La vie qui m'attendait

Je n'ai pas du tout été emballée par le second roman de Julien Sandrel dont le premier La chambre des merveilles que je n'ai pas lu, a déclenché un engouement national parmi les lecteurs amateurs de ce genre littéraire. Je n'ai pas cru une seconde à cette histoire dont je ne peux rien dire sans dévoiler l'intrigue. Mais c'est effectivement facile à lire et plein de bons sentiments. A vous de voir 😉
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L'idée de départ est vraiment intéressante, mais, je rejoins le commentaire d'un autre internaute, traité beaucoup trop rapidement, trop légèrement. le résultat manque effectivement de profondeur et de crédibilité. Sans trop en dévoiler, un médecin n'envisagerait jamais la solution que Romane envisage aux chapitres 21 et 22 (même moi qui ne suis pas médecin je sais qu'il y a d'autres solutions...). de fait toutes les interrogations et les certitudes qui en découlent paraissent factices.
Le "parlé" de Romane m'a beaucoup dérangé également. Pendant tout un passage elle dit sans arrêt "punaise". Tellement que ça en devient agaçant. Puis plus du tout dans le dernier tiers du livre.
Pour moi l'ensemble manque de constance et d'authenticité. C'est dommage car en plus de l'originalité de l'histoire, on sent une vraie qualité d'écriture.

Je ne dépose en général que des critiques sur les livres que j'aime. Mais j'ai été très surprise de découvrir que ce roman obtient à ce jour l'excellente note de 4,13 sur 5. Cette note me semble non méritée.
Sans doute que seuls les lecteurs appréciant ce genre de littérature se risquent à sa lecture, et, dans son genre, ce roman n'est pas mauvais. Ce livre est donc bien très noté, alors que ses qualités littéraires sont à mon avis très limitées: un style quelconque, une histoire non crédible, pas grand chose qui touche, rien qui n'ouvre d'autres horizons. Tant mieux si des lecteurs ont passé un bon moment avec ce roman, mais pour ma part ça a été du temps perdu.
Sur des thèmes proches, je conseillerais plutôt "Le bouc émissaire" de Daphné du Maurier ou "Dans la forêt" de Jean Hegland.

« Ma petite Romane, on se connaît depuis longtemps, il faut que je vous dise : je vous ai vue sortir en larmes du bureau de ce pneumologue à Marseille. Pourquoi vous cachiez-vous sous une perruque rousse ? »
Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n'a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l'intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu'elle déteste et masque depuis l'adolescence sous un classique châtain.
Qui était à Marseille ?
Troublée par l'impression que ce mystère répond au vide qu'elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même

Premier livre que je lis de cet auteur, c'est mignon, c'est fait de bon sentiment, trop de bon justement pour que j'accroche ou que je sois touchée J'aurai par exemple apprécié une confrontation sur la vérité entre Romane et son père, la solution m'a laisse dubitative et si prévisible de longues pages avant ... le sujet : la force des liens familiaux et le courage de réinventer sa vie. Je mets un plus pour l'humour.

Avis mitigé à la fin du livre.
Au début j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, je n'arrivais pas à me convaincre que le personnage qui parlait était une femme. Je n'arrivais pas à entrer dans son tourment, à croire que ses réflexions étaient bien celles de Romane.
Difficile de lire un roman-je et de toujours sentir son auteur derrière les mots.
L'idée de départ est très bonne mais le déroulé ne m'a pas convaincu.
Tout va tellement vite qu'on a pas le temps de s'attacher aux personnages et de leur pardonner leurs erreurs, travers et errances...
Pourtant le marketing de l'éditeur avait bien fonctionné, j'étais hyper curieuse !
Mais malheureusement je n'en garderai pas un souvenir impérissable.

La lecture est agréable et fluide grave à un style simple sans fioriture mais je n'ai pas accroché à cette histoire trop grosse, trop évidente, caricaturale. Une histoire presque adolescente tant elle est dans l'excès.