AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 150 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si Natacha, bibliothécaire de mon village n'avait pas présenté ce livre lors du cercle de lecture, je serais certainement passée à côté d'une pépite. L'art de la joie vous dit quelque chose ? C'est le même auteur ou plutôt la même autrice.

Elle raconte quelque jours de sa vie, enfant. Goliarda, garçon manqué, vit avec son ami virtuel Jean Gabin qui incarne le courage et liberté pour cette fillette. Elle passe tout son temps dans la salle de cinéma du quartier la Civita ou elle vit avec sa famille fantasque. Sa mère, militante et adorée, son père avocat des pauvres, sont à la tête d'une tribu nombreuse. L'éducation libre mais non sans principes, donne beaucoup de temps libre à Goliarda. Un de ses frères est chargé de son éducation scolaire.

En sortant de la salle de cinéma, elle bouscule une fillette et sa mère. Elle doit gagner son argent de poche et le remettre à cette femme en dédommagement, conseil de sa propre mère. Goliarda va nous entraîner dans son quartier populaire, quêtant du travail ou des pièces pour honorer sa dette. Quand elle daigne rentrer, souvent, quelques membres de sa famille ont été arrêtés. Entre la mafia et le fascisme, cette famille garde le cap malgré les représailles.

La lecture de ce récit, oh combien, beau et enlevé donne envie de faire partie de cette famille haute en couleurs, libre et chaleureuse. L'ambiguïté de certaines scènes qui se veulent réconfortantes nous donne une autre version de la réalité si nous sommes capables de lire entre deux lignes. Les faits sont effleurés. La biographie en fin de livre nous éclaire un peu plus sur la vie au sein de cette famille.

Goliarda, fillette à l'esprit vif et imaginatif, deviendra une femme tourmentée et angoissée.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          444
Un quartier populaire de Catane, La Civita, une famille socialiste recomposée, les Sapienza, une éducation très libre, une tripotée d'enfants et parmi ceux-ci, Goliarda, la petite dernière. C'est elle qui raconte une enfance des années 30, dans une famille engagée politiquement à gauche sur une île, dans un pays, où le fascisme monte en flèche. Goliarda, gamine insouciante, passe plus de temps à déambuler dans sa ville que sur les bancs d'une école qui de toute façon lui polluerait l'esprit. C'est son grand frère Ivanoé qui est chargé de son éducation. Et pour la vie, c'est Jean Gabin qui lui transmet les vraies valeurs. Au cinéma où elle dépense l'argent qu'elle gagne à la sueur de son front, elle dévore, avec les yeux et avec le coeur, l'acteur français aux yeux bleus clairs qui devient son modèle. C'est décidé! Goliarda sera Jean Gabin ou ne sera pas!


Quelle gamine cette Goliarda! Effrontée, rebelle, mature, débrouillarde, ce garçon manqué n'a pas la langue dans sa poche. Elle n'est pas de ces bécasses qui s'émeuvent d'un rien, elle n'est pas amoureuse de Jean Gabin, non, elle veut ETRE Jean Gabin. Comme lui, elle veut affronter la vie avec courage et sauver des demoiselles en détresse. Son franc parler, ses espiègleries, ses rêves, ses questions nous la rendent tellement attachante! Drôle et touchante, elle sait se faire sa place dans une famille pour le moins atypique. le père, Giuseppe, est l'avocat des pauvres, la mère Maria est une féministe, militante socialiste très active. Tous deux ont connu plusieurs mariages, ont eu beaucoup d'enfants et ont fait des séjours en prison au nom de leurs idées. Ils élèvent leurs enfants dans la liberté, le respect et bien sûr l'anti-fascisme. Chez les Sapienza, chacun est libre d'agir à sa guise, l'école n'est pas obligatoire, l'argent de poche se gagne en travaillant. Goliarda grandit au milieu des domestiques qui sont tous d'anciens clients que son père a fait libérer, dans un foisonnement d'idées politiques, amoureuse de son quartier et de ceux qui le peuplent.
J'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce livre qui est comme un rayon du soleil de Sicile.
Commenter  J’apprécie          320
Comme une pierre canon. Une pépite de l'Etna. Catane. Sicile. Italie 1930. "Moi, Jean Gabin" c'est l'enfance de Goliarda Sapienza. C'est l'éveil. Dans ses poches ? elle n'y met pas sa langue, ni ses poings, mais quelques lires, gagner à la lueur du choeur des autres. Les autres : le peuple de Catane..et la voie de Jean Gabin. Entre Pépé le Moko et Quai des brumes, la gosse regarde, s'interroge, vagabonde.
Mon coup de coeur: l'atelier des pupi du marionnettiste Isanguine.
Si la Chanson de Roland est un poème épique, le livre de Goliarda Sapienza est un roman homérique.
Orlando furioso...
"Recommencer-murmure Jean en souriant du haut du grand écran- voilà le secret, rien ne meurt, tout finit et tout recommence, seul l'esprit de la lutte est immortel, de lui seul jaillit ce que communément nous appelons la Vie".

Astrid Shriqui Garain

Commenter  J’apprécie          160
Le récit d'une enfance sicilienne au milieu d'une fratrie pas tout à fait comme les autres et la naissance d'un esprit libertaire et créatif.
Un livre gai, subversif, incarné, intelligent... Un bijou, un coup de coeur.

Chère Goliarda Sapienza, je m'excuse de ne pas vous avoir lu avant, d'être passée à côté de votre magnifique écriture, de votre liberté et de votre énergie. Je ne vous quitterai plus dorénavant.
Commenter  J’apprécie          120
En recevant ce livre, très belle couverture au demeurant, un instant de doute m'envahit. Ce livre parlerait de Jean Gabin et sur la photo…. une petite fille déguisée en marquise. Les traits fins ne peuvent appartenir qu'à une petite fille. Heureusement, la 4ème de couverture m'en dit un peu plus.

Moi qui ai appris de Jean Gabin à aimer les femmes, je me trouve maintenant avec la photographie de Margaret Thatcher devant moi…. C'est important une première phrase et celle-ci me plait.
Goliarda, c'est son enfance qu'elle nous raconte, va nous promener au rythme de ses longues déambulations dans la Catane de son enfance.
Seule déambulant d'un pas court et énergique éclatant de courage altier, j'adaptais mes petits pieds à la démarche pleine d'autosuffisance virile de Jean Gabin, en fixant les yeux ténébreux de ma casbah de lave et la métamorphosant instantanément en l'enchevêtrement d'une resplendissante clarté de sa casbah à Lui.

Goliarda va calquer sa vie, sa façon d'être en fonction de ce qu'elle ressent en regardant les films de son acteur chéri, Jean Gabin. Lorsqu'elle se bat, voici ce qu'elle répond à son père : « Gabin aurait fait la même chose ».

Mais, parlons de la famille Sapienza. Sa mère, socialiste convaincue, féministe de la première heure et son père avocat ne s'occupant que de la cause des petites gens, n'éduquent pas leurs enfants dans la foi chrétienne et leurs laissent une grande liberté. J'avais été élevée de façon moderne, moi, et je savais, je n'étais pas l'une de ces petites bécasse abruties par l'opium du mensonge qui pullulaient sur les chemins du monde, du moins selon ce que disait le professeur Jsaya. Goliarda avait sept demi-frères et soeurs, du côté de sa mère, et son père avait eu un fils, mort très jeune, Goliardo, dont elle porte le prénom, un prénom lourd à porter quelque fois. Les entourent Tina, Zoé sauvées de la prison par son père et dévouées à la famille. Et puis, il y a les oncles Nunzio, Giovanni qu'elle adore bien qu'il n'ait pas voulu lui apprendre le métier de cordonnier. Lorsqu'il veut lui donner de l'argent elle réplique : je suis venue chercher du travail, pas l'aumône.

Goliarda adore sa famille, admire ses parents : Moi, au moins, j'avais un père rebelle, même s'il n'était pas de la stature de Jean, et une mère aussi, qui, ce n'est pas pour dire, avait également été –et va plusieurs reprises – en prison pour le bien des pauvres et des opprimés.

Si Goliarda a besoin d'argent, elle doit le gagner. Les sous, c'est vraiment étrange, tant qu'on les garde entiers ils peuvent durer un mois, mais si on les change en un tas de petite monnaie qui sur le moment paraît une montagne, ils se volatilisent en un clin d'oeil ; phrase que l'on répète souvent en craquant nos billets de 20 euros !!!

L'école…. Elle y va en pointillé. Son frère Ivanoe est, dans la fratrie celui qui est chargé de son éduction, pour ne pas fréquenter l'école fasciste. A8 ou 10 ans, elle a lu Diderot, Voltaire... Elle va seule au cinéma et rentre le soir tard. Les repas pris ensemble sont très rares, pourtant cette famille respire l'amour et la cohésion malgré les tempéraments de feu siciliens.


Elle fréquente beaucoup de monde. Dans l'atelier du commendator Insanguine, marionnettiste, elle répare et recoud les hardes des marionnettes «Nous reprisons point après point les déchirures des captes provoquées par la grande querelle du soir précédent. J'avais appris de maman Insanguine cet art de soigner les plaies ouvertes dans les robes, les capes… ». qui lui apprend la patience. Dans la rue, très populaire, elle est la demoiselle de l'avocat, elle aime à discuter avec « les femmes et les hommes qui font commerce d'eux-mêmes –on ne dit pas putain, c'est méprisant, c'est un métier comme un autre, vieux comme le monde »

Les fascistes sont là avec la peur et cette petite fille, nourrie de liberté, de socialisme, de philosophie, d'anarchie demande à son père « Promets-moi que même si le fascisme devient le plus puissant des puissants des puissants, tu lutteras toujours pour les pauvres, qu'eux aussi ils puissent faire des études comme moi et n'être plus humiliés par les autres. »

Pui, il y a sa rencontre avec Jean, attention à ne pas confondre, ce n'est pas son Jean, mais une américaine réfugiée chez les Soeurs françaises à Rome. Elles sont là, cachées pour échapper aux SS et qu'elle retrouvera plus tard.

A travers les souvenirs de son enfance, Goliarda nous raconte la vie de son quartier populaire avec la grâce sautillante et rieuse de la petite fille qu'elle fut. Les tirades percutantes et définitives montrent combien son éducation anarchiste mais rigoureuse voire rigide l'a marquée, son respect pour les petites gens et sa morgue à l'encontre des bourgeois et autres arrivistes, je ne parle même pas des fascistes, est très vivace. de temps à autre, il faut revenir en arrière pour retrouver une filiation, certains passages sont touffus, mais il y a ce petit quelque chose de musical qui trotte dans la tête, de tempérament de feu qui vous enflamme.
J'ai noté l'Art de la joie pour une prochaine lecture.

L'appendice en fin de livre est une biographie succincte mais très renseignée de la vie de l'auteure. Son sentier d'enfance a été déterminant pour continuer la route de sa vie d'adulte. Goliarda a gardé ses fêlures, ses convictions, sa liberté. Les photographies montrent une belle femme au regard puissant et mélancolique.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          90
La jeunesse de Goliarda Sapienza ; un livre ou la magie le dispute au fantastique, une écriture où la poésie et le rêve s'invitent à chaque page.
Une famille presque aisée au sein du quartier des reclus du fascime triomphant des années trente.

Bref un monument de cent et quelques pages dévorées comme on dévore dans le livre les patisseries populaires siciliennes dont l'odeur en vient à couvrir l'encre d'imprimerie.
Commenter  J’apprécie          72
Pour qui a lu « L'Art de la joie », édité par les éditions Viviane Hamy en 2005, Goliardia Sapienza (1924-1996) n'est plus une inconnue. J'avais lu et beaucoup beaucoup aimé ce roman teinté d'autobiographie nous relatant le parcours d'une femme dans l'Italie du début du siècle. Femme libre, amoureuse des mots et de l'amour, l'héroïne du livre traverse une époque troublée politiquement et se bat pour ses convictions aux côtés des plus faibles. Les derniers mots du livre bouleversants annonçaient un parti pris radical et courageux, celui d'être toujours et quoi qu'il arrive du côté de la vie et d'être en appétit.

« Moi, Jean Gabin » est publié, cette fois, par les éditions Attila, excellent éditeur dont on ne peut que souligner la qualité du travail et qui a la bonne idée de se lancer dans la publication de l'intégralité de l'oeuvre de Sapienza. Je tiens à souligner la qualité du travail d'édition réalisé sur ce livre : très belle couverture, reproductions de tapuscrits et de manuscrits de Sapienza, repères biographiques et photographies de l'auteur et de sa famille qui éclairent le personnage et nous la rendent encore un peu plus intime. On y apprend par exemple qu'elle a été comédienne de théâtre et dans "Senso" de Visconti et qu'elle a publié quelques livres de son vivant mais que tous les éditeurs italiens de l'époque avait refusé "L'art de la joie". J'ai noté également des correspondances troublantes dans sa biographie avec celle de Virginia Woolf, autre écrivain très chère à mon coeur.

La suite sur le blog :
http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.fr/2012/09/moi-jean-gabin-de-goliardia-sapienza.html
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
Commenter  J’apprécie          60
Goliarda vit à Catane en Sicile et plus précisément dans le quartier de la Civita où se croisent petits trafiquants, prostituées et gens honnêtes. Un tourbillon de vie, de bruits, de passion qui accompagne la jeune Goliarda qui ne va pas à l'école. Ses parents ne veulent pas qu'elle soit embrigadée par les fascistes. Pour occuper ses journées, l'enfant va au cinéma et en voyant « Pépé le Moko », elle tombe sous le charme de Jean Gabin. Mieux, elle veut être Jean Gabin.

« Moi, Jean Gabin » est un bijou de vitalité et d'insoumission. Goliarda Sapienza écrivit son texte dans les dernières années de sa vie et on sent une infinie tendresse pour cette enfance hors du commun et pour le quartier de la Civita. Nous sommes dans les années 30, la Sicile est gangrénée par la mafia et les fascistes. Les parents de Goliarda sont communistes, anarchistes et ils élèvent leurs enfants avec des idées politiques très fermes. Les frères de Goliarda se font parfois arrêtés. Ce sont d'ailleurs eux qui élèvent la petite fille et notamment le formidable Ivanoe capable de lui expliquer Voltaire comme la puberté. Goliarda est une enfant curieuse, vive, rêveuse et idéaliste (elle est consciente très jeune de l'injustice sociale). Ce texte rend d'ailleurs hommage aux rêves que l'on nourrit pendant l'enfance. « Se tenir toujours accroché au rêve, et défier jusqu'à la mort pour ne jamais le perdre. » Son rêve de devenir Jean Gabin est le fil conducteur de ce texte où nous la suivons pas à pas, où elle virevolte dans les ruelles « taillées dans la lave » à la rencontre d'amis, de membre de sa famille, d'habitants du quartier.

« Moi, Jean Gabin » c'est aussi une langue magnifique qui rend si bien la pulsation de la vie, le bouillonnement de la Civita et la beauté singulière de la Sicile : « Elle est comme ça, mon île, après ces courts orages qui hurlent à perdre haleine comme un adieu à la belle saison ( comprenons-nous bien, chez nous la belle saison est l'hiver où au moins on respire et on sent moins la puanteur), le grand soleil gravit la dernière marche du ciel et s'installe à nouveau sur son trône, d'où, immobile et dardant ses feux, il s'amuse à écraser tout le monde et toute chose sur la grande carcasse millénaire et rugueuse, surgie du chaos en un endroit perdu de la mer, éloignée de toute chose humaine. «

« Moi, Jean Gabin » est un livre joyeux, tendre, incarné racontant l'enfance atypique et libertaire de Goliarda Sapienza dans une langue somptueuse et particulièrement évocatrice.
Lien : https://plaisirsacultiver.co..
Commenter  J’apprécie          50
Récit autobiographique romancé d'une enfance sous le joug du fascisme, du catholicisme et de la mafia dans la Sicile des années 30.
Élevée dans une famille nombreuse peuplée d'athées, d'anarchistes et de socialistes, G. prend Jean Gabin, l'acteur, comme modèle de vie.

On suit G. enfant à la recherche de quelques lires qui lui permettront d'aller voir "Quai des brumes" au cinéma. La vieille ville de Catane avec ses bassi et ses indicateurs s'apparente à la Casbah de "Pépé le Mocko".
La Cita vecchia avec son architecture baroque et la tradition des marionnettes sicilienne prend des allures mythologiques.
Commenter  J’apprécie          50
Quand on est une blogueuse sérieuse, on a des catégories bien préparées pour écrire ses billets. On commence par un résumé, ensuite on parle de l'intrigue, puis des personnages et de leurs interactions, ensuite on évoque l'écriture et on termine par une touche d'avis personnel. Ça fait des billets clairs, précis, qui ne perdent pas le lecteur. Bon, comme prévu, je ne suis que modérément sérieuse. Mon plan c'est plutôt 1 du bavardage futile 2 un truc auquel ça m'a fait penser 3 dans quel position j'ai lu ou j'écris le billet et éventuellement en conclusion quelques mots sur le livre. Forcément, ça n'aide pas à ma reconnaissance par la grande presse littéraire, la preuve mes articles ne sont pas repris dans le Monde des Livres alors que bon, je ne m'y opposerais pas franchement. Enfin, faudrait à décider d'une rémunération ou alors d'un SMIG : Servicedepresse MInimum Garanti. Oui parce que bon, je suis tout de même plutôt vénale comme fille, j'aime qu'on m'offre des livres, j'adore ouvrir ma boîte aux lettres et trouver des douzaines de romans dans de jolies enveloppes à mon nom. Ça n'arrive cependant quasiment jamais. Ou alors très rarement. Enfin bon, de toutes façons, on n'a jamais assez de cadeaux, n'est-ce pas ?



Bon, à l'origine, je voulais parler du plan parfait que j'avais préparé pour écrire ce billet, je voulais commencer par un grand 1 la couverture, grand 2 le texte, grand 3 l'auteur(e) et j'aurais terminé par une pirouette, mais bien sûr comme d'habitude je me suis laissée emporter par mes propres idées et j'ai fini par revenir à mon plan habituel. Quasiment trois cent mots et toujours pas ne serait-ce que le titre du roman. Alors que bon, j'aimerais quand même bien parler de Moi, Jean Gabin, parce que franchement j'ai adoré ce roman.



Contrairement à ce qui m'a été demandé, non, ce n'est pas une biographie de Jean Gabin. C'est une biographie de Goliarda Sapienza, auteur(e) sublime de l'Art de la Joie dont je vous ai parlé il y a quelques temps. Elle raconte en quelques mots sont enfance, sa vie de garçon manqué dans les rues de Catane. le langage, comme l'enfant, est libre et incroyablement intelligent et sensible, on la suit dans une conquête de son individualité et dans la découverte de sa personnalité. C'est un plaisir renouvelé de découvrir ce personnage charmant.



La couverture extraordinaire est en fait une photo de l'auteur(e) prise à l'époque du récit. Arrivée à ce point, ma foi, achetez-le et lisez-le, c'est tout ce que j'ai à vous dire!
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (309) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
824 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}