étaient les Krells et comment expliquer leurs tactiques étranges, et d'où pouvait bien venir M-Bot. On n'a bien sûr pas toutes les réponses dans ce premier tome, mais la fin - quelle fin ! - donne vraiment envie d'embrayer directement sur le tome 2.
Le worldbuilding, qui est tout de même très bien, est légèrement à la traine par rapport à d'autres livres de Sanderson que j'ai déjà lus, mais cela s'explique en partie par l'intrigue et aussi par le fait (je l'ai constaté après coup) que c'est un livre classé en Young Adult (surprise, à part pour la longueur des chapitres, je ne l'aurais pas cru).

j'ai tellement hâte de lire la suite que j'en pleure, car je vais maintenant devoir attendre que Astrevise sorte au format poche…
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