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Joseph Epes Brown (Éditeur scientifique)Frithjof Schuon (Traducteur)René Allar (Traducteur)
EAN : 9782228899284
216 pages
Payot et Rivages (05/11/2004)
3.98/5   25 notes
Résumé :

Élan Noir (Hehaka Sapa) était un chef religieux de la tribu des Sioux oglala. Les deux écrits qu'il nous a laissés, ses Mémoires parus sous le titre Élan Noir parle et Les secrets des Indiens sioux, recueillis respectivement par Rites John Neihardt et joseph Epes Brown, sont considérés comme les deux grands classiques sur la religion des Indiens des Plaines et furent à l'origine de tout le mouvement de renouveau et de réhabilitation en faveur des indiens.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il est particulièrement intéressant d'approcher la culture indienne, en l'espèce, cellle des sioux Oglalas, par le biais d'un homme qui représente au mieux cette culture, puisque il en est lui-même issu. Les Oglalas représentent l'un des sept clans formant la tribu des Lakotas (sioux), le terme oglala désignant, en lakota, "ils se dispersent". Elan Noir nous parle de son peuple et de ses rites, avec le langage de la sincérité et de l'authenticité. Cette "divulgation" lui est apparue nécessaire, les anciens considérant que l'inaptitude des hommes à comprendre les vérités révélées à l'origine, imposait désormais de les révéler au grand jour. Elan Noir, "gardien du Calumet ", nous donne à approcher de nombreux rites, nous dévoile l'intelligence de sa culture, sa profondeur et sa beauté. Que ce soit à travers le calumet sacré des Sioux, les rites de purification ou l'imploration d'une vision, ou bien encore à travers la description et l'explication de la bien connue et si particulière danse du Soleil, Elan Noir nous donne à voir un univers intérieur fabuleux, imprégné de prescience, du principe de pleine conscience.



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Plus technique que d'autres ouvrages sur les amérindiens, mais celui qui aime les rites et les rituels prendra plaisir à lire ce livre et s'enrichira des trouvailles ou des comparaisons qu'il effectuera.
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un livre superbe qui nous en apprend tant sur ce peuple grandiose.
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On reste dans une liturgie prise aux mots prés. On eut souhaité un regard d'avantage ethnologique. C'est redite et ressassage pour une réédition à bon marché.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Parfois, on implore pour demander quelque faveur du Grand-Esprit, comme la guérison d'un parent ; nous implorons aussi pour remercier le Grand-Esprit de quelque don qu'Il nous a accordé. Mais la raison la plus importante pour implorer est sans doute que cela nous aide à réaliser notre unité avec toutes choses, à comprendre que toutes les choses sont nos parents ; et alors, en leur nom, nous prions le Grand-Esprit de nous donner la connaissance de Lui-même, Lui qui est la source de tout et qui est plus grand que tout.
(...)
« Grand-Père, Wakan-Tanka. Tu es le premier, et Tu as toujours été ! Chaque chose T’appartient. C’est Toi qui as créé toutes choses. Tu es seul et unique, et nous T’envoyons une voix.
(...)
Grand-Père, j’envoie une voix !
Aux cieux de l’Univers, j’envoie une voix
Pour que mon peuple vive ! »

Tandis que les hommes chantent cela et que la vapeur montre, l’implorant sanglote, car il s’humilie à la pensée de son néant en présence du Grand-Esprit(1) (...) le Grand-Esprit est partout et, par conséquent, Il entend tout ce qui est dans nos pensées et dans nos cœurs ; il n'est pas nécessaire de Lui parler à haute voix. L'implorant n'est pas obligé d'utiliser toujours la prière que j'ai indiquée ; il peut rester silencieux avec toute son attention concentrée sur le Grand-Esprit ou sur un de ses Pouvoirs (...) s'il vient un petit oiseau, un écureuil, l'implorant doit le remarquer également (...) de toutes les créatures, les plus dignes d'attention sont les oiseaux ; ils sont les plus proches du ciel et ne sont pas liés à la terre comme les quadrupèdes ou les petits peuples rampants.

Il est bon de noter ici que ce n'est pas sans raison que nous, les humains, sommes bipèdes comme les oiseaux ; car vous voyez que les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et que nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde, non pas avec des ailes, mais dans l'esprit.

(1) Cette humiliation par laquelle l’Indien se fait « plus bas que la plus petite fourmi », comme le disait un jour Black Elk, équivaut à ce que les chrétiens appellent « humilité » ou « pauvreté » ; c’est le faqr du soufisme ou le bâlya de l’hindouisme ; cette « pauvreté » est la condition de ceux qui réalisent qu’au regard du Principe leur propre individualité est néant. (avec note de Joseph Epes Brown, pp. 95-96, 105 & 110-111)
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Ce livre contient de multiples données que les Indiens s'étaient gardés de divulguer parce qu'ils les estimaient trop sacrées pour être communiquées à n'importe qui. Les vieux sages qui vivent encore disent cependant qu'à l'approche de la fin d'un cycle, quand les hommes sont partout devenus inaptes à comprendre les vérités qui leur ont été révélées à l'origine, il est alors permis, et même souhaitable, de les révéler au grand jour... Recueillis oralement auprès de Héhaka Sapa (Wapiti Noir), dernier «gardien du Calumet», les rites secrets dévoilés ici concernent notamment le calumet sacré des Sioux les rites de purification l'imploration d'une vision, la «préparation de la jeune fille aux devoirs de la femme», l'apparentage, le jeu sacré de la balle ou encore la danse du Soleil.
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Nous devons bien comprendre que toutes les choses sont l’œuvre du Grand-Esprit. Nous devons savoir qu’Il est en toute chose : dans les arbres, les herbes, les rivières, les montagnes et tous les quadrupèdes et les peuples ailés ; et, ce qui est encore plus important, nous devons comprendre qu’Il est aussi au-delà de toutes ces choses et de tous ces êtres. Quand nous aurons compris tout cela profondément dans nos cœurs, nous craindrons, aimerons et connaîtrons le Grand-Esprit ; alors nous nous efforcerons d’être, d’agir et de vivre comme Il le veut. (p. 38)
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Toute la vie est sacrée, notre vie à tous qui allons sur deux jambes, et que nous partageons avec ceux qui vont à quatre pattes, et avec ceux qui ont des ailes et qui vont dans les airs, et toutes les choses vertes. Car ils sont enfants d'une même mère, et leur père est un seul Esprit.
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J'ai vu plus que je n'en puis dire, et j'ai compris plus que je n'ai vu, car je voyais les formes de toutes choses en esprit, d'une manière sacrée, et la forme de toutes les formes telles qu'elles doivent vivre ensemble comme étant un seul Être.
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