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Banana Sioule tome 1 sur 1
EAN : 9782344046173
208 pages
Glénat (02/03/2022)
3.66/5   45 notes
Résumé :
La sioule. De toutes les disciplines internationales, c’est la plus violente, la plus dangereuse... mais aussi la plus médiatique. Ce cocktail brutal de rugby et de dodgeball fidélise des millions de téléspectateurs à chaque match et les réseaux sociaux s’enflamment pour les joueurs qui sont des stars internationales.

Du fin fond de sa campagne, Hélèna est bien loin de s’intéresser à toute cette folie. Lorsqu’elle n’aide pas son père à la ferme famili... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Cette série reprend le principe utilisé dans la série Lastman : inspiration manga, un dessin en noir et blanc, un livre petit format, un personnage principal qui se lance dans un sport violent, des valeurs de courage, d'abnégation, très individualiste bien qu'il s'agisse ici d'un sport collectif, une héroïne qui cherche à prouver quelque chose, pour elle-même ou pour son père, et une part de mystère. Et c'est très réussi, parce qu'il y a beaucoup de dynamique, façon pulp, et le personnage est très attachant. le graphisme de Michaël Sanlaville, sans atteindre le niveau de naturel de Bastien Vivès, un peu plus stéréotypé, est aussi très épuré, simple et vigoureux, bien qu'inspiré du manga, les postures sont très soignées, ne tombant pas outrageusement dans la caricature, ni dans les codes académiques. Je remarque le vent dans les cheveux, la sensualité de l'héroïne, la finesse du geste, la musculature dans le mouvement, le réalisme anatomique malgré le style cartoonesque, et tout cela participe à la mise en place d'une émotion, mêlant émois sportifs et érotiques, sans tomber dans la lourdeur, l'exhibition ou la provocation, ça reste juste en surface, insidieusement, mais ça ne laisse personne indifférent, ni les personnages secondaires, ni le lecteur. Ce qui me plait, c'est surtout l'énergie qui se dégage de cette bande dessinée, le naturel du graphisme, des relations entre les personnages, qu'on trouve aussi dans Lastman, et l'héroïsme un peu naïf qui est transcendé par cette énergie débordante.
Un petit peu de provocation pour conclure : je préfère les mangas faits par des européens.
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La seule règle de la sioule, c'est qu'il n'y en a pas, tous les coups sont permis !

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Glénat qui nous ont permis, mon fils et moi, de découvrir le premier tome « Héléna » de la série « banana sioule » de Michaël Sanlaville dans le cadre de la masse critique.

C'est un manga grand format qui se lit dans le sens « à l'européenne ».
Il est assez beau, de qualité et compte 208 pages avec des graphismes travaillés et l'histoire nous emporte assez facilement.

Dans ce premier tome, l'auteur place le cadre, nous présente les personnages ainsi que le sport très médiatique « la sioule » un mixte entre le football, le rugby, le water-polo et tous les sports de combat, autant dire un sport pour les durs et rudes !

La jeune Héléna travaille avec son père à la ferme et se détend avec ses amis de toujours. Elle doit choisir une université pour la rentrée et tombe par hasard sur des jeunes joueurs de sioule. Après un entraînement avec eux, elle décide de passer les tests d'entrée à l'université de la sioule. Les tests ont la réputation d'être violents et peu d'élus sont retenus. Arrivera-t-elle à poursuivre son projet dans cet univers masculin ?

L'histoire est sympa, il y a des touches d'humour, on navigue entre la violence du sport ou de certains personnages à la douceur d'autres.

Mon fils a aimé et a hâte de découvrir la suite et moi de même, je me suis prise aussi de sympathie pour Héléna et j'attends la suite afin de poursuivre ses aventures, surtout qu'il s'achève sur une ouverture…
Lecture recommandée dès 10 ans.
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Hélèna est une adolescente qui aime aider son père à la ferme. Elle veut rester dans sa région pour prendre le relais de son père, qui lui aimerait un autre avenir pour sa fille. Elle aime aussi camper et passer du bon temps avec son groupe d'ami·e·s. Par hasard, elle se retrouve à participer à une partie de sioule, un sport violent et ultra médiatisé. Elle se découvre un goût pour ce sport mais aussi un véritable don. Sans l'annoncer à son père, elle décide de participer aux épreuves de sélection pour intégrer une école internationale de sioule.

Michaël Sanlaville, bien connu pour sa participation au manga français Lastman, signe ici une trilogie sportive aux accents de déclaration d'amour au shônen. le découpage, le rythme et ce sens de la dynamique dans l'image, tout y est. Mais si l'on retrouve les codes du manga, ses personnages sont aussi teinté d'un aspect plus cartoon et bd américaine.

Dans ce premier tome, on découvre Hélèna et sa bande, qui seront à coup sûr un soutien nécessaire alors que notre héroïne va se frotter à un milieu sportif violent et obscur. Une héroïne affirmée et forte justement, au caractère bien trempé, qui va découvrir au hasard d'une partie de sioule son plein potentiel.

On a hâte de découvrir la suite de ce premier tome au rythme effréné et entraînant. L'auteur met en place un univers efficace qui capte l'attention rapidement.

Une super lecture qui ne se contente pas du simple hommage mais qui s'empare des codes pour mieux les secouer et construire un univers prenant. À découvrir aux éditions Glénat.
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Pas de suspens: Banana Sioule est une excellente BD.

Bon je développe un peu. L'histoire est celle d'Hélèna, une jeune femme un peu perdue au moment de choisir son avenir. Elle aime travailler à la ferme et le reste ne l'intéresse pas beaucoup. Un peu par accident, elle découvre la Sioule, un mélange de football, rugby et de violence car il n'y a aucune règle. Elle décide dès lors de passer le concours d'entrée de l'école de joueurs pro...

Les personnages, la bande de copains d'Hélèna sont vraiment très chouette. Pas de stéréotypes, juste des individus bien pensés par l'auteur.

Un autre point fort : le dessin est dynamique, clair et très sympa. C'est facile à suivre et très beau.

Bref, foncez sur ce tome 1!
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Une nouvelle série prévue en trois tomes, qui s'inspire largement de l'univers du manga shonen. Dans un format de poche, il nous propose une aventure rythmée et sportive, dans laquelle nous allons suivre le parcours d'Héléna, une jeune femme qui se cherche et qui va découvrir une nouvelle discipline dans laquelle elle est douée. Dans ce premier volume, nous découvrons deux univers bien différents : le monde rural et le monde médiatique de la sioule. Sont abordées une pluralité de thématiques, comme la dynamique de groupe et l'importance de l'amitié chez les adolescents, les rapports conflictuels familiaux, les interrogations sur l'avenir et l'orientation professionnelle, mais aussi la place d'une femme dans une discipline violente et jugée plutôt masculine. Avec un trait reconnaissable, tout en noir et blanc et en nuances de gris, Michaël Sanlaville retranscrit le mouvement, la fluidité, le dynamisme. Un très bon premier tome, qui donne envie de découvrir la suite.
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critiques presse (3)
Sceneario
05 mai 2022
L’auteur utilise un format proches du manga et des planches en noir et blanc, sans doute pour séduire les amateurs de shonens. Le style graphique, en revanche, reste plus proche des traditions de la BD européenne, avec un trait caractéristique de Sanlaville, assez léger et (très) épuré. Je ne dirai pas que c’est beau, mais c’est propre et efficace.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
30 mars 2022
Dans cet hommage aux mangas shônen, Michaël Sanlaville fait la part belle à une femme forte dans un monde (et un genre) qui s’adresse plutôt aux garçons. Une représentation moderne rafraîchissante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
03 mars 2022
On a affaire à une BD efficace, humble et sincèrement fun, qui ne révolutionne pas le genre mais apporte de la fraîcheur voire une certaine candeur à un genre shonen souvent trop calibré et qui a tendance à chercher la surenchère dans la violence ou la perversité pour se distinguer. Là, pour l’instant, rien de tout cela : et ça fait du bien.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Première règle de la sioule: il n’y a pas de règles.
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Vidéo de Michaël Sanlaville
Première règle de la sioule : il n'y a pas de règles.
La sioule. de toutes les disciplines internationales, c'est la plus violente, la plus dangereuse... mais aussi la plus médiatique. Ce cocktail brutal de rugby et de dodgeball fidélise des millions de téléspectateurs à chaque match et les réseaux sociaux s'enflamment pour les joueurs qui sont des stars internationales. Du fin fond de sa campagne, Hélèna est bien loin de s'intéresser à toute cette folie. Lorsqu'elle n'aide pas son père à la ferme familiale, elle part camper en bord de mer avec ses amis. La vie est paisible ici. Couper du bois, s'occuper des vaches blessées, les séances de baignade avec Manille et les autres... Voilà le quotidien d'Héléna qui aime ce pays dans lequel elle a grandi... Mais son père rêve d'un autre destin pour elle : il n'est pas question qu'elle passe sa vie à nettoyer la bouse ! Un jour qu'elle prend l'air près de la falaise, une balle en cuir égarée déclenche en elle quelque chose de neuf. Quelques coups d'épaules plus tard, c'est la révélation.... et si son avenir était à l'École Supérieure de Sioule ? Rien n'est gagné. Pour se faire une place dans ce milieu ultra-testostéroné il va falloir jouer des coudes... ou des phalanges !
Michaël Sanlaville (Lastman) écrit sa lettre d'amour au shônen avec cette nouvelle série sportive et détonante !
Banana Sioule - Tome 1, en librairie : https://www.glenat.com/bd/series/banana-sioule
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