AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Sorceleur tome 4 sur 8
EAN : 9791028103248
410 pages
Bragelonne (03/07/2019)
  Existe en édition audio
4/5   934 notes
Résumé :
L'heure n'est plus à l'entente cordiale entre les rois et les magiciens. Dans le pays du sorceleur, quelque chose se trame, qui va tourner au drame. La jeune Ciri, élevée pour devenir sorceleuse, se retrouve au coeur des rivalités.
Qu'attend-on d'elle ? Quelle est sa destinée ? L'assemblée générale des magiciens dévoilera les intrigues et révélera les traîtres. Qu'adviendra-t-il de Ciri, objet de toutes les convoitises ? Geralt de Riv, désormais lié à cette e... >Voir plus
Que lire après Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du méprisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 934 notes
Un quatrième tome un peu déroutant au niveau de la narration c'est le moins que l'on puisse dire.
Sept chapitres assez fournis en informations et constitués de plusieurs scènes chacun, nous allons d'un personnage à l'autre, bandits, rois, soldats, espions, assassins, magiciennes ou sorciers sans préavis et sans logique apparente, et il faut bien le dire, cela demande pas mal de concentration.
Nous serons, rassurez-vous, assez souvent en compagnie de Geralt et Yennefer, de Jaskier et de Ciri, car le contexte et le monde dans lequel nous évoluons nous est désormais familier et les personnages principaux restent les mêmes.
Si le récit peut sembler confus, il y a heureusement un fil rouge qui se nomme Ciri, Ciri qui apparaît comme le personnage central d'une intrigue qui commence à prendre forme, Ciri dont l'ascendance suscite beaucoup d'intérêt de la part de personnages peu recommandables et pour tout dire extrêmement dangereux et déterminés.
Les scènes se succèdent en alternant tantôt des dialogues vraiment intéressants car relatifs à la politique et aux factions, et tantôt de l'action, souvent brutale, le classement en "Dark fantasy" n'est pas usurpé.
Je continue à apprécier cette saga à l'univers et aux personnages vraiment bien travaillés, j'ai hâte de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          593
Ce volume opère un point de rupture en moi. Là où les tomes précédents m'agaçaient page après page, je me suis retrouvée cette fois-ci à être prise de fou rire à la place. Sans doute la pause de quelques semaines entre les deux volumes m'a-t-elle permis d'évacuer l'énervement accumulé au fil des livres précédents. En soi, le pourquoi du comment n'a pas de véritable importance.

En toute honnêteté, j'aurais donné 2 étoiles à ce tome….si ce n'était pour un tout petit détail – écoeurant - que j'exposerai plus tard. (visiblement, l'auteur adore faire en sorte d'éviter le 2 étoiles :p)

Comme à chaque volume, l'auteur s'améliore clairement dans la forme. À présent, c'est 75% d'écriture correcte et même parfois quelques lignes agréables à lire (avant d'être gâché par un problème de fond ou de forme). Bon, je vous rassure, je n'ai pas trouvé d'incohérence d'une phrase à l'autre – même si ceux d'un paragraphe à l'autre sont toujours présents – néanmoins, l'auteur a quand même réussi à se rajouter d'autres problèmes stylistiques (ceux évoqués dans le tome précédent sont toujours présents) : des « faux-raccords » narratifs, des phrases copiées-collées (ce qui peut être utilisé dans un but précis et dans un contexte précis ; si c'était ce qu'il voulait faire c'était mal fait, ou alors le/la traducteur/trice l'a mal retranscrit) et il y avait deux trois autres éléments que j'avais en tête en fin de lecture mais que le temps m'a fait oublier…c'est qu'ils devaient être de moindre importance, même si présents de manière récurrente (je ferais en sorte d'écrire les critiques aussi vites que possible après lecture).

Un bon point tout de même, l'auteur commence enfin à diversifier son vocabulaire ; ce qui est une des raisons des 75%, mais ne vous inquiétez pas, notre cher protagoniste « occiput » est toujours présent. (plus sérieusement, vu comment c'est récurrent à travers les volumes, je me demande si l'auteur n'a pas eu une blessure traumatisante ou un truc du genre ; ou alors ce monde suis la loi : la majorité des blessures se doivent d'être infligés à l'occiput de l'opposant sous peine de mort ; comment ça j'ai perdu mon sérieux ? mais pas du tout !)


Au niveau du fond, on peut desceller un désir d'amélioration également. L'histoire cherche à se complexifier, ce qui est on ne peut plus louable, mais souffre du manque d'introduction et de développement corrects (comme ses prédécesseurs). D'un point de vue ironique, j'ai une meilleure connaissance des tenants et aboutissants par les jeux que par les volumes. Complexifications qui sont d'ailleurs assez convenues et classiques - et même prévisibles – mais comme je l'ai dit, cet essai de la part de l'auteur est louable.

Ce qui est moins louable en revanche, c'est l'abus de deus ex machina à la chaîne. Alors, d'accord, je peux tolérer l'un ou l'autre deus ex machina, l'une ou l'autre incohérence, l'une ou l'autre inconsistance, l'une ou l'autre superficialité, quelques facilités scénaristiques ; aucune oeuvre n'est parfaite et chacune a son lot de « problèmes », mais comme pour tout, il y a une limite et en terme de deus ex machina presque l'entièreté du volume en est composé. Ce qui est assez dommage parce que cela aurait pu être facilement contrecarré en semant des graines (/indices) en amont.
Pour l'histoire elle-même, je vais évoquer trois éléments, donc si vous voulez éviter les spoils, passez votre chemin.

Premièrement, comme on pouvait déjà s'y attendre à travers le premier volume de la saga, un glissement de protagoniste s'opère de Geralt à Ciri. de manière peut-être un peu trop rapide. Alors, certes, il y a les nouvelles, cependant, j'aurais aimé voir ce personnage être central un peu plus longtemps. Cela relève du chipotage, parce que le glissement dans le volume même n'est pas trop abrupt – juste un peu – mais j'avais quand même envie de faire part de ce ressenti personnel pour le coup.

Deuxièmement…mon dieu l'histoire d'amour entre Geralt et Yennefer. Fou rire assuré. Là en revanche, moins de personnel et plus sur un problème d'écriture. Qu'avons-nous comme couple principal ? L'équivalent d'un philtre d'amour. J'ai beau avoir conscience que par le passé l'amour par philtre dans les fictions était perçu comme véritable, à moins de vivre dans une dimension parallèle, cela fait quelques siècles que cette vision a été dépassée et reconnue comme faussée. du coup, voir ces deux personnages être traités comme un couple normal (sentiments réels) sans que jamais la source de leur sentiment ne soit remise en question rend tous leurs échanges artificiels et manquant cruellement de crédibilité. Quant à ceux qui voudraient me rappeler la nouvelle où Geralt lie Yennefer à lui par le destin (notre cher philtre d'amour) parce qu'il éprouvait des sentiments réels ; outre le fait que c'est l'équivalent d'obliger une femme à boire un philtre d'amour sans lui demander son avis, les sentiments de Geralt n'en sont pas plus crédibles : on parle quand même d'un « amour » survenu alors qu'il a été traité comme une merde, que son meilleur ami a failli être tué par cette femme, qu'elle a cherché à le tuer également, qu'il n'y a RIEN eu de positif entre eux (ok, non, il l'a vu nue….au point de vouloir un « mariage » ? faut pas déconner), qu'elle a tout fait pour des raisons entièrement et purement égoïste et que malgré tout en moins d'une journée il est tombé suffisamment sous son charme (de manière parfaitement aléatoire) que dans l'urgence de la situation, le seul souhait qui lui ait traversé l'esprit est de l'obliger à être amoureuse de lui (et ensuite ils baisent dans les décombres parce que pourquoi ne pas en profiter directement n'est-ce pas ?) ; je me trouve face à une pièce de théâtre soumise aux 24h ? pas que je me souvienne. Ou alors Geralt est le protagoniste le plus masochiste créé à ce jour (ce qui est faux, mais vous avez compris). Bref, si l'auteur voulait créer un couple aux sentiments réels, il n'aurait jamais dû écrire son philtre d'amour ; s'il voulait créer un couple aux sentiments artificiels alors il se doit de traiter cette thématique à moins de vouloir se retrouver avec un énorme problème sur les bras. Pour le moment, il semble préférer les problèmes.

Pour terminer, ce moment d'écoeurement qui m'a empêché de lui donner 2 étoiles malgré tout : le viol de Ciri. Vous connaissez sans doute grâce à notre incroyable inconscient collectif l'existence d'oeuvres pornographiques où la personne violée tombe « sous le charme » de son violeur et en veut plus ? Eh bien, voilà un bel exemple « soft » que l'auteur nous présente. Mais remettons-nous dans le contexte : après avoir sauvé un garçon et s'être enfui avec un groupe, ce dernier veut la remercier en….couchant avec elle, même si elle n'en a pas la moindre envie. Fort heureusement pour notre combattante et magicienne Ciri paralysée par la peur, elle est sauvée par un autre membre du groupe ; une jeune elfe. Cette dernière la console un peu et…la viole… Oh, nulle inquiétude, l'auteur l'emballe bien pour faire passer la pourriture pour du fromage ; en montrant le lendemain que la magie du viol a créé des sentiments entre Ciri et sa violeuse qu'elle n'avait même pas rencontrée depuis une demi-journée (deux trois heures, tout au plus) et qui était plutôt agressive envers elle (pas non plus la moindre indication d'attirance ou de sympathie quelconque au préalable). Alors…je vais être très clair… Voir un viol être montré comme un acte « positif » dans un porno, je m'en fous, aucune oeuvre pornographique ne se flatte d'être crédible et ce n'est pas le moins du monde leur but recherché ; dans un roman adressé en premier pour (pré-)adolescents (masculins) ? Ai-je vraiment besoin de développer en quoi c'est problématique et proche de la nausée ? Je peux certes chercher à trouver une justification à un tel écrit. C'est peut-être triste à dire, mais il existe véritablement des pays où le concept de « femme violeuse » n'existe pas ; que vous soyez un homme ou une femme, si vous dites que vous vous êtes fait violer par un membre du « sexe faible », presque personne ne vous croira (et dans tous les cas la « justice » ne peut rien pour vous). Bien entendu, cela sous-entendrait que la Pologne souffrirait d'une telle mentalité à l'époque de la rédaction du roman, mais je doute que ce soit le cas. Peut-on trouver une autre excuse ? Un autre justificatif ? le fait que la violeuse soit une femme rendrait la chose moins grave et plus « romantique » ? Je le demande car ce passage a fait débat et certains clamaient qu'il valait mieux être violé par une femme que par un homme. Je ne relèverais pas en quoi une telle pensée est tout aussi problématique, puisque même dans un tel cas essayer de le faire passer pour autre chose qu'un viol reste écoeurant.

Donc oui, c'est ce petit passage de rien du tout qui au final m'empêche une fois de plus de lui donner 2 étoiles. Il porte bien son titre, en somme, le temps du mépris est bel et bien venu (le mien). le tome possède, comme son prédécesseur, de nettes améliorations tout en se créant des problèmes à d'autres à plusieurs niveaux. Même s'il avait été préférable d'améliorer en priorité son fond (surtout les personnages vides et inconsistants), je félicite tout de même l'auteur de monter la pente ascendante, car, après tout, il aurait pu être de plus en plus mauvais au fil des tomes. D'ailleurs, comme je suis passée de l'énervement constant au rire constant, la lecture était automatiquement plus divertissante (au moins je saurais quoi lire si jamais je déprime). La question, maintenant, est de savoir si le prochain tome réussira ou non à fuir les 2 étoiles.

Commenter  J’apprécie          132
Bon. Je n'avais pas lu ce tome (ou alors je l'ai totalement oublié).

On est assez loin d'un chef-d'oeuvre, il faut pas pousser, du moins je trouve.
Si ça se lit sans déplaisir, ce n'est pas non plus grandiose. Le fait de connaître le jeu, et donc la plupart des protagonistes des bouquins, aide pas mal à la lecture.
Je ne suis pas étonnée d'avoir abandonné après le tome précédent la lecture de cette saga à sa sortie.

Ce que j'ai trouvé être des défauts :
Des ellipses qui sont tellement importantes qu'on ne peut que se demander "que s'est-il passé ?".

Une pléthore de personnages secondaires dont aucun, en fait, n'est réellement développé, et dans lesquels on se perd.

Les quelques personnages principaux, qui pourraient l'être davantage, ne sont pas très approfondis psychologiquement parlant. Si Geralt reste assez cohérent dans ses comportements, ses discours, il n'est pas approfondi du tout. Yennefer non plus. Et Ciri m'est apparue relativement "incohérente" dans ses comportements (surtout pendant les événements choquants de la fin).
Bref, l'auteur me parait très "léger" dans la connaissance psychologique basique nécessaire à décrire des personnages profonds et cohérents. Mais peut-être cela s'améliora-t-il dans les tomes suivants, qui sait...

Certains développements sont vraiment bizarres. L'histoire de la licorne dans le désert notamment, j'ai trouvé ça très "wtf ?" !

Les très (trop) nombreux axes politiques apportent une complexité artificielle à l'ensemble. Presque pénible, même, parce que, si on ne connait pas les jeux (ce qui était mon cas en première lecture) ce n'est pas clair, on se mélange trop facilement les pinceaux entre tous les protagonistes, les diverses alliances, trahisons, complots, du moins dans ce tome, c'est très confus.

Je vais continuer la saga parce que j'ai envie de savoir si les jeux vidéos (très cohérents, eux) suivent l'intrigue des bouquins ou pas du tout. Pure curiosité de ma part. Et je répète, ce n'est pas désagréable à lire, même s'il y a des répétitions, et si je m'y retrouve grâce aux jeux, lol.

En fait, j'ai largement préféré les deux premiers tomes de la série Bragelonne, qui sont les tomes de nouvelles dans l'univers du sorceleur, reprenant des contes classiques, revisités façon humour noir, que j'ai vraiment adorés.
Je suis beaucoup moins convaincue par la saga "Ciri-esque".
Peut-être que les tomes suivants sont meilleurs, mais là, pour l'instant, j'ai un peu de mal.
Commenter  J’apprécie          271
Et voilà, le quatrième tome de la série « le sorceleur » est achevé pour ma part.
Je reste clairement toujours fan des personnages principaux : Geralt de Riv, bien sûr avec Ciri, Yennefer et Jaskier…
L'histoire reste intéressante, mais pour la première fois que je lis cette saga, j'ai décroché par moments. En effet, j'ai eu de la peine par moments à suivre, ayant une impression de fouillis. Par exemple, pour l'assemblée des magiciens, avec les nombreux protagonistes, dur de ne pas s'y perdre…. Ce qui a été mon cas, j'ai d'ailleurs du régulièrement revenir en arrière pour relire certaines pages, histoire de ne pas trop perdre le fil.
J'ai un peu regretté le fait que Geralt soit moyennement présent dans ce tome. C'est Ciri que suivrons le plus dans ce tome, vu quel est clairement l'enjeu des factions au pouvoir. On commence à en savoir un peu plus au sujet de son patrimoine génétique (ou de son héritage si vous préférez) et pourquoi elle est l'enjeu des factions au pouvoir et en particulier de Nilfgard.
Un livre d'une qualité inégale donc, mais qui ne m'empêchera pas de poursuivre ma lecture de cette saga, d'autant plus que j'ai les autres tomes dans ma Pal.

Challenge Séries 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Commenter  J’apprécie          270
Un tome dans lequel l'action est bien présente et dans lequel on ne s'ennuie pas ! J'ai aimé voir Ciri s'entrainer, évoluer . Un peu regretté de voir finalement peu le sorceleur . Et ça y est cette fois le Nifgaard abat ses cartes et Ciri va se retrouver au coeur de la bataille. Il y a un peu trop de personnages dans ce tome, c'est parfois dur de suivre, entre les elfes et les magiciens, les changements de camps et les trahisons...et j'ai aussi eu un peu de mal à comprendre les choix de certains, notamment de Ciri, à la fin du tome, qui choisit de rester . Parfois j'ai l'impression d'avoir loupé un épisode ! Mais j'ai quand même envie de connaitre la suite, parce que ça se lit bien , très bien même malgré tout !
Challenge Mauvais genres
Challenge séries 2019
Challenge Bragelonne
Commenter  J’apprécie          290

Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
- La Nature ne connaît pas la notion de philosophie, Geralt de Riv. On a coutume d'appeler philosophie les tentatives pitoyables et risibles des hommes pour comprendre la Nature.
Les résultats de ces tentatives échappent aussi à la philosophie. C'est comme si une betterave revendiquait les raisons et les conséquences de son existence et donnait au fruit de ses réflexions un titre ronflant comme "Conflit mystérieux et éternel de la Bulbe et de la Fane", et qu'elle considérait la pluie comme une force productive insondable. Nous autres, sorciers, ne perdons pas de temps à sonder ce qu'est la Nature. Nous, nous savons ce qu'elle est, parce que nous sommes nous-mêmes la Nature. Tu me suis?

- Je m'y efforce, mais parle plus lentement, s'il te plaît. Tu t'adresses à une betterave, ne l'oublie pas.
Commenter  J’apprécie          74
(mode d'emploi pour donner un bel emballage à votre viol)

Mistle lui murmurait des mots rassurants, mais dans le même temps sa petite main ne cessait de ramper telle une petite limace chaude vers son objectif. Finalement, le dégoût et la peur qui enserraient Ciri dans leurs mâchoires de fer cédèrent place à un sentiment ambigu d'abandon [...] résignation et soumission impuissante. Une soumission mortifiante, et détestablement agréable.

[...]

Mistle qui dormait la bouche entrouverte, son avant-bras replié sur ses yeux. Ciri, attentionnée, recourit la jeune fille à l'aide des couvertures. Après un moment d'hésitation, elle se pencha, l'embrassa délicatement sur ses cheveux coupé ras.
Commenter  J’apprécie          60
— N'agace pas mon chat, dit l'avocat en caressant l'animal pour le calmer. C'est le mot « collègue » qui t'a ému ? C'est pourtant la vérité. Moi aussi, je suis un sorceleur. Moi aussi, je libère les gens des monstres et des soucis qui les accablent. Et moi aussi, je fais ça pour de l'argent.
— À quelques différences près, marmonna Geralt, toujours sous le regard désagréable du grippeminaud.
— En effet, acquiesça Codringher. Toi, tu es un sorceleur anachronique, et moi un sorceleur moderne qui suit l'air du temps. Voilà pourquoi tu te retrouveras bientôt au chômage, tandis que moi j'irai en prospérant. Les stryges, les wyverns, les endriagues et les loups-garous disparaîtront bientôt. Mais des salopards, il y en aura toujours.
Commenter  J’apprécie          50
Au début, elle ne perçut qu’un vaste chaos, une ombre vacillante, le crépuscule et soudain la clarté qui affluait, un chœur de voix indistinctes en provenance du précipice. Les voix, soudain, prirent de l’ampleur ; des clameurs s’élevaient alentour. La clarté, dans le crépuscule, se changea en un feu qui semblait lancer ses gerbes d’étincelles depuis les murs, les balustrades et les colonnes soutenant la voûte.
Commenter  J’apprécie          90
— Sache que s'attarder à table où il y a à manger est considéré comme un manque de tact.
— Je vais m'efforcer de ne pas manquer de tact, marmonna-t-il. D'autant que, d'après ce que je vois, il n'y a pas vraiment manière à s'attarder.
— Boire de manière intempérante est considéré comme un grand manque de tact. (Yennefer poursuivait ses leçons de morale sans prêter la moindre attention aux grognements de Geralt.) Fuir la conversation, comme un manque de tact impardonnable...
— Et le fait, la coupa-t-il, que ce gringalet dans ses braies ridicules soit justement en train de me montrer du doigt à deux de ses compagnons est-il considéré comme un manque de tact ?
— Oui, mais léger.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Andrzej Sapkowski (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Andrzej Sapkowski
Payot - Marque Page - Andrzej Sapkowski - La route d'où l'on ne revient pas et autres récits
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (2673) Voir plus



Quiz Voir plus

The Witcher / Le sorceleur

La série est l'adaptation du célèbre jeu vidéo.

Vrai
Faux

13 questions
219 lecteurs ont répondu
Thème : Andrzej SapkowskiCréer un quiz sur ce livre

{* *}