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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai peiné pour terminer ce road book... cette fuite en avant des personnages aux prises avec une pénisule hispanique qui se fait la malle et s'éloigne du continent.

Le sujet est pourtant intéressant, au-delà du premier degré surréaliste. Allégorique. Prémonitoire, presque. Et cela vaut une belle réflexion sur l'être, sur le sens des choses, le pourquoi, le comment, les dérives, le lâcher prise... Bref, un roman profond, à tiroirs.

C'est le style qui m'a posé quelque problème. Et la lenteur du récit, en parallèle avec la lenteur de la dérive du morceau de contient détaché. le style est particulier... les dialogues non annoncés sont placés dans le corps du texte, simplement introduits par une majuscule au milieu d'une phrase, souvent dépourvue de ponctuation. Bref, parfois je mettais du temps à voir qu'il s'agissait d'un dialogue, et retrouver qui parlait et à qui, ce n'était pas toujours très aisé...
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A LA DÉRIVE. Par delà l'image de l'exode indicible du radeau de la Méduse et de ses irréversibles naufragés, simple paralogisme d'une errance fortuite et hasardeuse et d'une dérive incontinente homérique isolationniste, la comparaison monolithique distille plutôt ici dans l'Oeuvre une à des idylles idylliques et réparatrices dénuées de lucre de l'exacerbation due aux maîtres de ce monde maniant un hasard futile pour préserver l'interlude intemporel sur des flots calmes et maîtrisés au lieu d'agités et tempétueux.

VERS LE SUD. La luxure politicienne esclavagiste à dimension européenne et vilement menée "nous" éloigne irrémédiablement de l'horizon de nos sources primitives des peuples de légende avec âme et identité, "tribus de nomades"conquérants et civilisés obéissant à des us et coutumes ancestraux devenues règles civiques certifiées qui deviennent éculées et obsolètes par le schisme des mirages chimériques éphémères du quotidien créant un Aveuglement opalescent désavoué et général.
La tristesse est la noblesse de l'âme, le bonheur en est sa corruption, révélation lucide édictée qui mène chacun qui s'assujetti avec paradigme de raison, raison omnisciente qui enveloppe dans son linceul salvateur l'équilibre pour s'identifier et se reconnaître initiant ainsi un concept relationnel de roc de la valeur humaine-qui sauve le monde- pour une création,une rénovation à l'échelle de continent un baromètre juste pour tous.
Le tectonique SARAMAGO vaticine avec ductilité ce monde universel composé de continents dépendants qui se disloquent dans un récit picaresque ou l'amour disciple se confine pour dresser un infini passionnel lié au réel danger inconscient et imminent de la "sécation"( section) continentale.
N'avez vous pas vu, lu et vécu ? - Venise engloutie-
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