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Wax et Wayne tome 1 sur 3
EAN : 9782253177111
456 pages
Le Livre de Poche (15/01/2014)
3.95/5   202 notes
Résumé :
Trois cents ans après les événements de la trilogie Fils-des-Brumes, Scadrial est maintenant au summum de la modernité, avec les chemins de fer pour compléter les canaux, l'éclairage électrique dans les rues et les maisons des riches, et la charpente d'acier pour les grattes-ciel faisant la course avec les nuages .

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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Ce cycle a été annoncé comme étant la suite de la trilogie "Fils-des-Brumes" et se déroule dans le même univers (ou plutôt sur la même planète). le gunfight allomantique introductif promettait une belle ambiance entre western et steampunk : il n'en est rien car en pur produit des ateliers d'écriture Brandon Sanderson nous livre un produit bien troussé mais aussi bien formaté. Malheureusement on entre rapidement dans un univers plus proche d'un comic victorien que d'un western steampunk. le système de la magie des métaux s'étoffe pour offrir d'action cinématographiques dans le style DC / Marvel Comics. C'est fluide, c'est efficace, c'est rythmé et on identifie rapidement les personnages auxquels on pourra s'attacher : tout cela est plus original qu'un médiéval fantastique traditionnel mais les efforts de worldbuilding sont très pauvres :
- les multiples références aux héros divinisés de Fils-des-Brumes ne servent à rien.
- les multiples références aux exploits de Wayne, Wax et Miles dans les rocailles ne servent à rien
- le cadre est minimaliste : on passe des salles de bal aux repaires de bandits en passant par le commissariat ou la batcave

Sur le fond l'histoire est découpée en 2 parties : c'est un remake très édulcoré de "The Dark Knight Rises" et/ou de "Batman Begins".
Dans la 1ère partie plusieurs semaines s'écoulent dans les ellipses qui séparent les chapitres qui nous permettent de découvrir l'univers de "Fils-des-Brumes" 300 ans après les événements du "Héros des Siècles". On retrouve un aristocrate vigilante qui s'associe à un side-kick action-humour et une jeune ingénue à la fois belle et intelligente, passionnée et réservée. Cela lorgne carrément sur les terres de la Batman Family avec Batman, Robin et Batgirl mais ce n'est pas assumé du tout. de plus on a droit au majordome complice et à l'armurier malicieux et on retrouve le même fond idéologique douteux que dans le 3e film de Christopher Nolan avec un gentil riche qui défend l'ordre établi contre des méchants révolutionnaires pauvres qui veulent changer le monde. Mais tout va bien : on évite le plagiat puisque ce n'est pas le héros qui s'appelle Wayne...
Dans la 2e partie tout se résume en une traque de 48h qui se termine par une longue scène d'action blockbusterienne. On retrouve un gentleman baroudeur et un roublard transformiste qui doivent démasquer une mystérieuse conspiration et stopper les plans d'un super-vilain mégalomane et invincible doté de la robustesse du T-1000. Cela ressemble à s'y méprendre à "Wild Wild West" mais ce n'est pas assumé du tout.

Sur la forme les défauts sont nombreux ! Des tics d'écriture maladroits qu'on ne retrouve pas dans ses autres livres (et que les branchouilles VOphiles ne viennent pas nous dire que la traduction de Mélanie Fazi est mauvaise)… On retrouve ainsi une héroïne potiche au possible, une romance mièvre et niaise, des deux ex machina en voulez-vous en voilà, des cabotinages insupportables, un humour qui tombe parfois à plat, des dialogues parfois minimalistes (« - dynamite », « - yep », « - go », « - ok »), des descriptions parfois foireuses (« il se réfugia derrière les caisses. Mais un bandit essayait de le contourner en passant derrière les caisses. Donc il sauta par dessus les caisses, tira pour s'en débarrasser et courut vers dans la direction opposée vers des caisses »), et quelques copier-coller qui piquent les yeux (2 combats et 2 fois la même explication au mot près)… Et comme d'habitude avec Brandon Sanderson l'épilogue nous raconte plus de choses que tout ce qui a précédé pour obliger le lecteur à acheter la suite : c'est quand même beaucoup de blabla parfois bien maladroit pour faire avancer l'intrigue entre les quelques scènes d'action longuettes ou quelques rebondissements forcés. Tout aurait largement pu tenir dans une BD de 50 pages !

Un court roman qui sera fort plaisant pour le « tout venant » et les fans de "Fils-des-Brumes". Si vous ne connaissez pas l'auteur vous allez kiffer, si vous le connaissez déjà vous serez sans doute très déçu. le lecteur averti se tournera vers le "Frey" de Chris Wooding, un western steampunk bien plus sympathique. le lecteur très averti se tournera vers le "Grimnoir" de Larry Correia, une épopée dieselpunk incontournable ! Bref on est en droit d'attendre beaucoup mieux plus d'un auteur bankable comme Brandon Sanderson !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Un livre lu sur les conseils de ma fille, sans que j'ai lu les 3 précédents (toujours sur ses conseils, il semblerait qu'il y ait une héroïne que je ne pourrais pas supporter, lol !).
Et on pourrait croire que ça me manquerait... Et bien que nenni ! Sanderson décrit si bien sa magie et avec tant de détails qu'on comprend même sans avoir lu les précédents ! Il doit la vivre de l'intérieur, c'est tout à fait fascinant comme concept, je ne crois pas avoir vu ça ailleurs. Certes ça se rapproche du "mana" et sa combustion mais les divers pouvoirs sont si différents et/ou complémentaires que sans les rappels fréquents que l'auteur nous fait, j'aurais été perdue !
Le rythme est soutenu, l'ambiance steampunk à fond, c'est bien écrit et bien traduit, sous-tendu d'un humour omniprésent (sacré Wayne), avec les femmes qui ne sont pas en reste, bref, c'est sacrément bien troussé !
J'ai un coup de coeur pour les personnages, Wax, Wayne, Marasi, Ranette, et même Miles, l'affreux !

Par contre là où ma fille m'a joué un sale tour, c'est que, contrairement à "l'âme de l'empereur" qui est un vrai one-shot, ce livre appelle une suite qui, semble-t-il, n'existe pas pour l'instant... ENFER ET DAMNATION !
C'est fort dommage, car je risque fort d'avoir oublié comment tout ça fonctionne quand ça sortira. Il n'y a plus qu'à espérer que Sanderson continuera à bien nous rappeler "comment ça marche" dans les suivants...
Pf....
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Wax, Lord Waxillium Ladrian de son petit nom, est garde-loi dans les Rocailles, terres poussièreuses et arides où ne vivent que quelques éleveurs et poussent quelques raffineries. Il est aussi un Double-Fils c'est-à-dire qu'il possède à lui seul deux pouvoirs tirés de l'allomancie et de la férochimie.
Il est en mission à la poursuite d'un bandit dans cet équivalent de Far West. Lui et sa compagne et complice, Lessie finissent par le retrouver dans une petite ville désertée. Hélas la course poursuite va se terminer en drame avec la perte de Lessie malgré la mort du truand.
Six mois plus tard, Lord Waxillium Ladrian est de retour à Elendrel, cité de plus de 5 millions d'habitants, modernes et décalée.
Ses devoirs semblent l'avoir rattrapé et le voici devant prendre la tête de la famille Ladrian après la mort de son oncle. Les finances de celle-ci ne sont pas au plus haut malgré des possessions qui en font pâlir plus d'un. Il doit donc se résoudre à se marier pour améliorer cet état de fait et ainsi assurer la pérennité de ses biens et la sécurité de ses milliers d'employés.
Exit donc le côté sauvage et baroudeur de notre héros, la respectabilité l'attend.
Pourtant la vie dans la cité n'est pas de tout repos surtout depuis qu'un groupe d'individus se faisant appeler les Subtilisateurs y va de ses attaques de train et cambriolages de personnalités. Des otages sont même pris à chacune de leur raffle, toujours des femmes.Wayne, son ancien ami garde-loi réapparaît alors en ville et semble vouloir lui faire reprendre le flambeau. Mais Wax s'est retiré et essaie de le lui faire comprendre.
Il va d'ailleurs envisager de se fiancer avec Lady Steris Harms. C'est au cours d'une fête de mariage où les « futurs » fiancés, le père de la lady et sa cousine sont invités que les choses vont se gâter. Les Subtilisateurs vont attaquer la réception. Devant le nombre élevé d'invités et malgré son envie de réagir, Wax va faire l'autruche. Mais Wayne, qui s'est invité à la fête sans y être convié en a décidé autrement et la mort d'un des invités, assassiné par un bandit va tout remettre en question.De plus, les bandits décident de prendre Lady Steris et sa cousine Marasi en otages.
Wax et Wayne vont donc tout faire grâce à leurs pouvoirs pour empêcher un massacre et libérer les otages.

Malgré une méconnaissance profonde du monde des fils des brumes dont ce livre est une suite décalée dans le temps, j'ai énormément apprécié ma lecture. Bien entendu, je l'avoue, j'ai eu des petites lacunes de compréhension sur les principes même d'utilisation de l'allomancie ou la férochimie. Cependant l'histoire est suffisamment prenante pour pallier à ce désagrément.
Les personnages sont intéressants et vous interpellent.
Wax, Lord Waxillium Ladrian, est un homme dans le doute depuis son retour des terres désolées et poussiéreuses des Rocailles (sorte de Far West local).La perte de sa complice et compagne, par sa faute, ainsi que ses nouvelles responsabilités de chef de maison l'amènent à se poser des questions. Il essaie de trouver comment être à la fois lui-même et suivre ses devoirs. Cela nous le rend attachant et humain. Il a aussi un caractère qui détonne dans cette haute société remplies de règles.
Pour lui la vie la plus dure n'est plus celle des Rocailles où la loi du plus fort prédomine. Mais plutôt celle de la cité d'Elendel où les règles établies sont si complexes que le moindre faux pas ne signe pas votre arrêt de mort mais pour certain pire, votre déchéance.
Certains personnages secondaires sont aussi un plus dans la description que l'on a de la vie de Wax et de sa propension à faire confiance ou non, à tort ou à raison. Par exemple, son majordome, Tillaume, flegmatique, toujours tiré à quatre épingles, serait presque paternaliste et moralisateur dans ses propos et sur le rôle que doit avoir un chef de famille dont dépendent des milliers de personnes. Point supplémentaire pour lui selon mes critères, son génie dans la préparation du thé et de ces mélanges selon l'humeur de celui qui le boit. J'aurais adoré goûter certains des mélanges qu'il a servi à Wax. Rien qu'à les imaginer j'en sens la bonne odeur et le goût sur la langue ou pas ...
Il y a aussi 2 autres personnages qui ressortent dès le début et nous mettent la puce à l'oreille quant à leur future implication. Je pense à Wayne et Marasi.
Wayne, autre garde-loi des Rocailles qui possède une bulle de vitesse lui permettant de modifier son apparence en un éclair, est toujours à titiller Wax. Il adore essayer de le faire sortir de ses gonds et l'énervent donc prodigieusement à chacune de ses apparitions rarement attendues. Par certains côtés le duo Wax/Wayne me fait penser au duo James West/Artemus Gordon des mystères de l'Ouest, tant par l'ambiance générale que leurs échanges réguliers de piques. A l'écouter, Wayne serait les muscles et Wax le cerveau. Pourtant on constate à certaines de ses réparties qu'il n'est pas si bête qu'il veut le faire croire. Grâce à cela leur duo fonctionne bien car il est complémentaire et solidaire.
Marasi, ensuite, apparaît très tôt en arrière-plan et semble vouloir passer pour une jeune femme effacée. Mais elle aussi cache bien son jeu car lorsque l'on peut suivre avec elle un sujet de conversation sans être bloqué par les convenances, on s'aperçoit de son acuité de jugement, de son intelligence éclairée et de sa grande curiosité pour les événements des Rocailles et des garde-lois.
Steris, l'éventuelle fiancée de Wax malgré un physique quelconque et semble t'il peu flatteur est, elle aussi, plutôt intéressante. C'est une maîtresse femme, qui suit les convenances de façon à rester dans la cordialité mais n'en pense pas moins. Sa manière de faire un contrat quant à leurs relations futures, en y incluant un paragraphe pour les relations intimes ou pour celles avec une maîtresse est digne d'un avocat.
La scène de bataille dans la grande salle de bal est magnifique. On s'y croirait. Les balles fusent, les cris d'effroi aussi. Nos deux héros nous entraînent dans l'action comme une vague entraîne le surfeur. On prend alors la pleine mesure de leurs pouvoirs et on imagine la scène au ralenti telle une scène de Matrix. Tout y est décrit avec détails et l'action nous transporte.
Le coeur battant nous progressons vers les otages avec nos héros. C'est un passage digne d'un bon scénario.
Et ce ne sera pas le seul. Vous en découvrirez d'autres toutes aussi bien agencées pour vous faire frémir d'excitation et d'anticipation.
Les petits apartés journalistiques du livre sont eux aussi très intéressants non pas forcément pour l'histoire mais pour son contexte historique ou social. Ils nous donnent un aperçu de la vie d'Elendel donné à ses habitants.
En résumé donc c'est un livre que je conseille. Que vous ayez lu les fils des brumes ou non, il ne pourra que vous plaire même si je pense tout de même que d'avoir un bon aperçu du passé de cette histoire ne peut qu'être un plus pour la bonne compréhension de l'allomancie et de la férochimie. Si vous aimez l'action, l'aventure, les situations cocasses et les personnages hauts en couleur, foncez ce livre est pour vous.
Je vais d'ailleurs pallier rapidement à mes lacunes en fonçant me fournir la première trilogie de cet auteur dont il faut retenir le nom soit Brandon Sanderson et ses fils des brumes.


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Wax Ladrian était un Shérif dans les rocailles, une zone semi-désertique qui s'étend à l’extérieur du bassin d'Elendel, la capitale. Suite à un accident et un mort accidentel il se retrouve devoir prendre la tête de sa famille, une des plus anciennes et respectée de l'aristocratie d'Elendel, alors que celle ci cours à la ruine. Si il veut sauver les milliers d'ouvriers employés dans ses usines du chômage et de la misère il doit trouver un financement rapide.
Pour cela il se met en quête d'une fiancée parmi le gratin de la ville. Alors qu'il est en pour-parlés avec une famille de la petite noblesse mais très riches, sa futur fiancée est enlevée et prise comme otage par un groupe de hors-la-loi qui est venu dévaliser une soirée ou ils se sont rendus.
Bien entendu, Wax ne peux pas laisser cela passer, il va ressortir ses anciennes habitudes et enquêter sur cette affaire ...

Ce roman est très différent de la première trilogie des fils-des-brumes, et je comprend que certains aient moins accroché. Surtout que cette fois ci on a un héros mature, il a 42 ans et des cheveux blanc, ça n'a pas forcement le même attrait qu'un jeune couple qui se bat contre une dictature.Et en plus la situation est totalement inversée cette fois ci, vu que c'est l'histoire d'aristocrates pris à partis par des bandits qui veulent faire une révolution.
Mais moi au contraire j'ai adoré, je peux même dire que j'ai préféré ce tome ci, mais en même temps c'est pas très difficile parce je n'avais pas du tout aimé les tomes 2 et 3 de la première trilogie, je trouvais les personnages insipides et que l'intrigue allait à une vitesse d'escargot.
De même, je ne comprend pas les personnes qui disent qu'on ressent moins la magie dans ce tome, j'ai eu l'impression de l'inverse, il ne se passe pas une page sans qu'on y fasse référence, et tout y est lié ! Et pour cela j'ai trouvé que la combinaison de pouvoirs du héros était géniale, c'est un vrai acrobate qui saute et vol de partout, j'ai trouvé les combats hyper visuels et j'adorais me représenter dans ma tête la successions de mouvements mis en oeuvre.

J'ai trouvé que ce livre avait un ton totalement steampunk voir presque urban fantasy, c'est vraiment une enquête tout du long, et on est loin d'avoir tout résolu à la fin, ce qui amène a attendre une suite, ce n'est pas un OneShot contrairement à ce que je pensais.
Les personnages sont très sympathiques, très vrai aussi, engoncés dans leurs habitudes et leur langage. J'ai adoré Wayne, son franc parlé, ses blagues au dépend de Wax sont très rafraîchissantes. Marasi est aussi un personnage intéressant, elle est très typique mais en même temps elle fait de son mieux pour changer, et tout se fini de façon très classique, non ce n'est pas une romance, le héros ne va pas renoncer à sa famille pour épouser la jeune fille pauvre et sans famille.
[Spoiler]Après oui on aurait sans doute préféré que cette histoire prenne une autre tournure, pour les deux, et c'est un point que j'ai vu énerver pas mal de monde, mais en même temps ce n'est que le premier tome ! Je ne perd pas espoir, je ne pense pas que ça se finira comme ça de façon si abrupte, laissez leur du temps ! [/Spoiler]
Si je devais trouver un seul défaut, je dirais qu'a la fin attitude presque "gentleman anglais" passe moins quand on sais qu'il y à la clé des jeunes filles enlevée, mais bon, ça ne dénote pas dans l'ensemble donc ce n'est pas si grave :P .

Donc en gros, pour moi c'est une bonne réussite, mais il ne faut pas vraiment le prendre comme une "suite" de Fils-des-brumes, c'est une nouvelle histoire, dans un contexte très différent, avec un ton très différent mais qui m'a bien plu et que je ne regrette pas d'avoir lu !
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En un mot? J'adore!

Après plusieurs lectures qui si elle n'ont pas été déplaisante il manquait ce "quelque chose" qui fait d'une lecture un moment inoubliable, je suis comblée.

Bon petit problème de départ, reconnaitre les termes propre à l'univers dans leur version anglaise. le cap passé raccrocher, les waggons à une lecture du reste de la trilogie qui commence à dater un peu.

Ces deux petites difficultés mineure franchie, l'exaltation commence.

Par où commencer? L'univers est-il besoin de le préciser avec son système de "magie" de compensation, je l'ai je suppose déjà dit, parfaitement maîtrisé dans ses possibilité et ses limites.
A noter que les Mistborn (Fils des brumes) sont devenus inexistants, bien que les Mistings continuent d'exister. En revanche une nouvelle catégorie d'individu a fait son apparition " les Twinborn qui possède un pouvoir allomantique et un pouvoir ferrochimique. Parmi eux une catégorie un peu spéciale qui sont celle qui combine ces deux pouvoirs sur un même métal, ce qui les rends encore plus puissant que la moyenne.
Et l'apparition de nouveaux métaux.
Le monde c'est modernisé et le côté western est assez plaisant et bien exploité sans devenir lourd ou caricatural non plus.

Bref passons au personnages… nos anciens héros sont devenus des mythes , c'est donc une nouvelle galerie qui s'ouvre.

Waximilium lord Ladrian. Rejeton d'une famille noble épris de justice il est le personnage le plus central. Bon tireur, ingénieux, anticonventionnel et doté d'un bon esprit analytique, il est aussi un Twinborn à la fois Skimmer (pouvant stocker du poids) et Coinshooter (capable de repousser des sources métalliques).
A ses côté Wayne … que dire ? D'abord que c'est également un Twiborn à la fois Bloodmaker (stockant de la santé) et un Slider.
Et entre en scène les fameux nouveaux métaux. Les Slider brulent le Bendalloy ce qui leur permet de créer une bulle temporelle autour d'eux, ou le temps s'écoule plus vite.
C'est aussi un gouailleur de première, vif et taquin, ainsi qu'un illusionniste de talent.

Déjà un point qui est un délice dans le roman est l'interaction de ses deux là. Fou rire garanti.

Enfin notre triade se complète d'un individu de sexe féminin cette fois. Marisi. Intelligente et doté d'une bonne logique ainsi que d'un sang froid non négligeable, malgré son statut et son sexe elle désire devenir elle aussi agent de l'ordre.

L'intrigue est vive et trépidante, Sanderson parvient comme toujours à nous surprendre au moment ou l'on s'y attend le moins, tout en restant parfaitement cohérent. Chaque évènement à une logique même si on ne le comprend qu'avec retard.
le petit côté « enquête » n'est pas non plus pour me déplaire, et la révélation finale m'a bouché un coin.

Par contre la fin est frustrante car de nombreux points restent dans l‘ombre et la fin reste ouverte sur des évènements à venir.

Bref je me laisse une petite pause pour digérer ce repas copieux, et espère attaquer la suite prochainement
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critiques presse (1)
Elbakin.net
16 avril 2012
Comme on pouvait s’y attendre, l’association fait des merveilles !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Wax balaya du regard la ville déserte par-dessus les planches noueuses. Des lignes bleues allomantiques flottaient dans son champ de vision et partaient de sa poitrine pour désigner les sources métalliques proches. C'était la combustion de l'acier qui produisait cet effet ; il lui permettait de voir l'emplacement des sources métalliques, puis d'y exercer une Poussée s'il le souhaitait. Son poids contre celui de l'objet. Si ce dernier était plus lourd, lui se retrouvait projeté en arrière. Dans le cas contraire, l'objet était propulsé en avant.
Mais pour l'heure, il n'exerça aucune Poussée.
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Les Régions Externes étaient un curieux endroit. Les Rocailles étaient sales et arides. La Cité était densément peuplée et crasseuse par endroits. Mais ici, tout était simplement... joli.
Un peu trop joli. ça lui faisait picoter les épaules. C'était le genre d'endroit où un homme travaillait dans son champ toute la journée puis rentrait s'asseoir devant chez lui, à boire de la limonade en dressant son chien. Les hommes mouraient d'ennui dans des endroits comme celui-là.
Curieux qu'un espace aussi vaste puisse le rendre encore plus claustrophobe et nerveux que s'il était enfermé dans une cellule.
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On parle de théorie des "fenêtres brisées". Si un homme voit une fenêtre brisée dans un bâtiment, il sera plus susceptible de voler ou de commettre d'autres crimes, puisqu'il part du principe que tout le monde s'en moque. Si toutes les fenêtres sont bien entretenues, toutes les rues propres, tous les bâtiments nettoyés, alors la criminalité baisse. De la même manière qu'une journée chaude peut rendre quelqu'un d'irritable, il semblerait qu'une zone délabrée puisse transformer un homme ordinaire en criminel.
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- Vous êtes ce que vous choisissez d'être, Waxillium, dit-elle. Quant aux gens présents ici, et aux choix affichés par la Maison Yomen, ce n'est pas moi qui ai créé ces règles. Pas plus que je ne les approuve ; beaucoup sont inopportunes. Mais c'est la société dans laquelle nous vivons. Par conséquent, je fais de moi-même quelque chose qui puisse survivre dans cet environnement.
(Steris)
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Wayne étudia les hommes qui l'observaient. Aucun n'avait mis sa parole en doute. Il suffisait de faire semblant d'être important, et d'être en colère, pour que les gens n'aient envie que de vous voir dégager le terrain. De la psychologie de base, en réalité.
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