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EAN : 9782362240508
112 pages
ATELIER (08/04/2014)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Esther ouvre ce livre d'histoires, une jeune SDF qui, au coeur de l'hiver, accepte de faire escale chez sa soeur, aussi intéressée soit-elle, pour manger un peu. Mais son ventre cache un secret bien moins noir que cette avidité de pauvre hère. Dans la nouvelle ultime, une femme, cartomancienne à ses heures, échoue dans un bistrot pour échapper à l'averse. Elle rencontre inopinément une vieille dame, Odette, qui de ses yeux mauves va réchauffer un coeur pourtant moin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En cinq nouvelles, Anna de Sandre nous emmène à la rencontre de l'humanité blessée à travers des portraits de femmes (surtout) mais aussi d'hommes (il est vrai souvent morts ou en passe de l'être) qui tentent de se débattre dans les marges de la société en préservant leur identité.

La famille, le couple, la maternité, le deuil mais aussi le monde du travail sont au coeur de ces nouvelles merveilleusement ciselées jusque dans les moindres détails.
Le lecteur entre dans l'intimité des personnages et dans les dédales de leurs relations complexes à leur entourage : Clara Guillaume et sa soeur Esther, Rachel et une femme rencontrée sur un parking et disant s'appeler Amira, Madame Amaury et "l'homme de l'ascenseur", la femme obsédé par un certain parapluie rouge et qui se perd dans le regard mauve d'une vieille dame prénommée Odette.

La nouvelle que j'ai le plus aimé est la première, intitulée "Un festin en hiver", peut-être parce que j'ai eu la chance d'en entendre un extrait lu par Anna de Sandre il y a quelques mois. Ces deux soeurs, dont l'une est ce qu'on pourrait appeler une S.D.F. tandis que l'autre semble avoir tout réussi, qui se retrouvent (ou plutôt essaient de se retrouver) autour d'un plat de kefta m'a bouleversée.

Les personnages d'Anna de Sandre sont intrigants et mystérieux et la beauté du style ainsi que la justesse du propos ne peuvent qu'emporter l'adhésion du lecteur.
Par ailleurs, ce livre m'a donné envie de lire Marie Chartres, auteur lu par un des personnages ...
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Reçu par hasard, ce recueil de cinq courtes nouvelles ne me disait trop rien, et il a fallu le billet de Flo pour me sortir de ma léthargie. Histoire de lui donner mon avis. Bon, alors?
Finalement ma préférée est la seule dont le héros soit un homme (psychanalysez-moi), qui a décidé de se suicider sur son lieu de travail (L'heure dite). Épouvantable ambiance au bureau! Les autres nouvelles mettent en lumière (assez floue, trop floue pour moi?) des femmes plutôt paumées, SDF, criminelle, etc... Flo a bien signalé qu'on était parfois un peu perdue, c'est sûr qu'il faut capter tous les détails, et j'avoue que j'ai un peu trop lu en diagonale... Envie d'une lecture moins tristounette? Dommage, car c'est finalement finement écrit et construit.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Cinq nouvelles pour tenter de sauver la couleur face au gris qui attaque sans cesse.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/10/08/note-de-lecture-le-parapluie-rouge-anna-de-sandre/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand j’ai imaginé mon futur chez moi en sortant de la prison bourgeoise de ma mère, il m’a d’abord fallu renoncer à l’idée de vivre dans un arbre. Incompatible avec un trivial besoin de sécurité et de confort.
J’étais pourtant le Huck de Tom Sawyer, le compagnon de Robin des Bois, la mère adoptive de Tarzan, le…, le…
Bref, j’ai déserté mon rêve arboricole.
J’ai rêvé ensuite d’un potager sauvage, d’un verger abandonné et d’un poulailler spontané de poules fugitives, qui m’éviteraient ainsi la fréquentation d’une ville. Mes besoins auraient été simples pour me passer de la corvée de la cuisine, que j’aurais voulue comme chez ces Aragonais isolés à flanc de montagne, avec une cheminée centrale pour la cuisson et le chauffage. La chambre vite meublée d’un vieux drap embossé de feuilles, et des plans pour produire de l’électricité avec une roue à aubes. Les coins d’hygiène, et un salon bien sûr, avec un bureau et des étagères pour mon papier et mes livres. Enfin, une serrure et une clef. Une fois tout ceci achevé, j’aurais mis la clef dans mon sac et pris la route comme les héros de Kerouac, Bouvier ou London. (« L’heure dite »)
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Est-ce que les choix de lecture expliquent ou racontent un lecteur ? (page 69)
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Le regard préoccupé de Clara Guillaume ajoutait un filtre troublant à la découpe des rues et des habitations de la ville où elle avait rendez-vous.
V. somnolait sous des congères fraîches et un épais vernis de glace, et pourtant les maisons les plus anciennes ne sentaient plus le vieux mur mais puaient, l’urine des chiens était plus âcre encore, et des relents de vin, de bière et de sangria s’accrochaient et collaient un peu partout, circulaient et caressaient même les corps comme des tissus humides et écœurants. (« Un festin en hiver »)
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