Le buveur d'encre : Une paille pour deux

Odilon se sent bien seul depuis que Draculivre l'a mordu. C'est en secret qu'il boit et savoure les livres. L'idée de croquer un compagnon commence à lui à trotter à l'esprit. Jusqu'à ce jour où il va rencontrer Carmilla.

Même si son père travaille dans une librairie, Odilon ne peut pas boire tous les livres. Il finirait par découvrir ce qu'il se passe et le petit garçon est persuadé que sa famille le rejetterait. Il ne veut pas finir sa vie tout seul comme Draculivre dans le cimetière. Il réfléchit alors à mordre quelqu'un pour inoculer à son tour le virus de la lecture. Voilà, qu'à l'école, une nouvelle fait son entrée en classe et va en plus à côté de lui. Quelque chose se passe car il se sent attiré vers cette jeune fille, Carmilla. Une grande histoire d'Amour va t'elle commencer?

J'ai trouvé que la magie du premier tome est moins présente ici. le théme du vampirisme y est plus développé avec les thèmes propres aux livres pour enfants. Ainsi, on retrouve nos vampires qui dorment au cimetière et dans un cercueil, ils aiment vivre en communauté, ils mordent pour transmettre leur maladie... Et de l'autre côté, on trouve des enfants qui n'aiment pas trop lire, n'aiment pas trop l'école mais qui adorent jouer à la récréation, ont des copains et cherchent à faire des bêtises. Les codes sont mélangés avec beaucoup de finesse et d'intelligence. L'histoire se laisse dévorer toute seule avec les très sympathiques illustrations à chaque page de Martin Matje.

Une nouvelle adorable rencontre avec Odilon qui a trouvé l'Amour pour partager sa passion de l'encre. Une aventure qui pousse ma curiosité à savoir ce qui va se passer par la suite. Alors prochainement, je vais me laisser tenter par le tome 3.
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J'ai bien aimé quand ils buvaient des livres , et aussi Draculivre
,j'ai bien aimé la couverture du livre parce qu'elle est jolie.
J'ai bien aimé Odilon parce qu'il rêve en classe.
J'ai bien aimé Carmilla avec sont petit cercueil à elle toute seule.
Et puis Odilon qui n"écoute pas la maitresse.

Odilon est une petit garçon qui n'aime pas lire, et se voit affubler d'un papa libraire. Il se fait mordre par Draculivre, qui lui inocule le virus de la lecture : le voilà devenu buveur d'encre.

Dans cette nouvelle aventure, Odilon se trouve bien seul. Il ne peut pas faire part de sa particularité à ses amis qui le considéreraient comme un monstre, et recherche donc une amie avec laquelle il pourrait partager son secret. L'arrivée de la belle Carmilla va résoudre son problème.

Plus aboutie, cette nouvelle aventure file la métaphore du vampire, et le personnage de Carmilla, rappelle bien sûr le roman éponyme de Joseph Sheridan le Fanu. L'originalité tient justement dans cette mise en abyme, ces allusions à la littérature vampirique du XIXème siècle placées dans un roman jeunesse, où le sang est remplacé par l'encre des livres. Les codes de la jeunesse sont présents : l'école, le soi disant désamour pour la lecture, les copains de classe, les pailles, le premier amour… et à cela se mêlent les codes de la littérature vampirique (donc) : Dracula, le cimetière, la morsure dans le cou, la blancheur, la peur, les cercueils etc.
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Tout de même intéressée par cette histoire originale et bizarre, j'ai voulu connaitre la suite.

J'avais donc poursuivi ma lecture à ce tome deux mais mon école n'avait pas le reste alors la série est restée en suspens et le restera car à l'heure actuelle, je ne lis plus cette catégorie de livre.

Odilon a envie de partager sa joie de boire l'encre depuis qu'il s'est fait mordre par Draculivre . Je conseille ce livre pour ceux qui aiment les frissons...