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3,08

sur 241 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Délicatesse et lenteur sont les maîtres mots de ce roman qui nous emmène dans un village qu'on pourrait croire anglais, où tous les voisins aiment se rassembler devant un feu de cheminée avec une tasse de thé à la main afin d'échanger avec courtoisie des opinions sur la littérature, l'art etc...L'héroïne est une jeune femme qui vient d'accepter un poste de bibliothécaire au sein d'une famille peu conventionnelle.
Dit comme ça, ce roman avait tout pour me plaire, mais il y a plein de petites choses qui font que cette lecture a finalement été mitigée.
Le rythme très lent m'a un peu lassé par moment.
J'ai également trouvé que la mention à presque toutes les pages de noms de philosophes, tragédiens, penseurs et artistes divers donnait un aspect légèrement prétentieux à cette petite histoire simple.
La partie sentimentale du roman m'a quant à elle, semblé un peu naïve, à l'image d'une bluette d'adolescentes.
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Quand Mademoiselle Prudence Prim pénètre dans le village de Saint-Irénée d'Arnois, un sentiment d'allégresse la transporte. Après avoir répondu à une singulière annonce, la voilà qui se prépare à s'entretenir avec son futur employeur, un certain gentleman souhaitant trouver quelqu'un pour organiser sa bibliothèque, « pouvant cohabiter avec chiens et enfants, de préférences sans expérience professionnelle, titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir ». Les diplômes, la demoiselle en est bardée, quant aux chiens et aux enfants, elles n'y connait goutte... mais le début de l'annonce lui a suffit pour s'enthousiasmer : « Cherche esprit féminin détaché du monde ».
Le premier contact avec son patron, l'homme au fauteuil – on ne connaitra jamais son nom – la décontenance. le monsieur est instruit et ne manque pas d'esprit mais il est indélicat... de plus, c'est un fervent religieux alors qu'elle est athée. Vivent avec lui les quatre enfants de sa soeur décédée, qu'il a tous renommés d'une étrange manière. Et puis, régulièrement, tous les enfants du village viennent l' écouter leur parler de littérature.
Il y a bien une école à Saint-Irénée d'Arnois dans laquelle on apprend à lire et à écrire. Mais, les autres matières sont « enseignés » par les habitants – chacun a sa spécialité –. Ici, l'éducation moderne est blamée. Mademoiselle Prim se retrouve devant une bien étrange communauté où l'art tient une grande place.
Les villageois ont quitté des vies citadines stressantes, bruyantes et oppressantes pour la tranquillité, la douceur, l'écoute. Ils prennent le temps de vivre, d'éduquer leurs enfants dans les meilleures conditions. L'atmosphère feutrée et cotonneuse de Saint-Irénée d'Arnois surprend d'abord la bibliothécaire mais très vite, elle succombe à son charme.
Un premier roman étonnant par l'originalité de son thème et par son ambiance surranée si charmante. L'auteure nous livre là une sorte de fable avec des personnages stéréotypés, des lieux d'un autre âge, des idéaux improbables, un éloge de la littérature, des élans de solidarité, des points de vue sur le mariage, sur la condition féminine, sur l'éducation et tout cela fonctionne bien. La moralité de cette histoire : profitons des petites choses de la vie, prenons le temps de les voir et de les savourer. Un moment de lecture agréable.


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Mademoiselle Prim, une jeune femme au tempérament un peu anachronique, répond à une annonce de bibliothécaire personnel, tout aussi décalée qu'elle. Elle va être admise dans un petit village où chacun veut retrouver un temps jadis où éducation et manière de vivre n'ont pas été perverties par la modernité (entendez par-là, le conformisme et la surenchère propres - ? - à notre époque). Prudence Prim sera confrontée à ce petit monde, sera prise en main par les femmes de la communauté et tombera même amoureuse. C'est une jolie histoire qui nous est contée avec des réflexions assez intéressantes sur les rapports hommes-femmes et qui ne se révèle pas trop "marshmallow".
J'ai aimé l'idéalisme qui en ressort, la personnalité de l'héroïne et l'ambiance particulière de ce petit village. J'ai moins aimé la volonté de l'éditeur de franciser les noms de personnes et de lieux (ce roman est espagnol), je trouve que cela le dénature. Parfois, on ressent un manque de profondeur et une mise à l'écart de certains personnages (je pense aux enfants) au profit de l'idylle de Melle Prim, c'est un peu dommage. Mais au final, j'ai apprécié cette histoire. Elle est légère, prenante et assez lumineuse.
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Mademoiselle Prim est embauché chez 'le monsieur au fauteuil" pour gérer sa bibliothèque. Elle découvre un village où les habitants font ce qui leur plait tout en respectant autrui. Difficil à résumer, ce livre espagnol nous rappelle le charme des romans britanniques. Charmant et amusant.
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L'Eveil de Mademoiselle Prim est un livre qui ne ressemble pas aux autres.
Trouvé par hasard dans les rayons d'une médiathèque, un jour de fatigue, sa couverture de 2013, chez Grasset, est une photo d'une pile de (gros) livres sur du parquet ancien. Un escarpin de dentelle blanche trône au sommet de la pile de livre.
Et pourtant, ce n'est pas de la chick lit, enfin, je ne crois pas !
Le titre ensuite : l'éveil de mademoiselle Prim, qui ressemble à celui d'un mauvais roman érotique. Traduction littérale de l'espagnol "El despertar de la senorita Prim" langue dans laquelle cela passe peut-être mieux. (On passe sur Prim/Primavera, allusion trop facile pour se retourner dessus.)
La 4e de couverture nous apprend qu'une jeune femme va être engagée en tant que bibliothécaire par un homme avec lequel elle va avoir quelques heurts.
L'esprit quelque peu fatigué, je me suis réjouie à l'avance de ce roman d'amour facile dans lequel, de mon point de vue, la jeune femme épouse à la fin l'homme riche qu'elle n'aimait pas au début. Que la lectrice qui n'a jamais lu ce genre de livre un soir de fatigue, me jette le premier livre.
J'avais trop vite occulté la partie de la 4e de couverture consacrée au village de St Irénée d'Amois et son étrange communauté.
L'éveil de mademoiselle Prim est en réalité un roman étrange. Un genre de bibliothèque des coeurs cabossés, (très) légèrement plus intello. D'abord, le roman est espagnol (catalan) sans trouver une trace ibérique dans ses influences (traduction ?). le nom du village, le vignoble, certaines habitudes évoquent plutôt soit un village de Bourgogne, soit un charmant village anglais (notamment au moment de Noël).
Mademoiselle Prim est engagée pour être bibliothécaire particulière d'un homme qui possède de magnifiques volumes dans son manoir. Il instruit des enfants, neveux et villageois, à propos des lettres classiques. Les petits lisent et citent auteurs latins et grecs.
Alors que Mademoiselle Prim s'aventure dans le village, elle se rend compte que celui-ci est organisé en communauté. le point commun de ses habitants : la lecture ! le plaisir de plonger dans les livres et de s'instruire autrement. La maîtresse n'est pas la détentrice de l'instruction, ceux qui souhaitent travailler vont exercer une activité utile à la communauté. Evidemment, l'inconvénient est que chacun s'occupe des affaires des autres, y compris de la vie sentimentale de Mademoiselle Prim.
Selon sa jauge personnelle, certains trouveront ce roman "cucu", d'autres apprécieront son côté loufoque et déjanté.
J'avoue avoir été séduite par cette communauté utopique basée sur les livres. C'est une belle idée.
Reste le fond improbable (c'est un roman), et le personnage masculin pas du tout attirant (malgré de nombreuses allusions à Orgueil et Préjugés, on en est loin ! ).
C'est le premier ouvrage de l'auteur, elle a déjà une belle imagination, ses prochains ouvrages seront encore meilleurs.
Ce peut être une sympathique lecture rapide, à condition d'accepter de se laisser enchanter par le village.
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Le résumé de ce roman me donnait envie. J'ai énormément apprécié la description de ce petit village de Saint Irénée, j'avais envie d'y vivre et de ressentir cette ambiance de calme et d'entente cordiale de tous ces habitants. Par contre je ne suis pas arrivée à m'attacher à l'héroine principale de ce livre. Je l'ai trouvé trop psycho rigide. Une histoire pas désagréable mais pour moi l'intrigue est faible et sans suspens.
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D'abord captivée par ce roman, j'ai par la suite eu beaucoup de mal à continuer ma lecture. Beaucoup de longueur, de la religion (à chacun sa kryptonite ^^), et un style digne de Danielle Steel (jeu de mot pourri !).
Pour autant, je me suis laissée charmer par cette jeune Prudence Prim, digne héritière des convenances d'un autre temps, bibliothécaire de surcroît (copine !) emménageant dans une demeure... particulière.

Le village de Saint Irénée d'Artois s'est peu à peu imposé en douceur à mes yeux et j'ai suivi le cheminement de Prudence qui se laisse peu à peu apprivoiser.
Si vous aimez les brocantes, le charme désuet des convenances d'un autre temps : sachez que vous trouverez plaisir à cette lecture. Si ce n'est pas le cas, tentez de l'ouvrir si la soif d'aventure est votre crédo, je vous aurais prévenus.
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Je me suis retrouvée avec dans les mains un roman très original, pour lequel je n'ai pas su, jusqu'au bout, si j'aimais vraiment ou non. Tout ce que je pouvais dire, c'est qu'il me rendait curieuse. Et finalement, oui, j'ai aimé.

Pour deux principales raisons :

UNE REFLEXION LITTERRAIRE SUR DES THEMATIQUES SOCIETALES

Le synopsis laisse à penser, à raison, que la littérature sera traitée de façon très approfondie. J'ai été perdue parmi les innombrables références (allant de Virgile aux Quatre filles du Docteur March), mais les réflexions sur la meilleure façon de vivre en société, références littéraires à l'appui, étaient plutôt instructives. On se rend compte à quel point la plupart des concepts qui nous guident n'existent pas à la base mais sont des constructions, produits de nos conquêtes en termes de droits mais également de contraintes qu'on s'impose parfois.

J'ai retenu trois sujets fondamentaux :

- La vie simple : si on demande une bibliothécaire sans diplôme, c'est parce qu'on abhorre les normes et les profils certes instruits mais construits par les "systèmes". Dans ce village, on remet au centre de tout les métiers de base (fleuriste, institutrice, boulanger, marchand de journaux...), que les habitants n'ont pas forcément appris à exercer en faisant des études. le but n'est surtout pas de se développer, simplement de vivre ensemble. C'est donc plutôt rafraichissant de voir cette communauté vivre en autarcie et sans aucun besoin de se questionner sur de la dette publique, une problématique d'aménagement urbain etc.

- Les rapports hommes-femmes : j'ai été assez déroutée de la manière dont les relations entre les deux sexes sont décrites et considérées par les personnages dits féministes du roman. Elles déclarent que toute femme a intérêt d'être mariée, tout en exerçant une activité qui lui plait, car il vaut mieux dépendre un peu de son mari que de dépendre complètement de son patron. Bon, je ne suis pas très fan de cette idée mais encore une fois, c'est original et bien amené.

- La foi et la religion : Mademoiselle Prim est à peu près anti-religion et découvre avec horreur que son érudit de patron cultive une foi profonde. La plupart des habitants du village la regardent avec pitié quand elle expose son incrédulité et sa désapprobation, j'ai donc cru au début qu'on se dirigeait vers une morale type "il faut croire en Dieu pour vivre en harmonie", mais c'est finalement plus compliqué que cela, et heureusement.

UNE QUALITE D'ECRITURE INDENIABLE

Il y a une certaine tonalité hors du temps qui est entretenue, avec de l'ironie en demi-teinte, des dialogues faits de longues déclarations, et un récit centré principalement sur l'évolution du ressenti de l'héroïne. le rythme est plutôt, c'est pourquoi on peut mettre du temps à rentrer dans la lecture. Mais je me suis laissée prendre peu à peu, jusqu'à me me surprendre à être totalement happée par la fin de l'histoire, guidée pourtant par une romance pas si originale que cela. Bref, l'écriture solide rend l'objet insolite mais agréable à lire.
Lien : http://t-as-vu-ma-plume.over..
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Ce livre m'a laissé sur ma fin.
Pour commencer, le style d'écriture a beau être très beau, il est un peu trop soutenu par rapport à ce que je lis habituellement. Attention je ne dis pas que je n'ai pas aimé mais... Certains passages trop pompeux et une histoire un peu trop mielleuse à mon goût. L'histoire n'est pas inintéressante, on se prend au jeu à connaître les décisions de Mlle Prim mais il y a des passages trop long. Je n'arrive pas à exprimer clairement mon ressenti car je suis vraiment mitigée.
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Je n'ai pas été emballé par ce roman à la quatrième de couverture si prometteuse.
Je n'ai retenue de ce livre que peu de choses, des références littéraires bien placées dans le contexte du roman, des réflexions parfois utopiques et la chute finale à laquelle on ne s'attend pas après avoir lu le roman qui fait tourner les personnages en rond.
Un village qui vient entre ses habitants et où tout le monde se mêle de tout est vrai qu'il me fait penser à ces villages de contes de fées, où tout le monde se rallie dans les difficultés pour aider son prochain. Un village qui vit sous une cloche de verre.
Une éducation qui est faite à la maison et par les parents pour la plupart et seulement sur certains grands sujets, au bon vouloir de la personne qui donne les cours. Un village "secte".
Le roman est certes bien écrit mais je n'ai pas été emballé par l'histoire de cette Mlle PRIM Prudence, bibliothécaire répondant à une annonce pour un travail.
Ma note ne reflète que la chute finale et les références littéraires et réflexions menées tout au long du roman.
J'ai déjà mais ceci est personnel,lu des livres bien plus attrayants et distrayants que ce roman.
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