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Critique de Davalian


Nous y voilà ! Pour Geralt, Ciri, Yennefer et tous les autres est arrivée l'heure fatidique de la fin de la route. La Dame du lac marque en effet le dénouement de la saga du Sorceleur qui aura beaucoup gagnée en complexité au fil des romans.

Ce septième volume continue sur la lancée : la construction narrative est complexe et l'auteur s'amuse avec les récits enchâssés sans jamais perdre le fil. Cette fois-ci, il y a un élément supplémentaire à prendre en compte : les voyages temporels de Ciri qui offrent de nombreuses opportunités qui sont exploitées afin de tenter de dérouter le lecteur et de l'amener à voyager dans le temps et dans l'espace. le résultat est plutôt réussi.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de la seule ficelle utilisée par l'auteur pour frustrer gentiment son public. Attendez-vous à pester plus d'une fois, mais toute cette frustration est bien habilement exploitée… pour notre plus grand plaisir !

Les pérégrinations de Ciri ne durent qu'un temps  puisqu'ensuite nous retrouvons enfin Geralt qui va devoir vivre dans une principauté de conte de fées à Toussaint. Suivront également des batailles, l'achèvement de la quête, plusieurs affrontements, un premier dénouement, puis une séquence post dénouement assez particulière aussi inédite qu'originale.

Même si le roman est long (près de 700 pages au format poche) et un nombre restreint de chapitres, l'ennui n'est jamais au rendez-vous. Outre la fluidité du style,le dynamisme de l'intrigue, la variété des points de vus, l'attachement aux personnages, il faudra également compter avec certains passages humoristiques plutôt bien vus, car franchement détonants.

Quelques déceptions doivent être notées : le devenir de nombreux personnages est laissé en suspens, ce qui est assez regrettable, tandis que pour d'autres, la fin est assez brutale. Bon certes, depuis, d'autres auteurs et réalisateurs nous ont habitués à pire, mais quand même... certains raccourcis ont également été pris ici et là, ce qui est toujours regrettable. Et, il faut bien le reconnaître, quitter tout ce beau monde reste un moment de tristesse…

Même si nous savons que nous n'allons pas forcément apprécier tourner la dernière page, voici un roman qui clôt une saga qui mérite d'être lue, même s'il faut lui laisser le temps pour révéler tout son potentiel…
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