L'univers est une série ininterrompue de perceptions de Brahman ; il n'est donc, à tout égard, rien d'autre que Brahman.
Désormais, en toute circonstance, observe cet univers avec les yeux de l'âme illuminée, et maintiens ton mental dans la sérénité.
Est-ce que celui qui a des yeux pour voir, a jamais distingué à la ronde autre chose que des formes ?
Hormis Brahman, il n'est rien qui puisse captive l'attention d'un Être de réalisation. (verset 521)
Tout ce qu'un homme, victime de l'illusion, perçoit à travers sa méprise, c'est Brahman et Brahman sans plus. La pièce d'argent qui brille dans un buisson, n'est, en réalité, qu'un simple débris de nacre. Ce que la plupart des hommes regardent comme l'univers grossier, c'est, en réalité, Brahman. Alors que ce qui Lui est surimposé - l'univers, par conséquent - n'est rien d'autre qu'un simple nom.
Verset 236, extrait de : Le plus beau fleuron de la discrimination.
Seul, existe Brahman, l'Un sans second ; ce Brahman qui est au delà de tout attribut - qui n'est pas composé de parties - qui est plus subtil que le plus subtil - absolu et pur de toute souillure ; en Lui, il n'y a pas de trace de dualité ! (verset 468)
Entre tous les moyens qui concourent à la libération c'est à la dévotion que revient la place d'honneur. L'effort auquel se livre le pratiquant pour réaliser sa propre et véritable nature, nous lui donnons le nom de dévotion. Celle-ci apparaît ainsi autant comme une pratique d'effort et d'élan qui nous permette d'avancer que comme l'émergence du sentiment, le fruit de l'ascèse ou le parfum qu'exhale une fleur qui s'ouvre.
Cet univers visible a sa racine dans le mental ; il cesse d'exister dès que le mental est annihilé.
Par conséquent, dissous ton mental en le concentrant sur le Soi suprême : ce Soi est ton intime Essence ! (verset 407)