Tout d'abord décontenancée par l'utilisation de la ponctuation : pas de renvoi à la ligne, ni tiret, no guillemets pour les dialogues... Pas facile de prime abord, mais on s'y fait. Cela rend également le retour au livre difficile à chaque fois qu'on le reprend et ça a une méchante tendance à le rendre plus indigeste en voyant ces blocs compacts sur chaque page... Mais bon, ça aussi après tout ça passe, ce n'est que de la forme.
Du côté du fond, c'est tout aussi indigeste, on attrape rapidement la nausée tant l'histoire est raide, peu crédible (mais c'est aussi ce qu'on attend d'un roman, donc pas grave non plus)... Non, c'est le choix de la narration de situations répétitives, de mises en situations qui sont complètement indigestes (la prise de pouvoir de certains sur d'autres, les viols, les agressions...). L'auteur veut nous faire comprendre un truc du genre allégorie autour de
l'aveuglement des peuples, leur capacité à vivre en ne regardant pas son prochain... Mais qu'est-ce que c'est barbant et vomitif.
Nobel de littérature peut-être, mais là je suis pas convaincue.